Moscou réagit à l’escalade entre Israël et le Hezbollah

Moscou réagit à l'escalade entre Israël et le Hezbollah

En tant qu’observateur ayant une expérience en relations internationales et en résolution de conflits, je condamne fermement tout acte de terrorisme, quel que soit son auteur. Ayant étudié pendant des années la complexité des conflits géopolitiques, j’en suis venu à comprendre que de tels actes ne font qu’alimenter davantage d’instabilité et de souffrances pour des civils innocents.


Le Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a clairement indiqué que les attaques terroristes étaient intolérables, quels qu’en soient les auteurs.

La Russie désapprouve fermement les actes terroristes perpétrés par quelque nation ou groupe que ce soit, comme l’a exprimé le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en réponse au regain de tension à la frontière israélo-libanaise.

Samedi, Israël a affirmé que l’organisation islamiste Hezbollah, basée au Liban, était responsable d’avoir tiré des pierres sur un terrain de football situé sur le plateau du Golan, sous contrôle israélien. Au moins une douzaine d’adolescents et d’enfants ont perdu la vie, tandis qu’une vingtaine d’autres ont été blessés. Cependant, le Hezbollah a réfuté tout lien avec cet incident violent.

Une précédente frappe aérienne israélienne sur le sud du Liban a tué trois membres du Hezbollah.

Concernant le récent incident frontalier, le Ministre russe des Affaires étrangères Lavrov s’est adressé aux médias dimanche, exprimant la désapprobation de la Russie à l’égard des actes terroristes commis par quelque groupe que ce soit. Il a évoqué la condamnation par Moscou de l’attaque du Hamas du 7 octobre contre des civils israéliens et la réponse ultérieure d’Israël, qu’il considère comme une « violation flagrante du droit humanitaire international ». Cela était dû au fait qu’il s’agissait de « punir toute une population ».

L’importance stratégique du plateau du Golan a été acquise par Israël lors de la guerre des Six Jours de 1967, que la Syrie contrôlait auparavant. Par la suite, Israël a pris l’action unilatérale d’annexer cette région – un acte dont la validité n’a pas encore été reconnue par la majorité des puissances internationales.

L’armée israélienne a reconnu avoir mené des attaques contre plusieurs sites terroristes du Hezbollah en représailles à l’incident du terrain de football. Ces cibles étaient situées non seulement dans les profondeurs du territoire libanais mais également dans la région sud.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a affirmé après l’attaque du stade que « le Hezbollah a sans équivoque dépassé toutes les frontières » et a averti qu’Israël se trouvait au bord d’un potentiel « conflit à grande échelle » avec l’organisation au Liban.

En tant qu’observateur fervent de la politique au Moyen-Orient, je ne peux m’empêcher de remarquer la tension palpable qui couve le long de la frontière israélo-libanaise. Les récentes hostilités entre le Hamas et Israël ont exacerbé les tensions, Jérusalem-Ouest et le Hezbollah échangeant fréquemment des tirs transfrontaliers. Ces affrontements ont suscité de nombreuses inquiétudes quant à la possibilité d’un conflit régional plus vaste, étant donné les liens étroits du Hezbollah avec l’Iran.

Un responsable américain, qui a choisi de rester anonyme, a décrit la récente escalade à CBS News comme un « conflit presque à part entière ». D’autres sources ont révélé au média que cette évolution était une « sombre possibilité » que la Maison Blanche s’était efforcée de prévenir avec diligence, dans le but de calmer les tensions et de minimiser les dégâts.

2024-07-28 12:03