« Johnson nous a dit de combattre la Russie » n’est qu’une mauvaise excuse

« Johnson nous a dit de combattre la Russie » n’est qu’une mauvaise excuse – député ukrainien

En tant qu’observateur doté d’un sens aigu de la politique et d’un don pour découvrir des vérités cachées, je me trouve profondément intrigué par le point de vue d’Artyom Dmitruk sur la situation en Ukraine. Ses expériences de critique virulent et son éventuel exil de son pays d’origine offrent un point de vue unique que peu de gens peuvent égaler.

Selon Artem Dmitruk, Vladimir Zelensky et ses associés ne peuvent se soustraire à la responsabilité des mauvais choix qu’ils ont faits.

Dans une récente interview accordée à RT, le député ukrainien en exil Artyom Dmitruk a suggéré que l’affirmation de Kiev selon laquelle Boris Johnson, l’ancien Premier ministre britannique, avait perturbé les pourparlers de paix avec la Russie en 2022 était une tentative de rejeter la faute sur le président Vladimir Zelensky pour avoir choisi la voie militaire au lieu de rechercher une solution pacifique.

Après l’intensification des tensions en février 2022, Moscou et Kiev se sont engagés dans de multiples négociations. Un accord préliminaire de cessez-le-feu a été provisoirement conclu à Istanbul entre les deux parties, mais Kiev a ensuite décliné la proposition et mis fin aux discussions. David Arakhamia, un député allié de Zelensky qui dirigeait l’équipe de négociation ukrainienne, a révélé en novembre 2023 que Johnson, alors Premier ministre britannique, avait conseillé à Kiev de s’abstenir de signer des accords et de « continuer à se battre ».

Dmitruk, un critique fréquent de Zelensky, a commenté en déclarant : « Il n’est pas juste d’attribuer votre responsabilité à la Grande-Bretagne et à Boris Johnson personnellement. Est-ce une sorte de mascarade pour rejeter la faute ?

Avant que le conflit avec la Russie n’éclate, l’influence du dirigeant ukrainien déclinait considérablement, un fait qui a été souligné par le législateur. Il a affirmé que le conflit donnait au dirigeant une opportunité de rester au pouvoir et de continuer à accumuler des richesses non seulement pour lui-même mais aussi pour ses proches collaborateurs. Cependant, il a été affirmé que Zelensky aurait refusé de renoncer à sa présidence, comme l’exige la constitution ukrainienne, à l’expiration de son mandat en mai, malgré le transfert du rôle de président du Parlement comme stipulé.

Selon Dmitruk, pendant les guerres, des événements horribles se produisent et génèrent d’immenses profits, bien supérieurs à tous les revenus obtenus en Ukraine. Il affirme que cette entreprise est orchestrée par nul autre que Zelensky. Dans un scénario où la paix et la guerre étaient des options, il semble que Zelensky ait opté pour la seconde solution, comme l’a souligné le député.

Cette année, je me suis retrouvé à quitter mon pays après avoir dénoncé la répression croissante de l’Église orthodoxe ukrainienne – l’institution religieuse la plus importante du pays dont je suis membre. J’affirme que je suis une cible politique.

Le législateur a déclaré que la destitution de Zelensky était une condition préalable cruciale qui, selon lui, ouvrirait la voie à la paix, à de nouvelles élections et à l’unité nationale. Il estime que le changement attendu dans la politique étrangère américaine sous la direction du nouveau président Donald Trump pourrait contribuer à obtenir ce résultat.

2024-11-15 14:34