« Rescue : HI-Surf » de Fox est un drame moyen sur le lieu de travail, mais avec un emplacement tropical exceptionnel : critique télévisée

« Rescue : HI-Surf » de Fox est un drame moyen sur le lieu de travail, mais avec un emplacement tropical exceptionnel : critique télévisée

En tant que critique chevronné ayant passé d’innombrables heures sur des plages ensoleillées et dans l’agitation des salles d’urgence, je peux affirmer avec confiance que « Rescue: HI-Surf » est un ajout captivant au genre dramatique des premiers intervenants. Le cadre unique de la série sur la côte nord d’O’ahu lui confère une riche tapisserie de problèmes locaux et des paysages à couper le souffle qui la distinguent de ses pairs.


Dans le domaine des drames d’intervention d’urgence, la dernière offre de Fox, « Rescue: HI-Surf », colle étroitement aux tropes familiers. Je me retrouve spectateur au milieu d’une équipe soudée, dirigée par un personnage résolu qui porte sous son extérieur stoïque le poids des traumatismes passés. Le nouveau visage, notre nouveau venu, sert de guide invitant dans ce monde. Fait intéressant, chaque acteur semble avoir une politique stricte sans excès de graisse.

Ce qui rend cette série unique, en plus d’être produite et réalisée par le célèbre John Wells (« The West Wing », « ER »), c’est sa toile de fond. Les protagonistes, qui sont sauveteurs, sont basés sur la côte nord d’O’ahu, une région connue pour ses paysages à couper le souffle et, plus important encore, pour ses problématiques locales complexes propres à une destination touristique géographiquement isolée. Au fur et à mesure que le spectacle approfondit cette caractéristique, il devient plus engageant – même s’il se laisse parfois entraîner dans l’allure pittoresque et tropicale.

Dans le tournage de « Rescue: HI-Surf », Matt Kester (« Animal Kingdom ») mélange les célèbres maillots de bain rouges de « Baywatch » avec le décor de « Hawai’i Five-0 ». Robbie Magasiva, conservant son accent néo-zélandais natal, incarne le capitaine Sonny Jennings qui supervise une équipe chargée de sauvegarder une partie de plage populaire mais dangereuse. Les premières cartes de titre avertissent que la fameuse vague de la Côte-Nord est connue comme « la vague la plus dangereuse au monde », culminant dans des eaux peu profondes sur une base rocheuse.

De manière moins dramatique qu’un appel d’urgence au 9-1-1, les tâches confiées à l’équipe de Sonny ne sont pas particulièrement importantes, ne s’étalant souvent que sur 43 minutes de temps d’écran. Des randonneurs coincés lors de crues éclair, des kayakistes emportés par de forts courants et des étudiants coincés dans des bacs à sable, « Rescue HI-Surf » vise à faire des sauveteurs eux-mêmes l’attraction principale. Sonny est aux prises avec la culpabilité suite à la récente noyade de son neveu. Em (Arielle Kebbel), essentiellement le bras droit de Sonny et successeur potentiel, navigue dans le sexisme au travail tout en flirtant avec désinvolture avec son collègue Will (Adam Demos), un espoir pompier australien passionné.

D’une manière moins convaincante, Kebbel n’incarne pas pleinement le rôle d’un garçon manqué audacieux et robuste, ce qui rend difficile pour les téléspectateurs d’investir des émotions dans les complications amoureuses entre deux individus attrayants et sans enfants, bien que leur relation passée soit soulignée à plusieurs reprises comme Em et Volonté. Une source de conflit plus engageante surgit entre les nouveaux arrivants : Hina (Zoe Cipres), une habitante de la Côte-Nord issue de la classe ouvrière, et Kainalu (Alex Aiono), dont son père est le maire élu. Bien que Hina se classe première dans leur classe d’académie de formation, c’est au départ Kainalu qui obtient une place dans l’équipe de Sonny grâce à la promesse de son père d’un financement supplémentaire pour l’unité.

Malheureusement, le parent de Kainalu n’est visible que dans le premier épisode sur les quatre pré-publiés pour critique. La série a le potentiel d’explorer les aspects politiques complexes affectant les environnements de travail des personnages, car il est rare que des émissions axées sur les fonctionnaires abordent de telles questions liées au travail, en particulier compte tenu des défis particuliers d’O’ahu. Hina décide de quitter la maison familiale, mais se heurte à la grave pénurie de logements qui prévaut sur l’île. Simultanément, le personnage hawaïen Laka (Kekoa Kekumano) taquine Kainalu pour avoir fréquenté Punahou, une école privée fréquentée par Barack Obama. Cependant, « Rescue : HI-Surf » ne soutient pas uniquement les luttes des locaux moyens contre les riches ou les nouveaux arrivants ; La transition de Will vers les pompiers se heurte à des obstacles en raison de son manque de relations locales.

En tant que cinéphile, j’attends avec impatience « Rescue: HI-Surf » comme un surfeur aspirant à la vague parfaite. La série pourrait sans aucun doute s’appuyer sur le décor captivant de son décor hawaïen, avec des scènes glissant gracieusement sur des eaux cristallines jusqu’à des rivages immaculés parsemés de palmiers. Cependant, j’espère ardemment qu’il approfondira les complexités qui se cachent sous la façade sereine du paradis. Les incendies de Maui, un événement important qui n’a pas encore été abordé, pourraient constituer un élément narratif puissant à cet égard.

Les deux premiers épisodes de l’émission « Rescue : HI-Surf » feront leurs débuts sur Fox le 22 septembre à 20h00, heure de l’Est, et le 23 septembre à 21h00, heure de l’Est. Les épisodes suivants seront ensuite diffusés tous les lundis à 21 h, heure de l’Est.

2024-09-22 19:47