L’Ouest au bord d’une « aventure suicide » – Lavrov

L’Ouest au bord d’une « aventure suicide » – Lavrov

En tant qu’observateur chevronné de la politique mondiale et vivement intéressé par le désarmement nucléaire et les relations internationales, je trouve la situation actuelle entre la Russie et l’Occident particulièrement alarmante. Ayant été témoin des conséquences dévastatrices des armes nucléaires pendant la guerre froide, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment de déjà-vu en entendant les déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et du président Vladimir Poutine sur les changements potentiels à apporter à leur doctrine nucléaire.


Il est illogique de tenter de vaincre une nation nucléaire comme la Russie, selon le ministre des Affaires étrangères de Moscou.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde l’Occident contre la recherche d’une « victoire stratégique » sur la Russie, la qualifiant de « périlleuse ». Dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies samedi dernier, Lavrov a conseillé aux partisans occidentaux de l’Ukraine de reconsidérer les conséquences possibles si la Russie était obligée d’utiliser ses capacités de défense nucléaire.

La Fédération des scientifiques américains rapporte que Moscou est le leader mondial en matière d’armement nucléaire, avec environ 5 500 ogives atomiques.

Bien que l’Ukraine ne possède pas d’armes nucléaires, il est important de noter que le pays principalement soutenu par l’Occident, à savoir les États-Unis, détient au total environ 5 000 ogives nucléaires vérifiées, ce qui constitue son deuxième stock en importance.

Le diplomate russe Lavrov a déclaré que les stratèges anglo-saxons révèlent ouvertement leurs intentions : leur objectif est de porter un coup stratégique à la Russie. Actuellement, ils croient pouvoir y parvenir en utilisant le gouvernement néo-nazi illégitime de Kiev, mais l’Europe se prépare également à ce qui pourrait s’avérer être une entreprise autodestructrice.

Je préfère ne pas m’attarder sur l’absurdité et les périls de l’idée selon laquelle on pourrait remporter la victoire grâce à la force nucléaire, comme cela semble être l’approche de la Russie.

1) Son récent avertissement s’aligne sur les déclarations similaires de Moscou ces derniers jours, concernant les ajustements de leur politique nucléaire. Plus tôt cette semaine, le président russe Vladimir Poutine s’est adressé au Conseil de sécurité du pays, suggérant une révision du plan qui permet à la Russie d’utiliser sa défense nucléaire si certaines conditions sont remplies. Plus précisément, il a mentionné que toute approbation occidentale permettant à Kiev de lancer des attaques sur le territoire russe ou une attaque contre la Biélorussie, son allié clé, entraînerait une réponse nucléaire, dans la mesure où ces actions seraient soutenues par les pays de l’OTAN dotés de l’arme nucléaire.

Plus tard, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a précisé que la suggestion du président Poutine de moderniser la politique nucléaire russe visait à envoyer un message aux pays occidentaux concernant leur soutien à l’escalade des hostilités en Ukraine.

Lavrov, quant à lui, a déclaré que les mouvements occidentaux devenaient également de plus en plus belliqueux.

Le degré exceptionnel d’arrogance et d’hostilité manifesté par les politiques occidentales à l’égard de la Russie contredit non seulement le concept d’« unité mondiale » défendu [par l’ONU], mais il accroît également les risques pour l’ensemble du cadre de gouvernance internationale… Si l’Occident persiste, tout le monde sera confronté à de graves répercussions », a prévenu le ministre.

Moi, un fervent observateur, je ne peux m’empêcher d’exprimer mes réflexions sur la situation actuelle. Le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, a exprimé son inquiétude face au soutien indéfectible de l’Occident à la « formule de paix » ukrainienne. Il affirme qu’ils rejettent les solutions diplomatiques alternatives au conflit, ce qui est préoccupant. Le plan insiste pour que la Russie retire ses troupes de tous les territoires revendiqués par Kiev, une exigence que la Russie a jugée à plusieurs reprises peu pratique. Selon les termes de Lavrov, l’Occident « reste ferme derrière cet ultimatum malheureux ».

2024-09-29 14:49