Sebastian Stan sur « Perdre le sommeil » parce qu’il ne ressemble pas à Donald Trump, « Cette » scène des films d’action « The Apprentice » et « F-ing Hard » : « Tom Cruise n’est pas une personne normale »

Sebastian Stan sur "Perdre le sommeil" parce qu'il ne ressemble pas à Donald Trump, "Cette" scène des films d'action "The Apprentice" et "F-ing Hard" : "Tom Cruise n'est pas une personne normale"

En tant que critique de cinéma chevronné avec une expérience diversifiée et un penchant pour la découverte de joyaux cachés, je me trouve captivé par le parcours transformateur de Sebastian Stan en tant qu’acteur. Son dévouement à incarner des personnages complexes comme Donald Trump dans « The Apprentice » est tout simplement louable.


Sebastian Stan « perdait le sommeil » parce qu’il ne ressemblait pas physiquement à Donald Trump.

Il a toujours trouvé cette question difficile. On lui a souvent fait remarquer : « Tu ne lui ressembles pas ». Étant donné qu’il l’avait déjà étudié de manière approfondie, il a décidé d’adopter une approche minimaliste, estimant que « moins c’est plus ». Cependant, trouver les bons coiffeurs et maquilleurs reste crucial, comme il l’a exprimé lors du Festival du film de Zurich.

Au début du film, il y a eu un test avec une prothèse qui ne lui ressemblait pas du tout. Cela a suscité beaucoup d’inquiétude parmi nous. Mais heureusement, j’ai contacté l’équipe qui m’avait aidé à incarner Tommy Lee dans « Pam & Tommy ». Nous avons finalement réussi à trouver le bon équilibre.

Depuis sa première à Cannes, le film « L’Apprenti » d’Ali Abbasi a suscité le débat, notamment à cause d’une scène montrant Donald Trump agressant sexuellement son ex-épouse, Ivana.

En tant que cinéphile, je me rappelle toujours d’examiner attentivement mes sentiments à l’égard de chaque décision que je prends avant de me lancer dans un projet, surtout lorsqu’il s’agit de créer une séquence violente. Il est crucial d’être conscient de soi et honnête, d’identifier les émotions qui me propulseront vers l’avant et celles qui pourraient entraver l’authenticité du récit. Ce dernier doit être mis de côté pour garantir que l’histoire reste convaincante et cohérente.

Écouter Ali discuter de cette scène particulière est intrigant, car il se demande : « Pourquoi est-ce controversé ?! » La déposition de divorce faite par Ivana offre une explication graphique de la controverse, même si elle s’est rétractée par la suite. Cela a laissé aux scénaristes la tâche de déterminer ce qui était le plus véridique, et peut-être que le témoignage oral a plus de poids dans de telles situations. Il est essentiel de décrire avec précision cet aspect de leur relation et son personnage dans le scénario.

Ayant initialement trouvé le scénario écrit par Gabriel Sherman, qui décrivait la relation de Trump avec le célèbre avocat Roy Cohn, Stan a pris sur lui d’aller jusqu’à effacer les noms des personnages.

J’avais des émotions intenses à son égard. Après m’être engagé dans un exercice mental interne, j’ai acquis une certaine clarté une fois que j’ai essuyé cette grosse tache sur le pare-brise de ma voiture. Il y avait là le récit d’un individu qui avait initialement une identité particulière, des aspirations et des appréhensions spécifiques, des vulnérabilités, des luttes familiales, puis quelque chose s’est produit. Pour moi, l’homme s’est transformé en quelqu’un de fondamentalement différent.

Il a commenté : « Il me semble que dans la situation de Trump, le désir de pouvoir et de domination est si profond qu’il éclipse tous les autres désirs. Je crois que nous parlons d’un individu qui a choisi : « Personne ne possédera jamais plus de pouvoir que moi ». jamais plus.’ Il faut se demander si une telle personne peut réellement prendre des décisions judicieuses. Si quelqu’un prétend être le leader du monde libre, nous avons le droit d’examiner cette affirmation.

Tout au long de leurs efforts de collaboration, approfondissant l’essence du « rêve américain » et de l’archétype héroïque, Stan a observé que la fixation d’Ali Abbasi sur le fait de devenir exceptionnel à tous égards était une ressource précieuse plutôt qu’une obsession.

Il n’est pas américain et ne fait partie d’aucune équipe sportive. Cela m’a frappé : s’il y a des perspectives ou des idées uniques que nous n’avons pas encore envisagées, compte tenu de notre immersion, cela pourrait provenir de quelqu’un en dehors des États-Unis.

Il a également parlé de travailler avec Jeremy Strong, dans le rôle de Cohn.

« Roy Cohn était le diable. Beaucoup de gens disent cela », a-t-il noté.

Stan a toujours eu un grand respect pour Jeremy en raison de sa véritable nature attentionnée. Contrairement à beaucoup d’autres qui prétendent s’en soucier, Jeremy le fait réellement, même lorsque cela ne lui convient pas. Ils se sont rencontrés pour la première fois un mois et demi avant le tournage : à cette époque, Stan essayait de prendre du poids tandis que Jérémie en perdait. Lorsqu’on lui a demandé s’il voulait quelque chose à manger, Stan a demandé un hamburger avec des frites, ce à quoi Jeremy a répondu en commandant un cocktail. Stan, qui ne buvait pas pour le moment, a mentionné que Jeremy non plus. Cependant, Jeremy a souligné qu’il boirait dans le film, comme le montre son rire, se souvient Stan.

Dans nos interactions, Jeremy semblait cohérent avec lui-même habituel. Nos réunions se limitaient au plateau où nous jouions Roy et Donald, ne laissant que peu d’occasions de socialiser en dehors du travail. Je pense que cet arrangement a bien fonctionné pour nous.

Jouer un personnage qui résonne profondément chez tout le monde et qui est inévitable s’est avéré assez difficile, mais incarner un individu authentique, c’est comme maîtriser un instrument de musique, a expliqué l’interprète.

Jour après jour, vous passez des heures à quelque chose de fastidieux et de frustrant, mais d’une manière ou d’une autre, vous devenez plus efficace. La destination est claire, le défi consiste à trouver un moyen d’y parvenir. Cela me rappelle « Apollo 13 », en particulier la partie où ils ont eu du mal à faire entrer une cheville carrée dans un trou rond. Il faut s’adapter et trouver un moyen de s’intégrer même lorsque cela semble difficile.

Comme « The Apprentice » reste une priorité pour lui, Stan s’est également penché sur son interprétation du personnage de Bucky Barnes dans l’univers Marvel.

« Les films d’action sont vraiment durs. Je pense qu’ils ne sont pas assez reconnus. Tom Cruise n’est pas une personne normale, n’est-ce pas ? Je ne sais pas comment il fait ce qu’il fait. Je n’aurais jamais pensé pouvoir jouer le même rôle pendant 15 ans. C’est bizarre, c’est presque comme avoir une seconde vie. Il évolue comme moi, je l’espère, dans la vie.

Il est toujours heureux d’avoir des nouvelles de Marvel.

Recevoir un appel, c’est comme se réveiller le matin de Noël alors que l’on est rempli d’excitation. Il semble que le Père Noël soit bien réel et Marvel nous a offert de nouvelles aventures avec Bucky. Il n’est plus simplement bon ou moralement infaillible à présent ; il est aux prises avec les conséquences de ses actes, tout comme nous le faisons tous dans nos vies.

Depuis que j’ai quitté la Roumanie et plus tard l’Autriche quand j’étais enfant, j’ai parcouru un long chemin. Ma mère, voyant mon talent pour le mimétisme, a pensé : « Il pourrait exceller dans ce domaine. » Elle m’a guidé vers une audition ouverte pour « 71 Fragments of a Chronology of Chance » de Michael Haneke. Si je me souviens bien, j’ai méprisé l’idée au début.

Ce n’est qu’en découvrant une « cave remplie de cassettes VHS » aux États-Unis et en assistant à un atelier de théâtre « après avoir passé de nombreuses années à rêver de devenir astronaute », que les choses se sont améliorées, menant finalement à des partenariats avec des cinéastes estimés. comme Ridley Scott, Darren Aronofsky ou Soderbergh.

Si vous devenez un peu plus accompli, ils le remarqueront. J’ai été assez affirmé dans mon approche. C’est bien d’exprimer ouvertement vos désirs : « J’aimerais collaborer avec vous ». Il n’y a rien de mal à faire savoir aux autres ce que vous voulez », a-t-il ri.

Plus récemment, Stan a fait une apparition remarquée dans le film « A Different Man », remportant un prix à la Berlinale – « Une étape importante dans ma carrière » – mais il est clair que certains admirateurs se souviennent encore de ses performances passées, comme son mandat prolongé dans « Gossip Girl » mettant en scène un personnage à la fois charmant et espiègle.

Parfois, même si certaines personnes font rarement l’expérience de cela, je me retrouve à prendre une tasse de café, seulement pour que quelqu’un prononce doucement mon nom, « Carter Baizen », ce qui ressemble au secret dans des films comme « Fight Club ».

2024-10-12 23:19