Les mauvais films français, derrière le lauréat du prix du jury de Sundance « Animalia », prépare le thriller « Thaoura » se déroulant à Beyrouth (EXCLUSIF)

Les mauvais films français, derrière le lauréat du prix du jury de Sundance « Animalia », prépare le thriller « Thaoura » se déroulant à Beyrouth (EXCLUSIF)

En tant que cinéphile ayant une profonde appréciation pour le cinéma international, je suis ravi de voir les nouveaux projets passionnants émerger de Wrong Films, une société de production qui a fait des vagues dans l’industrie avec ses films uniques et stimulants. J’ai été particulièrement intrigué par l’annonce de leur dernier film de genre en langue arabe, « Thaoura », de David Arslanian, qui se déroule dans le contexte des manifestations de 2019 au Liban.

Après avoir remporté le prix du jury de Sundance avec son drame de science-fiction « Animalia », la française Sofia Alaoui travaille sur un autre film en langue et genre arabes, intitulé « Thaoura ». Ce film, qui constitue le premier film du réalisateur David Arslanian, est basé sur les manifestations publiques de 2019 au Liban, qui ont marqué la pire crise économique du pays depuis les années 1850.

Au Festival du Film de Locarno, Match Me! du 9 au 11 août, Mathilde Warisse de Wrong Films présentera « Thaoura » aux futurs partenaires. Actuellement, Arslanian et Thomas Desenne collaborent au scénario de ce projet. Desenne, scénariste de la série Arte « Le Somnambuliste », a déjà travaillé avec Arslanian sur leur court métrage « Underdog » (« Charbon »), présenté au MyFrenchFilmFestival d’Unifrance en janvier aux côtés d’Arslanian et Ed Waguette. Desenne s’est principalement concentré sur le développement de la nouvelle pour cette production.

Au festival Wrong Films, « Bolero » du cinéaste français Nans Laborde-Jourdáa a reçu le prix Queer Palm, tandis que « I Promise You Paradise » de Morad Mostafa a reçu le prix Nikon Discovery au Festival de Cannes.

Aloui est né d’une mère française et d’un père marocain ; pendant quelques années de sa vie, elle a grandi en Chine. Actuellement, Mostafa, cinéaste égyptien de 35 ans, travaille sur son premier long métrage, « Aisha Can’t Fly Away Anymore », à la Résidence de la Cinéfondation à Paris, qui fait partie du Festival de Cannes.

À Paris réside le jeune cinéaste franco-libanais Arslanian, qui apporte un point de vue culturel nouveau et unique au genre du thriller avec Wrong Films. Comme EbMaster l’a noté dans sa critique élogieuse de « Animalia », Arslanian propose habilement une vision nettement différente des thèmes classiques du thriller.

Lors de l’édition de janvier du MyFrenchFilmFestival d’Unifrance, Arslanian a présenté son nouveau court métrage, « Underdog » (« Charbon »), qui a été projeté. Cette pièce qui suscite la réflexion suit un livreur à vélo alors qu’il se bat contre le temps en une seule nuit pour gagner suffisamment d’argent pour son loyer et empêcher l’expulsion. Lors de la présentation du film au MyFrenchFilmFestival Unifrance 2024, Arslanian l’a décrit comme un « thriller social ».

Dans les notes du programme du Festival du film de Cracovie en 2024, il était mentionné que « Ses films mettent au premier plan des personnages de la périphérie, aspirant à l’acceptation et s’efforçant de se libérer de leur situation à la recherche d’une vie plus épanouissante ». Lors de cet événement, le court métrage « Underdog » a été présenté en première mondiale et a reçu des distinctions, notamment le prix Silver Dragon du meilleur court métrage et le prix Don Quichotte de la Fédération internationale des ciné-clubs. Les notes le décrivaient en outre comme « un cinéma social dynamique raconté avec l’excitation d’un film d’action ».

La mission de Manal visant à obtenir des médicaments pour sa sœur au Liban, qui traverse actuellement sa plus grave crise économique, constitue un défi de taille. Les protestations contre une nouvelle taxe gouvernementale ont déclenché des troubles généralisés, et alors que Manal devient de plus en plus désespérée, elle se retrouve entraînée dans un vortex de violence pour réussir.)

Lors de la crise financière libanaise de 2019, lorsque le gouvernement a fermé les distributeurs automatiques pour éviter une ruée vers les banques, nous observons Manal entrer dans une banque de Beyrouth armée d’un pistolet et d’un jerrycan. Son intention était de voler son propre compte car ses économies avaient été gelées.

Mathilde Warisse de Wrong Films s’est entretenue avec EbMaster, partageant que ce thriller moderne présente des décisions difficiles auxquelles nous sommes obligés de faire face en désespoir de cause.

En 2020, Wrong Films a vu le jour. C’est une coïncidence intrigante que parmi les cinéastes récemment recrutés figurent des personnalités originaires de France, du Maroc, d’Égypte et du Liban.

Moi aussi, je partage le sentiment des commentateurs qui considèrent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient comme des zones dynamiques, riches en nouveaux talents et en points de vue uniques. C’est vraiment gratifiant lorsque des cinéastes de ces régions captent notre attention avec leurs histoires et leurs perspectives. Dans une interview avec EbMaster, j’ai exprimé mon appréciation pour cette tendance.

2024-07-24 13:17