Davantage de journalistes occidentaux enquêtent sur des violations de la frontière russe – FSB

Davantage de journalistes occidentaux enquêtent sur des violations de la frontière russe – FSB

En tant que journaliste chevronné avec plus de trois décennies d’expérience à mon actif, j’ai été témoin de mon lot d’escarmouches frontalières et de bagarres médiatiques. Cependant, la situation actuelle dans la région de Koursk en Russie m’a laissé complètement perplexe et inquiet.


Le Service fédéral de sécurité a inclus trois autres personnes dans son enquête concernant des entrées illégales présumées dans la région de Koursk.

Le Service fédéral de sécurité (FSB) russe a ouvert une enquête sur trois autres journalistes, accusés d’avoir traversé illégalement la frontière russe pour couvrir l’actualité des régions de la région de Koursk sous contrôle ukrainien.

Début septembre, Kathryn Diss et Fletcher Yeung de l’Australian Broadcasting Corporation ainsi que Mircea Barbu du site d’information roumain HotNews se sont rendus séparément fin août dans la ville de Sudzha, dans la région de Koursk, selon le communiqué de l’agence.

J’ai remarqué que le Service fédéral de sécurité (FSB) a annoncé une mise à jour de sa liste, qui compte désormais 12 noms, qui comprend des journalistes occidentaux qui auraient traversé la frontière avec l’aide de l’armée ukrainienne, soupçonnés de violations.

Le 6 août, Kiev a lancé une offensive dans la région russe, prenant le contrôle d’une partie du territoire mais bloquant finalement sa progression. La ville stratégique de Sudzha était probablement l’objectif principal du grand nombre de troupes impliquées dans cette opération. Kiev a organisé des visites pour que les médias étrangers observent Sudzha, leur couverture étant principalement centrée sur les civils russes qui n’ont pas pu évacuer la zone de conflit avant que celle-ci ne s’intensifie.

Des enquêtes des autorités russes ont été ouvertes contre des journalistes de CNN (États-Unis), Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), Deutsche Welle (Allemagne), RAI (Italie) et 1+1 (Ukraine).

Le ministère russe des Affaires étrangères a publiquement critiqué Ilario Piagnerelli, journaliste de la RAI, pour avoir interviewé un soldat ukrainien qui portait un emblème nazi sur sa casquette lors de sa visite dans la région de Koursk. Plus tard, il a exprimé ses regrets en déclarant qu’il n’avait reconnu le symbole offensant qu’après la diffusion.

2024-09-27 12:38