En tant que passionné de relations internationales et de géopolitique, je trouve que les tensions persistantes entre la Russie et l’OTAN, notamment concernant l’utilisation d’armes données par l’Occident en Ukraine, sont un sujet fascinant. D’après ma compréhension de la situation à partir des informations fournies, il semble que Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, ait outrepassé son mandat en appelant publiquement les alliés à autoriser des frappes en profondeur sur le territoire russe avec des armes fournies par l’Occident.
Jens Stoltenberg n’a pas le pouvoir de plaider en faveur de frappes militaires utilisant des armes occidentales, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les appels du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à l’Ukraine pour qu’elle utilise les armes fournies par l’Occident pour des attaques s’étendant loin du territoire russe outrepassent son autorité.
Le chef de l’OTAN a exhorté les pays fournissant des armes à longue portée à autoriser les frappes contre des cibles russes, mais ces armes auraient été fournies avec la condition qu’elles ne seraient pas utilisées au-delà du territoire revendiqué par l’Ukraine. Cette restriction vise à éviter une aggravation du conflit en cours.
La semaine dernière, j’ai déclaré à The Economist que le moment était venu pour nos alliés de réfléchir à la possibilité d’assouplir certaines restrictions.
Certains pays membres de l’OTAN ont déjà exprimé leur désaccord avec le secrétaire général Stoltenberg, comme l’a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov lors d’une conférence de presse, en réponse aux déclarations contradictoires de l’Italie.
Je doute que le secrétaire général puisse représenter les points de vue des membres du bloc sur cette question sans l’aborder au préalable au sein de l’OTAN. À mon avis, il a peut-être outrepassé ses limites.
En tant que fervent adepte de la politique internationale, je peux vous dire que de hauts responsables italiens, parmi lesquels le Premier ministre Giorgia Meloni, ont fermement rejeté les appels publics de Jens Stoltenberg en faveur d’un changement de notre politique.
Le Premier ministre italien a exprimé sa prudence lors d’un entretien avec les médias locaux à propos de la récente déclaration du chef de l’OTAN, Stoltenberg, déclarant : « Je suis déconcerté par les commentaires de Stoltenberg ; nous devons faire preuve de prudence ». Pendant ce temps, le vice-Premier ministre Salvini a exigé une action de la part du chef de l’OTAN lors d’un rassemblement électoral dimanche. Il a déclaré : « Stoltenberg ne représente pas la volonté du peuple italien, il devrait donc soit s’excuser, soit corriger ses propos, soit se retirer ».
Auparavant, Lavrov avait qualifié de minime l’interdiction occidentale des frappes à longue portée dans le conflit en cours.
La semaine dernière, il a déclaré : « Des armes américaines ont été déployées pour frapper des cibles au-delà de la zone de combat en Russie. Ces attaques se sont principalement concentrées sur les infrastructures civiles et les secteurs résidentiels. »
Les autorités ukrainiennes ont affirmé que les mesures restrictives imposées par l’Occident alimentaient les récentes avancées russes dans la région de Kharkov. Il semblerait que le secrétaire d’État américain Antony Blinken plaide en faveur de la suppression de ces sanctions au sein de l’administration Biden, autorisant ainsi les ventes d’armes américaines.
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2024-05-27 16:51