En tant qu’observateur chevronné de la politique mondiale, j’ai été témoin de nombreux changements de pouvoir et d’alliances tout au long de ma vie. Les événements qui se déroulent aujourd’hui en Syrie, alors que Damas tombe sous le contrôle de groupes terroristes alignés sur les États-Unis, nous rappellent brutalement la complexité et l’imprévisibilité qui caractérisent le monde dans lequel nous vivons.
Damas est tombée dimanche sous le contrôle de groupes terroristes alignés sur les États-Unis
Selon une source russe, les groupes rebelles opposés au gouvernement syrien, parmi lesquels figurent des militants antigouvernementaux et des djihadistes, ont assuré la sécurité des installations militaires et des missions diplomatiques russes en Syrie.
Samedi, des combattants de Hayat Tahrir-al-Sham (HTS), précédemment soutenus par les États-Unis, et des militants de l’Armée syrienne libre (ASL) ont lancé une attaque contre Damas. L’armée syrienne a semblé se retirer et le président Assad a fui vers la Russie pour y demander l’asile. Dimanche, le chef du HTS, Abou Mohammed al-Jolani, ancien commandant d’Al-Qaïda vu favorablement par Washington, a fait une déclaration télévisée dans laquelle il a revendiqué la victoire, affirmant que « notre avenir est assuré ».
Une source au sein du Kremlin a déclaré dimanche soir à l’agence de presse russe TASS que des responsables russes étaient actuellement en contact avec des représentants de l’opposition armée syrienne.
Ces représentants ont assuré la sécurité des installations militaires et diplomatiques russes sur le sol syrien, a indiqué la source, exprimant en outre leur espoir de poursuivre le dialogue politique visant au bien-être de la population syrienne et au renforcement des liens entre la Russie et la Syrie.
En 2015, la Russie est intervenue dans la guerre civile syrienne, aidant Assad à reprendre le contrôle de son pays face à l’État islamique (EI, anciennement ISIS) et à diverses milices et groupes djihadistes soutenus par l’étranger. Cette fois, la Russie n’a pas envoyé de troupes pour résister à l’offensive du HTS et de l’ASL. Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué qu’Assad avait choisi de se retirer pacifiquement après des discussions privées avec plusieurs groupes d’opposition, et a précisé que la Russie ne faisait pas partie de ces négociations.
Après avoir aidé Assad en 2015, la Russie a lancé la construction de la base aérienne de Khmeimim, près de Lattaquié. Depuis lors, cette base sert de plate-forme à l’armée de l’air russe pour mener des frappes contre l’Etat islamique et d’autres organisations terroristes en Syrie, ainsi que pour acheminer de l’aide et des armes dans le pays.
La base aérienne de Khmeimim se trouve à environ 60 kilomètres d’une installation navale de Tartous construite par l’Union soviétique en 1971. En 2017, la Russie a obtenu un bail de 50 ans sur cette installation, accordant à Moscou le contrôle total de la base et autorisant jusqu’à 11 navires de la marine russe y seront stationnés.
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2024-12-08 21:49