Helmer David Mackenzie à propos de son thriller TIFF « Relay » : « Je suis très attiré par ce genre de personnages étrangers »

Helmer David Mackenzie à propos de son thriller TIFF « Relay » : « Je suis très attiré par ce genre de personnages étrangers »

En tant que cinéphile chevronné avec plus de trois décennies d’aventures cinématographiques à mon actif, je peux affirmer avec confiance que David Mackenzie a une fois de plus livré un chef-d’œuvre avec « Relay ». Le réalisateur, connu pour ses œuvres comme « L’enfer et les hautes eaux » et « Sous la bannière du ciel », s’est surpassé avec ce thriller serré.


David Mackenzie crée un drame captivant et plein de suspense intitulé « Relay », qui a été dévoilé au Festival international du film de Toronto. Dans ce film, Riz Ahmed incarne Tom, un personnage qui sert d’intermédiaire entre les lanceurs d’alerte et leurs entreprises respectives. Opérant dans un domaine secret et éthiquement discutable, le monde de Tom prend une tournure inattendue lorsque le personnage de Lily James, Sarah, demande son aide. Le récit se déroule dans un jeu captivant du chat et de la souris, combinant technologie avancée et primitive, culminant dans un point culminant angoissant chargé de critiques d’entreprise. Aéroport international de Black Bear détient les droits de distribution internationale du thriller, tandis que CAA Media Finance et UTA Independent Film Group gèrent sa distribution aux États-Unis.

En tant que cinéphile, je suis actuellement plongé dans les dernières étapes de mon dernier projet, « Fuze », qui est tourné dans et autour du paysage urbain captivant de Londres. Ce film, mettant en vedette le talentueux Aaron Taylor-Johnson, promet d’être une aventure complexe, intense et quelque peu cambriolée. Cela a été tout un défi, mais je suis satisfait de la façon dont cela se déroule jusqu’à présent. Un travail acharné, certes, mais chaque instant en vaut la peine !

Depuis quelques temps, je m’intéresse au cinéma d’art et d’essai, que j’apprécie beaucoup, mais je recherche une nouvelle approche, qui reste intellectuellement stimulante, mais aussi attractive et potentiellement rentable pour le public. Essentiellement, « Relay » aurait pu être le blockbuster de Warren Beatty en 1973. Mackenzie sourit, reconnaissant la ressemblance avec le thriller classique qu’il voulait créer. Il pensait que Riz Ahmed offrirait une touche nouvelle et moderne à ce genre, et il s’est avéré être un collaborateur exceptionnel.

La posture intense d’Ahmed est principalement transmise à travers ses yeux expressifs, car ses dialogues sont clairsemés. Le processus de casting peut être assez amusant et j’ai vu sa carrière grandir en tant que membre du public pendant des années. Je l’ai toujours trouvé particulièrement intrigant.

Le titre du film fait référence au type de système de communication vocale que le personnage d’Ahmed, Ash, utilise dans le film. Ce service utilise des opérateurs humains pour transmettre verbalement des appels téléphoniques et des messages, ainsi que des communications dactylographiées. Il est couramment utilisé par les personnes souffrant de troubles de la parole ou de difficultés auditives. De plus, cela s’avère utile pour les activités d’infiltration puisqu’aucun enregistrement d’appels ou de numéros n’est enregistré, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs.

Dans la veine de nombreux autres films qu’il a réalisés, « Relay » met en lumière un individu opérant en dehors du courant dominant. En tant que connaisseur, je me trouve particulièrement captivé par ces personnages énigmatiques qui refusent de se conformer et choisissent plutôt de rester sur leurs positions. Ces individus, à l’instar des lanceurs d’alerte qui paient cher leurs convictions, possèdent une force de caractère remarquable : un sens inébranlable du bien et du mal qui va au-delà de la simple adhésion aux normes sociétales. C’est ce que le réalisateur Mackenzie apprécie chez eux.

L’ambiance de « Relay », tourné à New York et dans le New Jersey, dégage une sensation lourde et tendue, contribuant au malaise général. Mackenzie partage qu’il avait prévu de tourner en novembre mais n’a pas pu, ils ont donc filmé au printemps et au début de l’été. Ils ont légèrement atténué son ton, lui donnant une ambiance plus sombre.

2024-09-09 06:16