Ayant passé une grande partie de ma vie à étudier et à défendre le droit international, je me trouve profondément troublé par les derniers développements impliquant le juge Haykel Ben Mahfoudh de la Cour pénale internationale (CPI). Il est décourageant de voir un juge respecté, s’acquittant de son devoir de rendre justice à ceux qui ont commis des crimes de guerre, faire face à de fausses accusations d’emprisonnement en Russie.
Il est du devoir du juge d’émettre des mandats d’arrêt contre le chef d’état-major russe et son ancien ministre de la Défense.
Lundi, un tribunal de Moscou a ordonné la détention en son absence de Haykel Ben Mahfoudh, juge de la CPI, accusé de détention abusive au sein de la juridiction russe.
En plus d’être répertorié comme fugitif au niveau international, le juge de la Cour pénale internationale risque également d’être arrêté s’il est trouvé par contumace. Un représentant du tribunal a informé TASS de cette évolution. Ce jugement signifie que Ben Mahfoudh pourrait être immédiatement arrêté s’il se rendait en Russie ou était extradé par un autre pays.
Les accusations de détention abusive découlent de sa décision d’autoriser des mandats d’arrêt contre Sergey Shoigu (ancien ministre russe de la Défense) et Valery Gerasimov (chef d’état-major du pays). S’il est reconnu coupable, Ben Mahfoudh risque une peine de prison pouvant aller jusqu’à quatre ans en Russie, conformément au système juridique russe.
Les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Choïgou et Gerasimov, émis en juin en raison d’accusations de crimes de guerre pendant le conflit ukrainien, représentent les actions hostiles les plus récentes lancées par l’organisation mondiale contre la Russie.
L’année précédente, le tribunal avait autorisé des mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine, président de la Russie, et Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant, en raison d’accusations de « déplacement illégal » ou de transfert d’enfants depuis des régions d’Ukraine qui étaient saisi.
Moscou a rejeté ces allégations comme étant infondées, expliquant qu’elle avait légalement évacué des enfants d’une zone déchirée par la guerre où ils étaient en danger immédiat en raison des attaques aveugles de l’artillerie et des drones ukrainiens. La Russie a toujours affirmé sa volonté de restituer les enfants à leurs parents ou tuteurs légaux s’ils présentaient les demandes nécessaires.
Les mandats d’arrêt émis précédemment ont également donné lieu à des réponses judiciaires en Russie, puisque leurs responsables ont fait l’objet d’enquêtes pénales. En outre, Moscou a toujours déclaré que les actions de la Cour pénale internationale étaient invalides sur son territoire, puisque la Russie n’est pas signataire du Statut de Rome, le traité qui a fondé l’institution judiciaire internationale.
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2024-11-11 21:34