La Semaine de la Critique de Venise dévoile sa programmation, y compris un documentaire « local » sur un groupe de partisans de la suprématie blanche de Donald Trump

La Semaine de la Critique de Venise dévoile sa programmation, y compris un documentaire « local » sur un groupe de partisans de la suprématie blanche de Donald Trump

En tant que critique de cinéma ayant une formation en activisme social et un profond intérêt pour l’intersection de la politique et du cinéma, je trouve que la programmation de la Semaine de la Critique de la Mostra de Venise est à la fois stimulante et opportune. La sélection de films représente un large éventail de voix et de perspectives, depuis « Homegrown » de Michael Premo, qui documente la montée inquiétante des partisans de la suprématie blanche de Trump, jusqu’à « Anywhere Anytime » de Milad Tangshir, une histoire poignante sur la lutte d’un immigré clandestin à Turin.

Le documentaire « Homegrown » de Michael Premo, qui raconte l’histoire d’un gang de partisans de la suprématie blanche de Donald Trump lors de sa campagne électorale de 2020 et mène à l’assaut du Capitole, est l’un des films sélectionnés pour sa première mondiale au Festival des Critiques de la Mostra de Venise. Semaine.

Premo, né à Brooklyn, a apporté une contribution substantielle au mouvement Occupy Wall Street et aux efforts de secours lors de l’ouragan Sandy.

Dans la section consacrée aux premiers projets, le film d’ouverture hors compétition est « Planète B » de la cinéaste française Aude Léa Rapin. Cette production cyberpunk de science-fiction qui fait réfléchir met en vedette Adèle Exarchopoulos (« Le bleu est la couleur la plus chaude ») au casting. L’histoire suit une bande d’agitateurs politiques venus de 2039 en France, qui, pourchassés par les autorités, disparaissent mystérieusement et réapparaissent plus tard dans un monde entièrement nouveau comme décrit dans le synopsis.

Outre « Homegrown », la compétition comprend sept autres titres. L’un d’eux est « Anywhere Anytime », un drame italien réalisé par Milad Tangshir, né en Iran. Ce film s’inspire des « Voleurs de vélos » de Vittorio De Sica. L’histoire suit un jeune immigré clandestin résidant à Turin qui trouve un emploi comme livreur de nourriture. Malheureusement, son vélo est volé, ce qui lui crée de nouveaux défis.

Le réalisateur vietnamien Dương Diệu Linh participe à la compétition avec « Don’t Cry, Butterfly », un film qui tourne autour d’une employée d’une salle de mariage qui découvre que son mari est infidèle lors d’une émission télévisée en direct. La cinéaste franco-américaine Alexandra Simpson présente son drame atmosphérique « No Sleep Till », qui se déroule en Floride. Enfin, le cinéaste franco-britannique Jethro Massey fait ses débuts avec la comédie romantique « Paul et Paulette prennent un bain ». Ce film suit l’histoire d’un jeune photographe américain et d’une française au goût particulier pour le macabre alors qu’ils se lancent dans un road trip insolite.

En tant que cinéphile passionné par le cinéma international, j’ai eu le plaisir de découvrir des films vraiment remarquables provenant des quatre coins du monde. Parmi les derniers ajouts à ma liste des incontournables figurent deux joyaux qui sont sur le point de laisser un impact durable sur le public : la tragi-comédie autrichienne « Paon », réalisée par le cinéaste Bernhard Wenger, et le film allégorique égyptien « Parfumé à la menthe », qui marque le tournage du film. débuts du directeur de la photographie Mahammed Hamdy, lauréat d’un Emmy.

Dans un thriller rapide intitulé « Petite Jaffna », le cinéaste français Lawrence Valin dépeint le paysage urbain tendu de la communauté tamoule de Paris, déployant les événements dans ses rues animées et dans ses quartiers.

En expliquant ses choix, Beatrice Fiorentino, responsable de la Semaine de la Critique à Venise, a noté que les films englobent un large éventail de productions, mêlant des éléments du « cinéma de genre et du cinéma d’art et d’essai ». Les pièces sélectionnées présentent une « approche réaliste de type documentaire », imprégnée d’une « ironie occasionnelle », tandis que certaines utilisent la « lentille symbolique » du réalisme magique.

Les films de la Semaine de la Critique vénitienne seront en compétition dans la compétition principale pour le prix Lion du futur, d’une valeur de 100 000 $, au festival.

Sur Taylor, la Mostra de Venise dévoilera sa liste de films sélectionnés. Commençant le 28 août et se terminant le 7 septembre, le 81e Festival du Film de Venise de cette année promet une programmation passionnante.

CONCOURS 

«N’importe où, n’importe quand», Milad Tangshir (Italie)

« Ne pleure pas, papillon », Dương Diệu Linh (Vietnam, Singapour, Philippines, Indonésie)

« Homegrown », Michael Premo (États-Unis)

« No Sleep Till », Alexandra Simpson (États-Unis, Suisse)

«Paul et Paulette prennent un bain», Jethro Massey (Royaume-Uni)

« Paon », Bernhard Wenger (Autriche, Allemagne)

« Parfumé à la menthe », Muhammed Hamdy (Égypte, France, Tunisie)

HORS COMPÉTITION

Film d’ouverture : « Planète B », Aude Léa Rapin (France, Belgique)

Film de clôture : « Petite Jaffna », Lawrence Valin (France)

2024-07-22 12:18