L’animation indienne « Mangal » sur la captivité des éléphants se dirige vers le marché asiatique des projets de Busan

L'animation indienne « Mangal » sur la captivité des éléphants se dirige vers le marché asiatique des projets de Busan

En tant que défenseur passionné des droits des animaux et fervent partisan du pouvoir de l’art de provoquer la réflexion et le changement, je suis totalement captivé par le prochain projet de long métrage de Triparna Maiti, « Mangal – The Holy Beast ». Son parcours personnel à la rencontre d’éléphants captifs au Kerala l’a amenée à créer un récit captivant qui résonne profondément avec mes propres expériences en tant que femme indienne.


Le projet d’animation « Mangal – The Holy Beast », créé par l’animatrice indienne Triparna Maiti, a été choisi pour le marché asiatique des projets de Busan. Ce film se concentre sur la situation tragique des éléphants captifs, utilisant l’animation pour mettre en lumière leur lutte.

Le film raconte l’histoire de Mangal, un jeune éléphant qui a été retiré de son habitat naturel et soumis à des spectacles de cirque, à des travaux forestiers et à un service d’éléphant de temple. En suivant les expériences de Mangal, le film aborde des sujets tels que la captivité, le bien-être animal et l’état mental des éléphants enfermés.

Maiti a décidé de créer un court métrage d’animation intitulé « Neer » (Eau) après avoir été témoin d’éléphants captifs au Kerala, dans le sud de l’Inde. Cette rencontre a suscité un malaise chez le cinéaste alors qu’il contemplait le paradoxe des animaux puissants soumis aux contraintes humaines. De plus, Maiti a participé au festival Thrissur Pooram, où les éléphants sont en bonne place.

Maiti a exprimé sa surprise devant la capacité des éléphants à rester immobiles pendant des heures pendant les festivités, remarquant les chaînes qui attachaient leurs membres. Cette scène lui rappelle un mariage indien, où la mariée parée est mise en valeur à l’image de ces créatures captives. En tant que femme indienne, elle pourrait s’identifier à ce récit, car notre société a souvent limité notre liberté et remis en question notre valeur à différentes étapes de la vie. Dès la petite enfance, on nous apprend à nous conformer aux normes sociétales juste pour survivre. Ces pensées et ces images sont restées dans son esprit pendant un certain temps, suscitant finalement en elle le désir d’exprimer ou, plus précisément, d’exprimer une protestation.

En 2023, Pooja Chauhan de Moksha Pictures prend en charge un nouveau projet. Selon elle, ce projet explore des sujets tels que l’identité, les droits des animaux et le sentiment d’appartenance. Ces thèmes ont toujours été importants dans les films qu’elle décide de produire. Auparavant, Chauhan était producteur de la série dramatique britannique « Goldfish », qui a fait ses débuts à Busan en 2022.

Le film est actuellement en cours de production et devrait coûter environ 1,3 million de dollars. Moksha Pictures a déjà apporté le financement initial, mais l’équipe cherche à obtenir un financement supplémentaire grâce à des productions collaboratives et des investissements privés. Chauhan a l’intention d’établir des liens à Busan avec des producteurs, des distributeurs et des agents commerciaux également enthousiastes à l’égard de ce projet.

Ce projet a récemment été présenté aux MIFA Pitches à Annecy, est désormais inscrit au NFDC Screenwriters Lab en Inde et est prévu pour le Tasveer Film Market à Seattle. L’équipe a l’intention de commencer le tournage au deuxième trimestre 2025, avec une conclusion prévue d’ici la fin de 2026.

L’APM a lieu du 5 au 8 octobre lors du Festival international du film de Busan, qui se déroule du 2 au 11 octobre.

L'animation indienne « Mangal » sur la captivité des éléphants se dirige vers le marché asiatique des projets de Busan

2024-10-05 01:48