La CAA accuse Range Media Partners d’avoir volé des informations confidentielles pour lancer une société rivale

La CAA accuse Range Media Partners d'avoir volé des informations confidentielles pour lancer une société rivale

En tant que personne ayant passé des décennies dans l’industrie du divertissement, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment de consternation et de déception en lisant les actions présumées de Peter Micelli et de ses collègues de Range Media Partners. Il semble qu’ils aient oublié les principes fondamentaux d’honnêteté, d’intégrité et de loyauté qui sont les pierres angulaires de notre industrie.


L’Autorité de l’aviation civile (CAA) affirme que plusieurs ex-agents ont trahi leur confiance en prenant secrètement des données sensibles de clients pour créer Range Media Partners, une société de gestion concurrente.

Lundi, une importante action en justice a été engagée devant la Cour supérieure de Los Angeles, accusant les agents de l’agence d’avoir transféré de grandes quantités d’informations liées à la CAA (Creative Artists Agency) de l’année dernière, qui comprenaient des détails sur les projets en cours et à venir des clients, leurs des tactiques de marque et des plans commerciaux à leurs comptes de messagerie personnels et à leurs appareils mobiles.

De plus, il semblerait que les agents auraient secrètement installé l’application Telegram, un service de messagerie sécurisé, pour échapper à la détection de la CAA (China Aviation Authority).

La plainte juridique affirme que Range a conçu une stratégie pour créer la société de gestion comme moyen de contourner les lois et réglementations californiennes établies par la Writers Guild of America.

Selon le document judiciaire, Range fonctionne comme une agence artistique illégale et s’appuie sur la tromperie. Sa stratégie principale est de fonctionner comme une agence artistique tout en se déguisant en société de gestion. Ce faisant, Range conclut des transactions interdites aux agences artistiques légitimes.

Peter Micelli, membre fondateur de Range, a passé plus de deux décennies à la Creative Artists Agency (CAA), en tant que co-chef de leur département TV avant de partir en 2018. Selon le procès, il a réussi à convaincre quatre autres agents de la CAA – Jack Whigham. , David Bugliari, Michael Cooper et Mick Sullivan – pour rejoindre sa nouvelle société de gestion début 2020.

Le procès allègue que les agents, alors qu’ils travaillaient toujours pour la Creative Artists Agency (CAA), ont illégalement assisté à des réunions et collecté des informations sensibles pour leur entreprise distincte. Par la suite, ces mêmes agents auraient demandé aux collaborateurs de la CAA de fournir des documents confidentiels tels que des contrats clients, des scripts et des rapports d’activité, affirme le procès. Selon la poursuite, deux de ces assistants ont finalement rejoint Range en tant que managers.

En tant que cinéphile, je le reformulerais ainsi : « J’affirme qu’ils (Range) ont non seulement utilisé mes images à des fins promotionnelles sans ma permission, mais ont également donné l’impression que nous étions liés d’une manière ou d’une autre, ce qui était faux.

Selon le procès intenté par la CAA, Range est accusé d’avoir abusé d’une nouvelle directive du code de conduite de la WGA. Cette règle interdit aux agences artistiques de détenir une part substantielle dans une société de production ou de percevoir des frais pour regrouper des producteurs dans des projets. L’allégation suggère que Range a contourné cette restriction en se faisant passer pour une société de gestion.

Selon le procès, Range, en se déguisant en société de gestion, pourrait offrir à des clients importants la possibilité d’éviter de payer des commissions à Range. Au lieu de cela, ils pourraient permettre à Range de recevoir une commission de producteur ou un crédit sur leurs projets. Étant donné que les agences artistiques légitimes ne peuvent pas accepter de tels frais, Range a pu contourner les règles et obtenir un avantage injuste sur le marché.

Début 2022, il a été noté qu’A+E Networks avait obtenu une part de Range, avec des projets de collaboration sur des programmes télévisés scénarisés initiés par Range. Ce partenariat violerait cependant les règles de la WGA si Range était considéré comme une agence.

La poursuite fait état de plusieurs problèmes : rupture de contrats, atteinte aux avantages financiers, assistance à la violation des obligations professionnelles et violation du Code des affaires et des professions de l’État.

2024-10-02 01:19