Meilleurs films d’horreur : Betty Gabriel explique comment Kenneth Branagh et Robert De Niro ont créé un classique de l’horreur avec « Mary Shelley’s Frankenstein »

Meilleurs films d'horreur : Betty Gabriel explique comment Kenneth Branagh et Robert De Niro ont créé un classique de l'horreur avec « Mary Shelley's Frankenstein »

En tant que cinéphile chevronné qui a survécu à d’innombrables frayeurs et moments de suspense, je dois dire que Frankenstein de Mary Shelley est une bouffée d’air frais. Ce film ne parle pas seulement du monstre sous le lit ou de la porte grinçante qui s’ouvre la nuit ; c’est une plongée profonde dans la nature humaine, l’ambition et la création elle-même.


Au lieu de s’appuyer sur des éléments d’horreur typiques comme les sauts effrayants, « Mary Shelley’s Frankenstein » rend hommage à ses sources originales de manière percutante. Le fait que le nom de l’auteur figure dans le titre lui-même souligne cet hommage, et compte tenu de l’influence considérable qu’a eu ce roman, il a beaucoup de poids. Notamment, dans les adaptations précédentes, Mary Shelley était créditée sous le nom de Mme Percy Shelley, soulignant encore davantage l’importance de cet hommage.

Dans une reformulation charmante : Kenneth Branagh, mon interprète de rêve de Shakespeare, insuffle à cette œuvre une présence scénique captivante et la guide habilement avec à la fois un poids dramatique et une énergie électrisante. L’ensemble, dont beaucoup ont été récompensés par les Oscars, est vibrant, avec Helena Bonham Carter particulièrement remarquable, notamment vers la finale.

Cette production se concentre principalement sur le drame imprégné d’une généreuse quantité de romance, mais elle comprend également des moments de suspense effrayants. Le personnage central, interprété par M. Robert De Niro, incarne l’esprit vengeur qui le caractérise. Sa capacité à apporter profondeur et émotion à ce personnage monstrueux souligne que même dans des créatures grotesques ou des rôles inhabituels, il y a un cœur humain sous la surface.

La soif incessante de succès de Frankenstein, initialement noble mais qui s’est ensuite transformée en une obsession incontrôlée, est ce qui me glace vraiment. Il assemble négligemment des parties disparates sans aucune considération ni respect pour elles, et n’essaie jamais de les harmoniser. Cela crée un monstre qui échappe à son emprise et contribue finalement à sa propre disparition. Cela reflète d’innombrables exemples d’ambition aveugle à travers l’histoire.

Betty Gabriel est connue pour ses rôles dans des films tels que « Get Out », « Upgrade », « Unfriended: Dark Web » et « It Lives Inside ».

2024-10-09 23:46