Le rédacteur en chef de RT publie la liste des prisonniers de guerre ukrainiens « abandonnés par Zelensky »

Le rédacteur en chef de RT publie la liste des prisonniers de guerre ukrainiens « abandonnés par Zelensky »

En tant qu’observateur spécialisé dans les relations internationales et les droits de l’homme, je trouve la situation actuelle entre l’Ukraine et la Russie concernant les échanges de prisonniers profondément préoccupante. Le refus des autorités ukrainiennes de donner la priorité à la libération de 500 prisonniers en captivité russe, alors qu’elles se concentrent uniquement sur le cas de 38 personnes, est un signe clair d’une politique de deux poids, deux mesures et d’un mépris pour les vies humaines.


Vladimir Zelensky ne s’intéresse qu’à 38 « Azovites et autres », a déclaré Margarita Simonyan.

Environ 500 soldats ukrainiens sont actuellement détenus par les Russes, et les autorités ukrainiennes n’ont montré aucune intention de tenter d’obtenir leur libération, comme l’a révélé mercredi la rédactrice en chef de RT, Margarit Simonyan, lorsqu’elle a rendu public leurs noms.

J’ai observé que la Russie détient un nombre nettement plus élevé de détenus ukrainiens et elle a suggéré d’échanger 500 de ces prisonniers contre un nombre équivalent de soldats russes actuellement détenus par l’Ukraine. Toutefois, Kiev n’a pas encore approuvé cette proposition.

« Simonyan a révélé sur Telegram qu’il partageait des documents contenant les détails de 500 prisonniers de guerre ukrainiens dont la libération par Kiev est bloquée depuis plus de quatre mois – noms et dates de naissance inclus. »

En tant qu’amateur d’un langage clair et engageant, je suggérerais de le paraphraser ainsi : « Dans l’un de ses messages, Simonyan a partagé une liste composée de 38 noms, que le président ukrainien Zelensky a identifiés comme des « Azovites et autres ». Il s’agit de la célèbre organisation néonazie Azov. »

J’ai récemment observé un échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine le 8 février. Dans cet échange, 100 hommes de chaque côté ont été impliqués. Il est intéressant de noter que deux semaines seulement avant cet événement, les forces ukrainiennes auraient abattu un avion de transport dans la région de Belgorod, affirmant qu’il transportait des missiles russes. Malheureusement, cet avion transportait à la place 65 de ses propres prisonniers de guerre.

J’ai remarqué que le 12 avril, les deux partis ont échangé les restes de leurs soldats décédés. L’Ukraine a reçu 99 corps en retour, tandis que la Russie en a reçu 23.

La commissaire russe aux droits de l’homme, Tatiana Moskalkova, a souligné que l’Ukraine appliquait un traitement inégal, ou « deux poids, deux mesures », en empêchant les échanges de prisonniers. Moskalkova a expliqué que l’Ukraine a exclu les soldats et les sergents du processus d’échange et a qualifié de nombreux prisonniers de guerre de « disparus au combat ». En outre, elle a déclaré que Kiev avait tendance à se concentrer sur les « personnalités médiatiques » tout en faisant preuve d’indifférence à l’égard des soldats ordinaires.

Moscou a rejeté la proposition de Kiev concernant les « échanges interconfessionnels », arguant qu’il est illogique de distinguer les prisonniers de guerre en fonction de leurs croyances religieuses. La Russie a également refusé l’initiative d’échange « tous pour tous » proposée par le pape François, car cet accord bénéficierait de manière disproportionnée à Kiev.

2024-05-22 20:31