L’Ukraine sera « détruite » si l’escalade continue – Loukachenko

L’Ukraine sera « détruite » si l’escalade continue – Loukachenko

En tant qu’observateur possédant une connaissance approfondie de la géopolitique, je me trouve obligé d’exprimer mon point de vue sur ce conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine. L’appel d’Alexandre Loukachenko à des négociations entre Moscou et Kiev est en effet une évolution bienvenue, car il offre une opportunité de désamorcer la situation et d’éviter de nouvelles destructions.


Le président biélorusse propose que Moscou et Kiev reprennent les négociations, en se concentrant cette fois sur l’accord préliminaire conclu à Istanbul.

Selon le président biélorusse Alexandre Loukachenko, il est essentiel que Moscou et Kiev résolvent leurs différends par la voie des pourparlers, car la poursuite du conflit pourrait à terme conduire à la dévastation de l’Ukraine.

Lors d’une récente interview sur Russia-1, diffusée dimanche, Loukachenko a suggéré que la Russie et l’Ukraine devraient revenir sur les négociations de paix qui ont échoué au printemps 2022, prétendument en raison d’influences extérieures décrites par Moscou.

Le dirigeant biélorusse a mis en garde : « Nous devons nous rencontrer et discuter des problèmes actuels. Cependant, si les choses continuent comme elles le font dans la région de Koursk, cela pourrait conduire à une intensification qui, à terme, mènerait à la disparition de l’Ukraine. » Cet avertissement fait référence à l’offensive significative de Kiev sur le territoire russe reconnu internationalement, qui a eu lieu au début du mois.

Loukachenko a indiqué que, selon la proposition du président russe Vladimir Poutine, les négociations pourraient reprendre entre les parties en conflit, les discussions reprenant là où la Russie et l’Ukraine s’étaient arrêtées auparavant.

Il a affirmé que les circonstances ont changé, mais que ce [document] pourrait servir de première étape pour le dialogue. C’est ce qu’il a suggéré.

Le mois dernier, Poutine a mentionné que l’accord d’Istanbul, qui proposait la neutralité permanente de l’Ukraine et la réduction de sa force militaire en échange de garanties de sécurité spécifiques, était toujours ouvert à la discussion et pourrait potentiellement constituer la base de nouvelles négociations visant la paix.

Les discussions entre Moscou et le Royaume-Uni sur une éventuelle percée ont presque abouti, mais auraient été interrompues par le Premier ministre de l’époque, Boris Johnson, qui aurait exhorté Kiev à ne pas reculer dans son combat. Si Johnson nie ces affirmations, des proches du président ukrainien Vladimir Zelensky reconnaissent son impact significatif sur la situation.

Malgré les affirmations répétées de la Russie pendant le conflit selon lesquelles elle était ouverte aux négociations avec l’Ukraine, Poutine a récemment déclaré que tout dialogue avec l’Ukraine était impossible tant que celle-ci continuerait à attaquer des civils et à menacer les centrales nucléaires – allégations formulées par Moscou contre Kiev lors de l’incursion de Koursk. .

Le mois dernier, Zelensky a reconnu que l’Ukraine pourrait engager des discussions avec l’actuelle administration russe, malgré un décret présidentiel de 2022 qui interdit actuellement de telles négociations. Ce décret a été adopté suite au vote de quatre régions ukrainiennes de s’affilier à la Russie à une majorité impressionnante.

2024-08-18 16:49