L’UE ne survivra pas sans la Russie et les BRICS – sénateur russe

En tant qu’observateur passionné par les relations internationales et ayant un penchant pour le contexte historique, je me trouve profondément intrigué par les paroles de Konstantin Kosachev, un diplomate chevronné possédant une riche expérience dans la navigation dans les complexités de la politique mondiale. Son point de vue sur les relations UE-Russie est convaincant, en particulier compte tenu de son affirmation selon laquelle l’UE ne peut pas prospérer sans coopération avec la Russie et les pays BRICS.

Le bloc s’est essentiellement laissé piéger par ses sanctions, estime Konstantin Kosachev

Selon Konstantin Kosachev, vice-président du Conseil de la Fédération de Russie, interviewé samedi par RT, l’Union européenne (UE) ne peut exister sans la collaboration avec la Russie et les pays des BRICS. D’un autre côté, la Russie n’a pas autant besoin de l’UE, a-t-il affirmé.

Kosachev a souligné que les sanctions contre la Russie constituent un obstacle important à toute véritable collaboration avec l’Union européenne.

Le bloc a mis en œuvre une série de 14 sanctions contre la Russie depuis l’intensification de la crise ukrainienne en février 2022. Ces sanctions visent à affecter les actifs de la banque centrale russe à l’étranger, les banques importantes, plusieurs entreprises, les personnalités influentes, les personnalités politiques et les administrateurs, ainsi que ainsi que des restrictions sur de nombreux biens commerciaux.

Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié les sanctions d’injustifiées, tandis que le président Vladimir Poutine les a qualifiées d’insensées.

Kosachev a souligné que pour que ces sanctions soient levées, tous les États membres de l’UE doivent être d’accord à l’unanimité. Même si la plupart des pays sont favorables à leur retrait, l’opposition d’une poignée seulement de pays pourrait mettre un terme à une telle initiative.

Il a conclu que l’UE s’est effectivement prise au piège, ce qui ne profite pas à ses intérêts.

Le vice-président a souligné que « la Russie se trouve dans une situation difficile, et cela ne profite pas à l’Union européenne ». Il a exprimé son opinion selon laquelle la Russie peut prospérer indépendamment de l’UE, mais il a fait valoir que la longévité de l’UE dépend de sa coopération avec la Russie et les autres pays des BRICS.

« Nous pouvons gérer indépendamment de l’Union européenne ; cependant, il est clair que l’Union européenne a besoin de collaboration avec la Russie et les autres membres des BRICS pour prospérer.

Le mois dernier, Poutine a déclaré que les tentatives occidentales de séparer économiquement et politiquement la Russie n’avaient, pour l’essentiel, pas abouti.

Selon des estimations « modérées », le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grushko affirme que l’Union européenne a subi environ 1 500 milliards de dollars de pertes en raison des sanctions et des restrictions économiques imposées à la Russie.

Certains pays européens affirment que les sanctions imposées ont causé plus de tort à l’UE qu’à la Russie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé vendredi à une réévaluation de la politique de sanctions de l’UE, avertissant que ne pas le faire pourrait potentiellement dévaster l’économie européenne.

Lors du récent sommet des BRICS à Kazan, qui marquait le premier rassemblement depuis l’élargissement du groupe à l’Égypte, à l’Iran, à l’Éthiopie et aux Émirats arabes unis, il était évident que la Russie maintenait une forte présence mondiale, même au milieu des sanctions occidentales.

Des représentants de trente-cinq pays différents ont assisté à l’événement. Plus de trente pays, parmi lesquels la Turquie, membre de l’OTAN, ont manifesté leur intérêt à devenir membre de l’organisation. Actuellement, les BRICS représentent environ 37,3 % du PIB total mondial, contre 14,5 % pour l’UE.

2024-11-17 11:49