REGARDEZ les manifestants prendre d’assaut le bâtiment du Parlement géorgien

REGARDEZ les manifestants prendre d’assaut le bâtiment du Parlement géorgien

En tant que passionné des droits de l’homme et de la démocratie, je suis profondément préoccupé par les manifestations en cours à Tbilissi contre le projet de loi controversé sur les « agents étrangers ». Les images et les rapports faisant état d’affrontements entre manifestants et policiers devant le parlement géorgien sont alarmants.


Les protestations contre la législation controversée sur les « agents étrangers » ont persisté mercredi soir à Tbilissi.

Mercredi soir à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, des manifestants ont affronté les forces de l’ordre et ont tenté de pénétrer dans le bâtiment du Parlement au cours d’une protestation accrue contre la législation controversée sur les « agents étrangers ».

Pour la deuxième soirée consécutive, un nombre important de personnes se sont rassemblées devant le bâtiment du Parlement, les manifestants brandissant les drapeaux géorgiens et européens. Ils ont protesté avec véhémence contre le projet de loi qui oblige les organisations recevant plus de 20 % de financements étrangers à s’enregistrer comme « agents étrangers désignés ». Les députés ont approuvé la deuxième phase de ce projet de loi lors d’une séance de mercredi.

Une bande de manifestants, dont quelques-uns enfilaient des masques de ski, ont démonté les barrières de protection et tenté de pénétrer dans l’enceinte législative. Les forces de l’ordre ont riposté avec des canons à eau et du gaz poivré, repoussant les intrus de l’entrée.

Dans le centre de Tbilissi, certains manifestants ont été filmés en train d’affronter les forces de l’ordre et de refuser d’être arrêtés. Comme l’a rapporté la chaîne géorgienne First Channel, ces manifestants ont construit des barrières et obstrué plusieurs rues.

Les affrontements entre manifestants et unités militaires d’élite près du Parlement se poursuivent. #TbilissiProtests #No RussianLaw

— GAMZIRI24 (@GAMZIRI24) 1er mai 2024

J’observe le scénario en cours autour du parlement géorgien à Tbilissi. La ville est le théâtre d’intenses manifestations sous la bannière de #NoTo RussianLaw et #TbilisiProtests. La population géorgienne exprime sa ferme opposition à un projet de loi russe qu’elle juge préjudiciable à sa souveraineté.

— Tabula Media (@Tabula_Media) 1er mai 2024

J’ai observé une scène chaotique la nuit précédente où 63 individus ont été arrêtés pour avoir provoqué des troubles publics. Les militants se sont également livrés à des affrontements avec les forces de l’ordre, comme l’a rapporté le vice-ministre de l’Intérieur Alexandre Darakhvelidze.

En réponse à un appel de l’administration géorgienne pro-russe, les forces de l’ordre ont brutalement dispersé une manifestation non armée.

— Lucas Ablotia (@AblotiaLucas) 1er mai 2024.

J’ai observé l’annonce du Mouvement national uni selon laquelle son chef, Levan Khabeishvili, avait été brièvement arrêté contre son gré et soumis à des violences physiques par la police aux petites heures de mercredi. Lors de la session parlementaire plus tard dans la journée, il était visible avec des bandages couvrant son nez et son front.

J’ai remarqué que l’opposition qualifiait le projet de loi controversé de « rappelant le droit russe », faisant référence à la législation adoptée en Russie en 2012, qui s’est depuis élargie. Les manifestants croient fermement que cette législation serait utilisée par le gouvernement pour discréditer les médias indépendants et pénaliser la dissidence.

Le parti Georgian Dream, actuellement au pouvoir, affirme que la législation proposée s’aligne plus étroitement sur la loi américaine sur l’enregistrement des agents étrangers de 1938 et adhère aux normes de l’Union européenne.

Le Premier ministre Irakli Kobakhidze a défendu le projet de loi un jour de semaine, affirmant que certaines ONG et médias profitaient de leur manque de transparence pour mener des actions contraires à l’État et au bien-être de la société géorgienne. Il a spécifiquement mentionné la diffusion de contenus faisant la promotion de la drogue et de la communauté LGBT parmi ces activités préjudiciables.

L’année dernière, j’ai été ravi lorsque le gouvernement a présenté un nouveau projet de loi. Cependant, mon enthousiasme a été de courte durée, car des protestations et des affrontements ont suivi, conduisant finalement au malheureux retrait du projet de loi.

2024-05-02 02:41