En tant que cinéphile passionné ayant des décennies d’expérience dans l’observation des subtilités des conglomérats médiatiques, je trouve l’annonce par Vivendi de son intention de se scinder en trois entités distinctes une évolution intrigante. Ayant été témoin des complexités et des transformations au sein de cette industrie, je pense que cette décision pourrait apporter des avantages significatifs à toutes les parties impliquées.
Vivendi, un conglomérat médiatique, a annoncé lundi son intention de se diviser en trois sociétés distinctes.
Le plan, initialement dévoilé en décembre 2023, vise à éliminer le désavantage lié au fait que Vivendi est une entreprise diversifiée et à maximiser le potentiel de ses filiales.
Avec la séparation proposée, Canal+ envisage d’entrer en bourse à la Bourse de Londres en raison de sa présence mondiale. Elle conservera néanmoins son statut de résident fiscal français. En outre, il existe des possibilités pour Canal+ de coter des actions secondaires à Johannesburg après la finalisation de son offre publique d’achat MultiChoice.
Havas, une importante agence de publicité, envisage de s’inscrire en tant que société néerlandaise cotée sur Euronext Amsterdam. Cette étape vise à renforcer le plan d’affaires international d’Havas et à accorder des privilèges de vote accrus aux investisseurs de long terme.
Le groupe Louis Hachette, une nouvelle entité, émergera de Vivendi, regroupant ses activités d’édition et de distribution. Cela comprend les 63,5 % de Vivendi dans Lagardère SA et Prisma Media. Par la suite, la société sera cotée sur Euronext Growth, la bourse de Paris.
Vivendi continuera d’être coté sur Euronext Paris, en consacrant principalement ses efforts au développement de Gameloft et en supervisant ses participations, qui comprennent Universal Music Group.
Après la séparation, Canal+ et Havas devraient avoir très peu de dettes à gérer, selon l’annonce du groupe. En revanche, le groupe Louis Hachette serait chargé de rembourser la dette actuelle de Lagardère de 2 milliards d’euros (2,1 milliards de dollars). Vivendi pourrait encore détenir une dette nette comprise entre 1,5 et 2 milliards d’euros.
Le groupe Bolloré devrait détenir environ 30,6 % de Canal+ et du Groupe Louis Hachette. En outre, ils peuvent contrôler plus de 40 % des droits de vote dans Havas NV en raison de leur possession de droits de vote double.
Vivendi commencera à collaborer avec les délégués du personnel et les organismes de réglementation sur le projet de séparation. En cas d’approbation, ce processus pourrait donner lieu à un vote des actionnaires en décembre 2021, suivi de près par la distribution des actions et la cotation en bourse.
La société de médias a clairement indiqué qu’aucun choix définitif n’avait encore été fait, la proposition étant toujours en attente du vote des actionnaires et des évaluations réglementaires.
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2024-07-22 13:47