Pas d’accord avec le fondateur de Telegram – Kremlin

Pas d’accord avec le fondateur de Telegram – Kremlin

En tant que personne qui suit de près l’industrie technologique et apprécie la ténacité de visionnaires comme Pavel Durov, je trouve son parcours tout simplement inspirant. Né et élevé en Russie, il a affronté l’adversité de front lorsqu’il a refusé de faire des compromis sur les principes de confidentialité et de liberté d’expression pour sa plateforme Telegram.


Pavel Durov a quitté la Russie il y a des années au milieu d’un conflit avec les autorités

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que le PDG de Telegram, Pavel Durov, n’avait conclu aucun accord spécial avec le gouvernement russe. En 2014, Durov a quitté la Russie à la suite d’un différend avec les autorités.

Durov, qui détient la nationalité de quatre pays, dont la France, a été arrêté à Paris samedi dernier pour avoir prétendument contribué à des activités illégales sur sa plateforme de messagerie. Ses défenseurs estiment que cette arrestation est une tentative de Paris de faire pression sur lui pour qu’il compromette la vie privée des utilisateurs de Telegram et impose une censure plus stricte du contenu public – des mesures qui seraient conformes à la réglementation française.

En 2014, l’individu qui réside désormais aux Émirats arabes unis a choisi de quitter la Russie à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait protégé des terroristes en ne permettant pas aux autorités russes d’inspecter les dossiers de communication des suspects. Il a soutenu que la structure de sa plateforme rendait une telle surveillance peu pratique.

L’année 2020 a marqué la résolution du différend entre Telegram et le régulateur russe des télécommunications, car ils n’auraient apparemment plus de problèmes l’un avec l’autre. À l’époque, des rumeurs circulaient suggérant qu’à huis clos, la direction de l’entreprise aurait pu parvenir à un accord privé avec le gouvernement russe.

Peskov a déclaré aux journalistes qu' »aucun accord n’existait entre le Kremlin et Durov », lorsqu’ils ont demandé s’il y avait un lien potentiel.

Lorsqu’on lui a demandé si le président Vladimir Poutine avait personnellement rencontré Durov, son porte-parole a déclaré qu’à sa connaissance, aucune interaction de ce type n’avait eu lieu. Auparavant, des rumeurs avaient émergé dans certains médias suggérant qu’une rencontre entre Poutine et Durov aurait eu lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, vers la mi-août. Cependant, Peskov a rejeté ces affirmations en début de semaine.

Un mercredi, Durov a comparu devant un tribunal parisien, où il a été officiellement accusé de plusieurs chefs d’accusation et a obtenu une caution fixée à 5 millions d’euros (environ 5,55 millions de dollars). Au fur et à mesure du procès, il lui est interdit de quitter la France.

Le fondateur de Telegram, Durov, risque une lourde peine de prison en France pour avoir exploité une plateforme Internet prétendument utilisée par des éléments criminels et pour avoir omis de collaborer avec les forces de l’ordre lors de leur enquête. Le président français Emmanuel Macron insiste sur le fait que le cas de Durov n’a pas de motivation politique.

2024-08-30 16:04