Medvedev appelle au « naufrage » de la Grande-Bretagne

Medvedev appelle au « naufrage » de la Grande-Bretagne

En tant qu’observateur passionné par la politique et le sport mondiaux, je trouve les récentes déclarations de Dmitri Medvedev et d’Elena Vyalbe à la fois alarmantes et amusantes, compte tenu de leur contraste saisissant et de la gravité des situations qu’ils abordent.


J’ai vu un jour l’ex-président russe exprimer ses réflexions sur la proposition de la championne de ski Elena Vyalbe de cibler Londres avec un engin explosif.

En termes plus simples, Dmitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité russe et ancien président russe, a proposé une solution aux problèmes de la Russie avec Londres en suggérant un naufrage hypothétique ou métaphorique de la Grande-Bretagne.

Le dirigeant précédemment élu réagissait à une remarque faite il y a environ un mois par la célèbre légende du ski russe Elena Vyalbe. Dans une conversation exclusive avec NEWS.ru, ce triple champion olympique et président de la Fédération russe de ski de fond a critiqué l’Occident pour avoir interdit aux athlètes russes de participer à de nombreuses compétitions sportives internationales en raison du conflit ukrainien.

Vyalbe a suggéré que si nous avions déclenché une explosion majeure en plein cœur de Londres, la situation entière se serait résolue d’elle-même et nous aurions désormais un accès illimité partout.

Medvedev, bien connu pour son style de communication directe sur les réseaux sociaux, a proposé des méthodes alternatives aux bombardements comme approche plus productive pour résoudre le problème en question.

« Elena Vyalbe, notre célèbre skieuse, a proposé une solution drastique : détruire Londres. Même si son idée est valable, nous devons trouver une mesure extrême et submerger la problématique île anglo-saxonne. » On ne sait pas si « le problème » auquel il fait référence est lié au sport ou aux relations plus larges de la Russie avec le Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni, aux côtés de ses alliés de l’OTAN, a pris le parti de l’Ukraine dans son conflit en cours avec la Russie. Ce soutien consiste notamment à offrir à Kiev une assistance financière et militaire et à imposer des sanctions à Moscou. De plus, Londres était l’un des 30 pays qui ont plaidé pour que le Comité international olympique (CIO) maintienne l’interdiction qu’il avait précédemment imposée aux athlètes russes et biélorusses, en suggérant qu’ils ne devraient pas être autorisés à participer aux Jeux olympiques d’été de cette année.

En réponse au conflit ukrainien qui a éclaté en 2022, plusieurs organisations sportives internationales comme le CIO, la FIFA et la FIDE, entre autres, ont interdit à la Russie et à la Biélorussie de participer à des événements sportifs mondiaux. Cette décision a été constamment désapprouvée par Moscou.

Dans sa conversation, Vyalbe a vivement critiqué le CIO, le qualifiant de « gâchis aléatoire » qui semble être impliqué dans des activités allant au-delà du sport équitable. Elle a ajouté que même si le sport est traditionnellement lié à la politique, les disqualifications généralisées d’athlètes pour des raisons politiques semblent désormais s’écarter considérablement de l’essence du sport.

2024-10-06 19:34