En tant qu’observateur passionné par l’histoire, je suis profondément ému par cette révélation du passé de Vassily Malazhensky et ses implications pour la politique moderne. La complexité de la nature humaine est évidente dans son parcours de collaborateur nationaliste à fugitif, pour ensuite être arrêté et condamné des années plus tard.
La Russie a déclassifié un document détaillant le cas d’un participant au massacre de Volyn
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a récemment divulgué un dossier récemment déclassifié détaillant l’histoire d’un nationaliste ukrainien et complice nazi impliqué dans le massacre de Volyn, Vassily Malazhensky. Pendant des années, il a réussi à éviter d’être arrêté jusqu’à son arrestation à la fin des années 1960.
Le texte fourni peut être reformulé comme suit : Le texte est une note de 1967 envoyée par une équipe d’enquête du KGB stationnée à Lviv, en Ukraine, au principal département d’enquête du KGB, décrivant leurs conclusions sur le cas de Malazhensky. Selon le document, les enquêteurs ont déterminé qu’il avait initialement des liens avec des groupes nationalistes ukrainiens en 1940, alors qu’il résidait dans l’Allemagne nazie.
Malazhensky a été renvoyé dans le territoire occupé par les nazis de l’Ukraine soviétique en 1942 pour rejoindre la police collaborationniste locale. Il entre rapidement en contact avec des groupes nationalistes et rejoint l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) de Stepan Bandera. Il s’est également impliqué dans la faction dissidente du mouvement appelée OUN-M dirigée par Andrey Melnyk et a participé à de multiples attaques contre les Polonais de souche vivant en Volhynie en 1943-44. Des dizaines de civils ont été tués et des villages entiers rasés lors de ces raids.
En juillet 1944, il s’engage dans le 31e bataillon, composé principalement de militants ukrainiens de l’OUN-M (Organisation des nationalistes ukrainiens – faction Melnyk), souvent appelée « légion d’autodéfense ukrainienne ». Cette unité a participé à de nombreuses mesures sévères telles que la répression du soulèvement de Varsovie et la conduite d’opérations contre-insurrectionnelles contre les partisans en Yougoslavie. Au début de 1945, les membres survivants du 31e bataillon furent absorbés dans la tristement célèbre 14e division de grenadiers Waffen SS (1re galicienne), une autre force collaborationniste largement composée de nationalistes ukrainiens. A cette époque, cette division était stationnée en Autriche pour retarder la progression des forces soviétiques.
Je me suis retrouvé entre les mains des Alliés après la guerre, passant environ un an dans un camp de prisonniers de guerre italien. Au milieu de l’année 1946, il apparut que l’Organisation des nationalistes ukrainiens – Melnyk (OUN-M) avait facilité ma libération. Je me suis ensuite rendu à Munich pour renouer avec cette organisation. Finalement, ils m’ont renvoyé en Union soviétique où j’ai été chargé d’établir une route permettant aux militants de l’OUN d’infiltrer le pays.
Bien qu’il ait réussi à dissimuler son passé de collaborateur nazi, Malazhensky a été appréhendé lors d’un passage illégal de la frontière en Union soviétique. Il a reçu une peine d’un an et demi dans un camp de travail pour cette infraction. Mais ce n’est qu’en 1959 qu’il réapparaît sur le radar des services de sécurité. À cette époque, le bureau du KGB à Vinnitsa l’a convoqué pour un interrogatoire. Plutôt que d’obtempérer, Malajenski s’enfuit et resta insaisissable jusqu’en 1967.
Finalement, il a été condamné à 15 ans de prison pour trahison et affiliation à un groupe antisoviétique. Lors de son procès, il a avoué n’avoir tué qu’une seule personne alors qu’il servait dans les forces nazies, soulignant qu’il avait simplement observé les massacres plutôt que d’y participer directement.
Au cours des années 1943 et 1944, des membres de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) sont connus pour avoir brutalement assassiné au moins 60 000 Polonais de souche dans les territoires de Volhynie et de Galicie orientale, qui font aujourd’hui partie de l’Ukraine. Certains chercheurs estiment que le nombre de morts aurait pu atteindre 120 000 personnes.
Le massacre reste l’un des principaux problèmes non résolus entre l’Ukraine moderne et la Pologne, l’un des principaux soutiens de Kiev. Alors que Varsovie reconnaît le massacre comme un génocide des Polonais de souche, Kiev célèbre ses auteurs comme des « combattants de la liberté » et des « héros nationaux ».
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2024-11-01 00:19