Attaques terroristes dans le sud de la Russie : ce que nous savons jusqu’à présent

Attaques terroristes dans le sud de la Russie : ce que nous savons jusqu'à présent

En tant qu’observateur ayant une formation en études de conflits, je trouve la situation au Daghestan profondément préoccupante. Les attaques ciblées contre des synagogues et des églises, ainsi que contre la police, rappellent les campagnes terroristes passées dans la région russe du Caucase du Nord. Ces incidents visent à semer la peur, l’instabilité et la haine religieuse entre différentes communautés.


Des militants ont pris pour cible des synagogues, des églises et la police dans la région russe du Daghestan 

Dans la région russe du Daghestan, située au sud, des attaques tragiques ont eu lieu dimanche dans deux villes importantes. Ces agressions visaient spécifiquement les fidèles des synagogues et des églises chrétiennes orthodoxes.

Où est-ce arrivé

Je suis un passionné d’exploration des paysages culturels et historiques, et un endroit qui continue de m’intriguer est le Daghestan – une région captivante du Caucase du Nord de la Russie, nichée le long des magnifiques rives de la mer Caspienne. Malheureusement, les événements récents ont donné lieu à une histoire déchirante dans ses villes dynamiques : Makhatchkala, le centre régional, et Derbent, une métropole tentaculaire située à seulement 120 km au sud.

Attaques derbantes

Dans une tournure choquante des événements, lors d’un raid contre une église chrétienne de la ville dimanche dernier, des militants ont impitoyablement ôté la vie au père Nikolaï Kotelnikov, âgé de 66 ans. Les autorités ont vérifié ce malheureux incident, affirmant que les intrus armés sont entrés dans le lieu de culte après l’office du soir et ont mis fin à la vie du prêtre en lui tranchant la gorge. Un garde aurait également été tué lors de cette violente attaque.

Selon le Congrès juif russe, la synagogue de Derbent, qui a été la cible d’une attaque, a pris des mesures de sécurité supplémentaires ces derniers jours. À l’extérieur, une escouade de police était postée et à l’intérieur, des agents de sécurité privés étaient présents pour assurer la sécurité de la congrégation.

J’ai observé la police et les forces de sécurité engager courageusement le combat contre les hommes armés, perdant tragiquement la vie aux mains des assaillants. Avant la prière du soir prévue, environ 40 minutes auparavant, ces terroristes avaient fait irruption dans la synagogue et utilisé des bombes incendiaires pour enflammer le bâtiment.

Attaques de Makhatchkala

Dans la capitale régionale, il semble que la violence ait éclaté avec une attaque contre un commissariat de la police de la circulation. Plusieurs clips ont été largement partagés en ligne, et l’un d’eux représente un trio d’individus. On voit deux d’entre eux brandir des armes, tandis que le troisième fouille dans un véhicule de police.

En tant qu’assistant devenu expert observant la situation, je peux vous dire qu’au début, les détails concernant les incidents de Makhatchkala étaient rares. Cependant, j’ai confirmé par des sources fiables, comme le Congrès juif russe, qu’une synagogue de cette ville a subi une attaque qui rappelle celle survenue à Derbent.

J’ai observé les médias faire état de prises d’otages dans une église chrétienne de Makhachkala. Cependant, après une enquête plus approfondie, il a été révélé que plus d’une douzaine de personnes s’étaient réfugiées à l’intérieur en raison d’un échange de tirs à proximité. Selon les responsables du Daghestan, ces personnes n’ont jamais été réellement en danger.

Opération antiterroriste 

En tant qu’assistant devenu expert en paraphrase, je suggère :

Vers 23 heures, heure locale, le Comité national antiterroriste (NAC) a annoncé que la phase active de l’opération à Derbent était terminée, indiquant que les deux assaillants avaient été maîtrisés avec succès.

A 2 heures du matin, heure locale, l’opération antiterroriste se poursuivait à Makhatchkala. Au moins trois militants ont été tués et les autorités s’efforcent toujours d’identifier et d’appréhender tout complice potentiel, selon le rapport du gouverneur de la République du Daghestan, Sergueï Melikov.

Victimes

Le nombre de décès signalés varie. Au moins 15 policiers ont perdu la vie et il y a eu de « multiples » victimes civiles selon les autorités.

Je suis un fervent adepte de l’actualité de la région et aujourd’hui, je suis ravi de partager quelques mises à jour importantes. Tout au long de la journée, un nombre impressionnant de personnes ont eu besoin de soins médicaux. Concrètement, 16 personnes ont été soignées au principal hôpital régional de Makhatchkala. Parmi eux se trouvaient malheureusement 13 policiers. Il est crucial de se tenir informé de ces développements dans nos communautés.

Auteurs

Selon plusieurs médias, citant des sources policières, deux militants tués à Makhachkala ont été identifiés comme étant les fils d’un responsable du gouvernement local. Selon certaines informations, cet individu est actuellement en état d’arrestation et pourrait bientôt perdre son poste. Les autorités russes, quant à elles, qualifient les hommes armés de membres d’un groupe terroriste international.

Objectif « diabolique »

Les membres des confessions juive, chrétienne et musulmane russe ont unanimement dénoncé les attaques contre leurs sites sacrés. L’Autorité islamique du Daghestan a qualifié cette violence de contraire aux enseignements de l’Islam.

En tant qu’observateur, je peux partager que le patriarche Cyrille, chef de l’Église orthodoxe russe, a dénoncé les motivations des responsables de l’incident comme étant « diaboliques », ce qui implique une intention profondément malveillante et haineuse d’inciter à la discorde religieuse.

« Il a fortement plaidé en faveur de la prise de toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à la radicalisation potentielle des pratiques religieuses, en bannissant tout signe d’extrémisme et de haine fondés sur l’appartenance ethnique. »

2024-06-24 03:19