Semaine de la Critique à Venise : le film vaudou vietnamien « Don’t Cry Butterfly » dévoile son premier aperçu (EXCLUSIF)

Semaine de la Critique à Venise : le film vaudou vietnamien « Don't Cry Butterfly » dévoile son premier aperçu (EXCLUSIF)

En tant qu’adepte du cinéma asiatique et témoin du long et ardu parcours des projets cinématographiques, du développement à l’achèvement, je suis ravi de voir la comédie d’horreur vietnamienne « Don’t Cry Butterfly » faire enfin sa première mondiale en compétition à Venise. Semaine de la critique.

Je suis ravi de vous annoncer qu’après d’innombrables années de travail sur la scène du marché des projets et de soumission à de nombreuses demandes de financement en Asie, « Don’t Cry Butterfly », ma comédie d’horreur vietnamienne, a été officiellement sélectionnée pour faire sa première mondiale au la Semaine de la Critique à Venise. Notre équipe est ravie de cette réalisation et a même publié une première image d’affiche captivante à la vue de tous !

Duong Dieu Linh a écrit et réalisé ce film basé à Hanoï. L’histoire tourne autour d’une femme au foyer qui utilise la magie vaudou pour raviver l’affection de son mari, invoquant sans le savoir une entité énigmatique dans sa maison.

Duong Dieu Linh fait sa première apparition en tant que réalisatrice de long métrage avec « Butterfly ». Ce film est lié à sa célèbre série de courts métrages sur des femmes d’âge moyen, intitulées « A Trip to Heaven », « Sweet, Salty » et « Mother, Daughter, Dreams ». Semblable à ces courts métrages, « Butterfly » aborde les thèmes de la féminité, des liens familiaux et des pratiques culturelles. Sa perspective unique est véhiculée à travers une approche de réalisme humoristique et magique.

Le film est produit par Momo Film Co., basée à Singapour, en association avec Adeline Arts & Science, Fusee, Potato Productions, KawanKawan Media, Pupa Films et Kalei Films. Ses ventes internationales sont assurées par la société sud-coréenne Barunson E&A.

Beatrice Fiorentino, directrice artistique de la Semaine de la Critique, décrit le film comme un mélange captivant de pratiques anciennes comme le Feng shui et le vaudou, imprégné de lyrisme et d’éléments magiques. L’accent est mis sur les préoccupations des femmes, où les rêves se heurtent durement à la réalité, façonnée uniquement par le pouvoir de la fantaisie. Cette pièce visionnaire et stimulante raconte une histoire poignante sur la famille, utilisant les limites de quatre murs comme symbole puissant de la société moderne.

En tant que cinéphile, je suis ravi de partager que « Don’t Cry, Butterfly » est plus qu’une simple histoire sur la souffrance des femmes. À la première personne, je peux vous dire que ce film nous emmène dans un voyage captivant pour découvrir le véritable coupable derrière leur douleur. Nous plongeons au cœur de la vie complexe d’une mère et de sa fille, dévoilant un réseau de mondes interconnectés. Et croyez-moi, les rebondissements de cette histoire sont loin d’être prévisibles !

Au cours des phases de développement et de production, le film a reçu plusieurs distinctions. Au Hong Kong Asia Film Financing Forum (HAF), il a remporté à la fois le Wouter Barendrecht Award et le Udine Focus Asia Award. De plus, il a reçu le Prix Moulin d’Andé aux Portes Ouvertes de Locarno et le Screen Award de la Motion Picture Association.

Avec l’aide de Less Is More, Full Circle Lab Philippines, Attagirl et Berlinale Co-Production Market, ce projet a vu le jour. De plus, il a obtenu un soutien financier grâce à une subvention du Purin Pictures Production Fund.

2024-07-22 12:17