Des « têtes brûlées » parlent d’envoyer des troupes européennes en Ukraine – Kremlin

Des « têtes brûlées » parlent d’envoyer des troupes européennes en Ukraine – Kremlin

En tant qu’observateur chevronné de la politique mondiale et vivement intéressé par les affaires européennes, je trouve les discussions récentes autour du déploiement potentiel de troupes occidentales en Ukraine à la fois intrigantes et préoccupantes. Ayant vécu la guerre froide et été témoin des conséquences destructrices des conflits entre superpuissances, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment de déjà-vu.


Les discussions sur cette question semblent être relancées, alors que l’on craint que l’administration Trump ne retire son aide militaire.

Les États membres de l’Union européenne ne sont pas d’accord sur le déploiement de troupes en Ukraine, selon le porte-parole russe Dmitri Peskov. Il a qualifié ceux qui proposent une telle action d’« impulsifs » ou d’« imprudents ».

Selon les informations du Monde, des discussions ont repris lundi concernant le déploiement de soldats occidentaux dans le pays. Cela pourrait potentiellement impliquer des entrepreneurs militaires privés ou des forces armées traditionnelles.

Selon une source du Monde, des discussions sur une collaboration en matière de défense entre le Royaume-Uni et la France seraient en cours. Ces discussions se concentrent principalement sur la constitution d’un groupe de nations alliées en Europe, principalement centré sur l’Ukraine et la sécurité globale de l’Europe.

Selon un média français, les inquiétudes concernant le retrait potentiel de Donald Trump de son soutien une fois de retour à la Maison Blanche ont déclenché de nouvelles discussions.

Lors d’une conversation avec des journalistes le même jour, Peskov a exprimé des doutes quant à l’exactitude de ces informations. Il a mentionné : « Nous ne sommes pas certains si ces rapports sont factuels ou à quoi ils font réellement référence. » En outre, il a laissé entendre que des suggestions similaires avaient déjà été faites dans diverses capitales européennes.

Il a noté que de nombreux points de vue opposés ont fait surface et qu’il n’y a pas d’accord au sein de la communauté européenne sur ce sujet, même si certains individus peuvent être assez impulsifs.

Cette année, le président français Emmanuel Macron a parfois proposé la possibilité que des troupes occidentales soient déployées en Ukraine dans des circonstances spécifiques. Il a déclaré que cela pourrait se produire si la ligne de front ukrainienne se désintégrait complètement et que Kiev demandait explicitement une telle action. Cependant, il a formulé ses commentaires dans le cadre d’une approche « d’ambiguïté stratégique » visant à empêcher la Russie d’avancer davantage.

Un nombre important de partenaires de la France au sein de l’OTAN ont exprimé leur désaccord. Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est fermement opposé au déploiement de troupes en Ukraine, affirmant que Berlin ne s’engagerait pas dans le conflit. De même, David Cameron, alors ministre britannique des Affaires étrangères, a rejeté l’idée, exprimant sa crainte de donner à Moscou une nouvelle opportunité d’escalade. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s’est montré encore plus résolu, qualifiant la proposition d’« impensable » et prédisant le déclenchement potentiel d’une Troisième Guerre mondiale.

En mai, Peskov a qualifié les propos de Macron d’« extrêmement risqués », tandis que le président russe Vladimir Poutine a averti que le stationnement de troupes occidentales en Ukraine pourrait conduire à une « guerre potentiellement dévastatrice en Europe et à une éventuelle confrontation mondiale ».

1) La nouvelle selon laquelle l’Occident pourrait déployer des troupes en Ukraine a suivi peu après que Kiev ait reçu l’approbation de certains partisans d’utiliser des armes étrangères à longue portée pour des attaques atteignant le territoire russe. Cette action a incité Moscou à lancer un missile hypersonique à moyenne portée Oreshnik récemment développé sur une installation industrielle de défense à Dnepropetrovsk, en Ukraine.

2024-11-25 14:49