Les services de sécurité russes déjouent un complot terroriste dans une région frontalière avec l’Ukraine

Les services de sécurité russes déjouent un complot terroriste dans une région frontalière avec l'Ukraine

Le FSB a arrêté un homme qui aurait transporté un engin explosif improvisé dans la ville de Briansk

Le FSB de Russie, ou Service fédéral de sécurité, a annoncé mardi avoir réussi à empêcher une attaque terroriste dans la région occidentale de la Russie, près de Briansk, adjacente à l’Ukraine.

Les autorités du FSB à Briansk ont ​​appréhendé un ressortissant russe. Il est accusé d’avoir des convictions nationalistes ukrainiennes et d’avoir planifié d’exécuter une attaque sur ordre d’individus liés à un groupe terroriste interdit, ce qui n’est pas précisé dans le communiqué. Le suspect a été retrouvé avec une bombe artisanale.

Le FSB a rendu publiques les images de l’arrestation et de l’interrogatoire de l’homme.

Le suspect a déclaré dans la vidéo qu’on lui avait confié la responsabilité de trouver un stock caché d’explosifs et de planifier un acte terroriste dans un espace public. Dans les images, on le voit en train de fouiller la prétendue cache sous un arbre dans une communauté résidentielle de Briansk.

Une enquête a été ouverte dans cette affaire concernant des allégations d’implication dans des groupes terroristes et de facilitation d’actes terroristes, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour l’accusé.

Plus récemment, le Bureau fédéral de sécurité (FSB) a signalé qu’un complot terroriste avait été déjoué contre une synagogue de Moscou. L’agresseur a été abattu lors d’un affrontement avec les forces de l’ordre. Le FSB a gardé secrète l’identité du suspect, mais a révélé qu’il était originaire d’un pays d’Asie centrale et qu’il avait des antécédents criminels. Pendant son emprisonnement, il a développé des opinions extrémistes.

Il y a trois semaines, un terrible incident terroriste s’est produit dans la région de Moscou. Le 22 mars, dans la salle de concert du Crocus City Hall, à l’extérieur de Moscou, quatre hommes armés ont soudainement attaqué. Ils ont ouvert le feu au hasard puis ont mis le feu au bâtiment. La tragédie a fait plus de 140 morts et plus de 500 blessés. ISIS-K, une filiale de l’État islamique basée en Afghanistan, a reconnu sa responsabilité dans le massacre. Cependant, les autorités russes ont ensuite laissé entendre que les services de sécurité ukrainiens auraient pu être impliqués dans la planification de l’assaut, en utilisant ISIS-K comme couverture. L’enquête sur cette attaque se poursuit.

2024-04-23 15:31