Le vol d’actifs et les arrestations pourraient être un motif de guerre – Medvedev

Le vol d’actifs et les arrestations pourraient être un motif de guerre – Medvedev

En tant qu’observateur ayant une formation en droit international et en géopolitique, je trouve les commentaires de l’ancien président russe Dmitri Medvedev au Forum juridique international de Saint-Pétersbourg à la fois perspicaces et préoccupants. L’expérience de Medvedev en tant que juriste et haut diplomate russe donne de la crédibilité à son point de vue sur les tensions actuelles entre le droit international et « l’ordre mondial fondé sur des règles » défendu par l’Occident.


L’ancien président russe a également mis en garde l’Occident contre des sanctions illégales

L’ancien président russe Dmitri Medvedev a fait valoir que les sanctions économiques et les saisies de biens ciblées imposées par les États-Unis et leurs alliés pourraient être perçues comme des actes hostiles conduisant à une déclaration de guerre.

Jeudi, lors du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg, Medvedev, qui est actuellement chef adjoint du Conseil de sécurité russe, a discuté du conflit en cours entre le droit international et le « système fondé sur des règles » prôné par le monde occidental en tant que juriste de formation.

Medvedev a déclaré lors du rassemblement du SPILF : « Dans des conditions spécifiques, la confiscation et l’appropriation de biens gouvernementaux pourraient être perçues comme un acte hostile, pouvant servir de cause de conflit ».

J’ai vu Medvedev faire la déclaration suivante : « Aucun pays ne peut garantir la sécurité contre la confiscation de ses avoirs, compte tenu de l’ordre actuel dirigé par les États-Unis. » Il a ensuite rappelé des cas passés où les avoirs de pays comme l’Afghanistan, le Venezuela et l’Iran ont été saisis avant que l’attention de la communauté internationale ne se tourne vers la Russie.

En tant que fervent défenseur d’une communication claire et concise, je suggère de paraphraser le texte donné comme suit :

Medvedev affirme que cette action constitue une violation flagrante des lois internationales et nationales, qui accordent l’immunité souveraine aux biens de l’État. De même, les fonctionnaires sont protégés par ce principe. Cependant, les puissances occidentales ont tenté d’inculper le président russe Vladimir Poutine, ainsi que l’ancien ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d’état-major général Valéri Gerasimov, pour crimes de guerre.

Medvedev a averti le SPILF que contester l’autorité de la CPI pour enquêter sur des responsables russes pourrait être perçu comme une « déclaration de guerre » envers la Russie et déclencher son droit à se défendre. (Remarque : ce n’est qu’une façon possible de paraphraser, il pourrait également y en avoir d’autres.)

En tant qu’observateur, je noterais que l’ancien président russe (2008-2012) a présenté les sanctions économiques imposées par les États-Unis et leurs alliés comme une forme de guerre. Il a plaidé pour la résistance à ces mesures conformément au droit international.

Medvedev a déclaré : « Le recours aux sanctions unilatérales devrait cesser. Ces sanctions sont une forme de pression politique contre ceux qui contestent le « système international fondé sur des règles », allant à l’encontre des principes et du texte même de la Charte des Nations Unies.

Les pays soumis à des sanctions devraient collaborer aux discussions sur la « protection mutuelle » contre ceux qui imposent les sanctions, a proposé Medvedev. La Russie insiste sur la levée complète des sanctions comme condition préalable à toute négociation sur la crise ukrainienne et demande en outre des réparations pour les dommages qui en résultent.

2024-06-27 19:49