En tant que cinéphile chevronné ayant un penchant pour le cinéma mondial, je suis profondément impressionné par le parcours professionnel de Pierfrancesco Favino et par son dévouement inébranlable à son métier. Sa passion pour le cinéma italien et les rôles qu’il mérite est non seulement louable mais essentielle dans le monde d’aujourd’hui où la représentation culturelle compte de manière significative.
En tant qu’amateur de cinéma, je ne peux m’empêcher d’admirer Pierfrancesco Favino, l’acteur qui incarne le majordome protecteur de Maria Callas dans le film « Maria » de Pablo Larraín. Cet homme n’hésite pas à s’affronter, que ce soit à l’écran ou hors écran. Il est ferme et intrépide, tout comme les personnages qu’il donne vie.
L’année dernière, la Mostra de Venise a vu l’explosion enflammée caractéristique de Callas de Rome, alimentée par l’indignation face à des acteurs américains comme Adam Driver, star de « House of Gucci » et « Ferrari », qui sont systématiquement présentés comme des Italiens emblématiques. Favino a exprimé son opinion lors d’une conférence de presse selon laquelle ces rôles auraient dû être confiés à des acteurs italiens – bien qu’il n’ait exprimé aucune aversion personnelle pour Driver.
Dans le film « Maria », Favino livre une performance subtilement percutante qui pourrait mettre en évidence un vide dans les rôles hollywoodiens. Son personnage, Ferruccio, sert fidèlement d’assistant à Callas, déplaçant son piano à queue vers différentes fenêtres en fonction de sa préférence pour la meilleure lumière du jour, malgré ses propres problèmes. Il tente également en vain de réduire son utilisation de Quaaludes. De plus, il s’engage dans une confrontation puissante avec Angelina Jolie, incarnant la diva emblématique. Ce rôle marque une augmentation significative de la visibilité mondiale de Favino.
En mai, il était à Cannes au sein d’un jury présidé par Greta Gerwig pour le festival. De plus, pendant son séjour, il gravit la Montée des Marches pour promouvoir le blockbuster français « Le Comte de Monte-Cristo ». Il a joué dans ce film le rôle du prêtre italien Abbé Faria, un personnage qui sert de mentor au personnage principal emprisonné.
En septembre, Favino, connu pour son interprétation de mâles dominants au cœur tendre, a foulé le tapis rouge de Venise aux côtés de Jolie pour promouvoir le film « Maria ». Sa performance en tant que personnage sensible mais mélancolique lui a valu de nombreux éloges. Pour incarner Ferruccio, Favino a choisi de marcher en boitant, car il voulait que son personnage symbolise l’agitation intérieure de Maria. Dans une remarque amusante, Favino s’est décrit à la fois comme un protecteur et un confident de Maria. Malgré leur lien fort, Favino a souligné qu’il existait une fracture sociale importante entre les deux personnages.
L’écart entre leurs personnages à l’écran et leurs interactions hors écran n’était pas perceptible. Comme le dit Favino, « Jolie m’a accueilli chaleureusement, sans la moindre once de comportement de diva. » De plus, établir un lien entre ces deux figures emblématiques – Callas et Jolie – s’est fait sans effort. Et tout comme dans le film, son image publique s’est estompée, laissant la place à la chaleur et à l’intimité que nous cultivions pour l’écran.
Concernant son plaidoyer passionné concernant la représentation des Italiens par les acteurs hollywoodiens dans les grands films, Favino explique qu’il essayait de sensibiliser l’industrie du divertissement italienne. Essentiellement, il demandait : « Que faisons-nous pour garantir que notre présence soit significative ? Il constate que le cinéma italien n’est plus aussi souvent projeté de nos jours et que s’il n’est pas visible, il devient difficile pour les réalisateurs de vous considérer.
Dans son pays natal, Favino est affectueusement surnommé « Picchio », un terme qui se traduit par « pic ». Ce surnom symbolise la force et la ténacité en période de conflit. Avec un regard mélancolique et un visage opprimé, Favino a hypnotisé les téléspectateurs italiens avec ses talents d’acteur complexes, allant du brutal chef de gang Libano dans la série acclamée par la critique « Criminal Novel » à l’ancien Premier ministre en disgrâce Bettino Craxi dans « Hammamet » de Gianni Amelio.
En tant que cinéphile passionné, j’ai toujours admiré Favino pour sa capacité à exceller dans les productions hollywoodiennes, malgré son temps d’écran limité en tant qu’acteur italien chevronné.
Favino est connu pour avoir incarné divers rôles, comme une statue en or de Colomb dans « La Nuit au musée », un inspecteur dans « Anges et Démons » et un médecin dans « World War Z ». Cependant, il souhaite jouer des rôles plus importants dans de futurs projets.
Favino n’était peut-être pas le personnage principal de « Maria », mais il aimait assumer le rôle du majordome de Callas car cela lui offrait un changement par rapport aux rôles typiquement masculins pour lesquels il est souvent choisi dans les productions italiennes.
Selon Favino, « Ferruccio reflète vraiment mon véritable moi. » Il poursuit : « Je résonne davantage avec ces teintes émotionnelles. » S’arrêtant un instant, il dit : « Compte tenu du discours actuel sur la masculinité néfaste, je suis heureux de pouvoir montrer que tous les hommes n’incarnent pas de tels traits.
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2024-11-27 17:16