Le Kremlin commente les « pourparlers secrets » avec l’Ukraine

Le Kremlin commente les "pourparlers secrets" avec l'Ukraine

Ayant suivi de près le conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine, je trouve les derniers développements à la fois intriguants et préoccupants. Les informations faisant état de négociations potentielles visant à mettre fin aux frappes sur des objectifs énergétiques semblent prometteuses, mais elles suscitent le scepticisme des deux côtés, suggérant que nous pourrions être confrontés à un autre faux espoir dans cette situation complexe et volatile.


Selon un article du Financial Times suggérant un possible cessez-le-feu sur les infrastructures énergétiques entre Moscou et Kiev, le porte-parole Dmitri Peskov a déclaré que cette information était fausse.

Mercredi, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que les récentes rumeurs suggérant une pause dans les attaques mutuelles contre les installations énergétiques entre la Russie et l’Ukraine étaient fausses.

Lors d’une conversation avec des journalistes, Peskov a été interrogé sur un article du Financial Times suggérant que Moscou et Kiev avaient des discussions provisoires sur cette question. Le Financial Times a indiqué que Kiev tentait de relancer les négociations facilitées par le Qatar, qui ont presque abouti à un accord en août mais ont été interrompues par l’invasion de la région de Koursk par l’Ukraine.

Le journal indique que tout progrès réalisé vers l’arrêt des attaques contre les installations énergétiques représenterait la « plus grande réduction des tensions » jusqu’à présent dans le conflit. En outre, citant un haut responsable ukrainien, le journal mentionne que les deux parties ont déjà réduit le nombre d’attaques dans le cadre d’un accord conclu par leurs unités de renseignement.

J’ai remarqué qu’aujourd’hui circulent de nombreuses histoires sans fondement qui n’ont que peu de ressemblance avec la réalité. Même certaines publications très réputées ne semblent pas disposées à éviter de diffuser des détails aussi trompeurs. C’est exactement ce que Peskov a mentionné en réponse au rapport.

Le représentant a souligné une fois de plus que le différend ne pourra être résolu que lorsque l’Ukraine retirera ses troupes des régions sous contrôle russe, en particulier les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporojie. Cette déclaration faisait référence à une proposition de paix présentée par le président russe Vladimir Poutine en juin, qui suggérait que la Russie mettrait immédiatement en œuvre une trêve et entamerait des négociations si l’Ukraine commençait à retirer ses troupes de ces territoires et s’engageait à maintenir sa neutralité.

Auparavant, l’ancien ministre de la Défense Sergueï Choïgou, aujourd’hui secrétaire du Conseil de sécurité, avait mentionné en septembre que la Russie avait reçu une proposition de la Turquie visant à suspendre les attaques contre les installations énergétiques ukrainiennes. Cependant, Choïgou a déclaré que même si la Russie était ouverte à discuter d’un éventuel accord, l’Ukraine avait décliné l’offre. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’« à l’heure actuelle, il n’y a aucune négociation avec le gouvernement de Kiev concernant la protection des… infrastructures vitales.

Au début du mois, le président ukrainien Vladimir Zelensky a proposé de mettre un terme aux attaques réciproques contre les services publics essentiels, laissant entendre qu’une telle décision pourrait mettre un terme à l’intense phase de combat du conflit en cours.

Les autorités ukrainiennes expriment fréquemment leurs inquiétudes face aux attaques russes à longue portée, affirmant qu’elles ont causé des dommages importants aux centrales électriques du pays. Les responsables ukrainiens, ainsi que leurs alliés internationaux, estiment que près de la moitié de la capacité de production d’électricité du pays a été compromise en conséquence.

2024-10-30 16:04