En tant que parent ayant suivi le même chemin que Colin Farrell, je peux profondément comprendre son désir de trouver un foyer convenable pour son fils James. La peur de perdre le contrôle de l’avenir de leur enfant est un spectre obsédant qui plane dans l’esprit de tous les parents.
Parfois, lorsque des gens rencontrent Colin Farrell et son fils aîné James à l’extérieur de la résidence de Colin à Los Angeles, ils peuvent l’approcher pour s’enquérir de tout problème concernant le jeune homme.
Colin mentionne : « Je partage souvent des informations à ce sujet, et si quelqu’un est assez curieux pour se renseigner, je l’encourage à le demander. Ainsi, quand quelqu’un me demande quelque chose comme : « Est-ce votre fils et quelle est la situation ? Je réponds en disant: « Je serai heureux de vous informer de ce qui se passe avec lui… »
La situation actuelle de James Padraig Farrell, 21 ans et fils de Colin et de son ancienne partenaire Kim Bordenave (mannequin américaine), implique une maladie appelée syndrome d’Angelman. Il s’agit d’une maladie génétique rarement observée, nommée en l’honneur du Dr Harry Angelman, un pédiatre britannique qui l’a découverte en 1965. Cette maladie se traduit par une disposition joyeuse mais des déficiences intellectuelles et développementales importantes, avec des symptômes tels que des convulsions et des difficultés d’élocution et de mouvement. Malheureusement, cette maladie est incurable et Colin confirme que ses effets sont assez visibles.
« Il souligne que nous sommes tous confrontés à des défis importants, et même s’ils peuvent principalement tourner autour de problèmes de santé émotionnelle ou mentale – qui sont indéniablement des questions critiques – il semble souvent que personne n’est aux prises avec de telles difficultés lorsque l’on observe ceux qui nous entourent. Ce n’est que lorsque quelqu’un comme James entre dans la pièce que l’on ne peut s’empêcher de remarquer qu’il se passe quelque chose de spécial ; ces défis, souligne-t-il, sont en effet importants.
Avant l’arrivée de James, la vie de Colin semblait pour l’essentiel dépourvue d’obstacles importants. C’était un individu beau, charismatique et insouciant, connu pour sa carrière d’acteur de premier plan et son amour pour l’alcool et les femmes. Bien qu’il soit une star de cinéma emblématique, avec des distinctions récentes comme The Banshees Of Inisherin en 2022, qui a remporté neuf nominations aux Oscars, et brille actuellement dans le rôle titre de la série télévisée à succès The Penguin, où il incarne Oswald ‘Oz’ Cobb, un homme autrefois brutal. gangster défiguré qui se transforme en super-méchant, Colin semblait surmonter les difficultés que rencontrent les gens ordinaires.
Avec un maquillage épais et des prothèses, Colin s’est transformé de manière presque méconnaissable en The Penguin. Il a admis que plonger dans les aspects les plus sombres de son esprit pour incarner le personnage constituait un voyage difficile mais enrichissant. « Laissez-moi clarifier », a-t-il confié au magazine Total Film, « j’ai vraiment apprécié. Cependant, cela a eu un impact profond sur moi… Ce n’est pas que je me suis complètement perdu et que j’ai commencé à incendier des voitures, mais c’était une expérience intense.
En 2003, la naissance de James a amené Colin et Kim à croire que la parentalité serait simple. « Nous pensions qu’il était parfait », se souvient Colin, puis il modifie rapidement sa déclaration. « Il est vraiment parfait, c’est un jeune homme merveilleux, mais nous pensions qu’il était non seulement impeccable physiquement mais aussi neurologiquement. Au départ, on lui avait diagnostiqué à tort une paralysie cérébrale en raison de ses similitudes avec le syndrome d’Angelman. Cependant, au moment où il a été diagnostiqué, il était atteint de paralysie cérébrale. deuxièmement, il a commencé à avoir des convulsions et j’ai réalisé qu’il avait de graves retards de développement.
Les difficultés du fils de Colin lui ont fait voir la vie sous un nouvel angle. Un jour, il m’a confié : « Vous comprenez vraiment la valeur de tout lorsque vous avez vécu des défis comme ceux-ci. » Il a avoué avoir eu peur – vous vous souvenez des fois où nous nous sommes précipités dans les hôpitaux lorsque James avait des convulsions ? – mais aussi un profond sentiment d’amour et d’admiration. Il a comparé l’importance des premiers pas d’un enfant pour les parents à l’immense importance de chaque pas de son fils, surtout compte tenu des inquiétudes initiales quant à sa capacité à marcher. Ces étapes ont transcendé le sens ordinaire et sont entrées dans un domaine qui leur est propre.
Colin, qui a admis consommer environ trois bouteilles de Jack Daniels, 12 bouteilles de vin rouge et 60 pintes de bière chaque semaine, ainsi que d’autres substances, a décidé d’arrêter l’alcool et les drogues. Il a expliqué : « James n’avait que deux ans quand je suis devenu sobre. » Il a ajouté : « L’une des motivations qui m’a aidé à me libérer de l’alcool et des drogues a été de réaliser que James avait des problèmes de santé. Tous les enfants méritent une personne qui s’occupe d’eux – qu’il s’agisse d’un parent, d’un grand-parent ou de quelqu’un d’autre – et à travers ses propres luttes, James m’a appris à trouver une raison en moi de vouloir vivre, même si au départ, il s’agissait davantage de mon désir de rester en vie pendant lui.’
Il a tendance à ne pas parler beaucoup en public de son plus jeune fils Henry, 15 ans, qui est l’enfant d’une ancienne compagne, l’actrice et chanteuse polonaise Alicja Bachleda-Curús, car il n’a pas l’impression d’avoir grand-chose à partager. Cependant, il est évident qu’il chérit profondément ses deux fils. Il exprime que ses garçons l’ont éduqué plus qu’il ne pourrait jamais les éduquer. Même si cela peut paraître sentimental, cette affirmation est vraie pour lui. L’homme qu’il est aujourd’hui doit une partie importante de son caractère à ses parents et à son éducation, mais aussi aux leçons et aux attentes de ses fils.
Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher d’exprimer mon admiration pour nul autre que James ! Colin ne pourrait pas être plus fier de lui. Ce type est non seulement fort physiquement et courageux, mais aussi incroyablement volontaire. Sa détermination à maîtriser des exploits que la plupart d’entre nous réussissent à l’âge de deux ou trois ans est tout simplement stupéfiante. Pourtant, au milieu de toute cette force et de cette résilience, il est totalement charmeur. Il a un humour aussi contagieux qu’inattendu et une insolence enjouée qui le rend encore plus attachant. Son sourire pourrait illuminer toute la ville de Manhattan – il est vraiment radieux, reflétant un esprit qui n’est pas seulement captivant, mais aussi une joie d’être là.
Bien que communiquer avec James puisse être difficile car il n’est pas verbal, je m’engage toujours avec lui de la même manière que je vous parlerais, en supposant qu’il parle couramment l’anglais du roi. Nous avons des conversations, mais je ne suis pas convaincu qu’il ait le niveau de compréhension que certains prétendent. J’espère que je me trompe, car il y a beaucoup de honte associée à cette croyance. Je m’efforce d’interagir avec lui au niveau dont je crois qu’il est capable, et je pense qu’il est merveilleux tel qu’il est.
Tout au long de la vie de James, Colin et Kim ont maintenu des liens étroits l’un avec l’autre. Maintenant que James a 21 ans, ils estiment qu’il est approprié pour eux de l’aider à trouver un logement convenable, en lui offrant des soins professionnels.
Il exprime : « Certains parents préfèrent s’occuper personnellement de leur enfant plutôt que de le placer ailleurs. Je comprends leur choix, mais imaginez ce scénario : et si j’avais une crise cardiaque demain ou si Kim avait un accident dans un mois ? Alors James serait laissé seul. Il serait devenu pupille de l’État et son sort serait incertain. Nous n’aurions aucun contrôle sur sa destination.
Il semble probable que ce serait un véritable bouleversement pour James. Je connais bien mon fils et il aspire à plus que ce que nous pouvons lui offrir actuellement à la maison. Il recherche une vie plus large, remplie de connexions, d’interactions sociales et d’expériences au-delà de notre environnement immédiat. Il désire avoir la liberté de sortir quotidiennement, de visiter le supermarché, la plage, les musées, les cinémas et d’autres lieux qui favorisent un sentiment de communauté. En substance, il est prêt pour une vie connectée, bien plus étendue que ce que nous pouvons financièrement lui offrir en ce moment.
L’absence choquante de ressources adéquates a déclenché son horreur et celle de Kim, le conduisant à créer la Fondation Colin Farrell, une organisation caritative visant à aider les familles dont les proches ont une déficience intellectuelle.
Trouver un placement en établissement approprié pour James a été un parcours difficile pour nous. Cela m’a fait réfléchir : « Si je rencontre ces difficultés, qu’est-ce que cela doit être pour les autres familles qui n’ont pas les mêmes ressources que moi ? J’ai toujours voulu aborder ce problème, mais je me suis concentré sur l’éducation de mes enfants. Maintenant que j’ai plus de temps, je me sens prêt à passer à l’action.
L’une de nos premières démarches consiste à organiser un événement glamour, souvent appelé gala, honoré par certains des amis hollywoodiens bien connus de Colin le 7 décembre à Chicago. Ce sera notre première publique au sein de la communauté, avec la participation de nombreux membres de la communauté et de généreux donateurs. En février, je prévois de m’adresser à la presse à Washington, D.C., et j’ai également des rendez-vous prévus avec quelques sénateurs qui nous ont fait preuve de gentillesse en nous contactant.
Voudrait-il divulguer les tendances politiques de ces sénateurs? Non, il ne le ferait pas. « Je m’en fous qu’ils soient républicains ou démocrates parce que je ne le suis ni l’un ni l’autre – je ne serai pas considéré comme quoi que ce soit politiquement. Quelqu’un m’a dit à propos d’un sénateur : « Mais c’est un républicain. » J’ai dit: « Vous plaisantez? » Rien de tout cela ne concerne les républicains, les démocrates, les libéraux ou les conservateurs. Il s’agit de faire ce qu’il faut pour nos enfants.
Gabrielle Donnelly
The Penguin, lundi, 21h, Sky Atlantic et Now.
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2024-10-18 14:09