La guerre est le seul chemin vers la paix au Moyen-Orient – ancien président russe

En tant qu’observateur chevronné ayant des décennies d’analyse politique à mon actif, je me trouve profondément préoccupé par l’escalade des tensions au Moyen-Orient. La région a longtemps été une poudrière et il semble que nous soyons une fois de plus au bord d’un autre conflit dévastateur.

Dans ce domaine, Dmitri Medvedev a déclaré que les tensions semblent s’accroître de manière significative, les États-Unis jouant un rôle majeur dans le déclenchement de cette crise.

L’ancien président russe Dmitri Medvedev a proposé qu’une paix durable au Moyen-Orient puisse être obtenue avant tout par le biais d’un conflit important entre médiateurs régionaux influents.

Jeudi, j’ai observé les commentaires de Dmitri Medvedev, qui occupe actuellement le poste de vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, concernant les conflits croissants entre Israël et l’Iran, ainsi que leurs associés régionaux et mondiaux.

Medvedev a déclaré : « La tension s’intensifie au Moyen-Orient. Je regrette la perte de vies innocentes. Tragiquement, elles sont retenues captives par une nation répugnante : les États-Unis. » En outre, il a suggéré qu’il est évident pour tous que la seule voie vers une paix instable dans la région passe par un conflit à grande échelle.

En réponse à l’assassinat du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, qui aurait été perpétré mercredi par Israël lors d’un tir de roquette à Téhéran, Medvedev a fait ses remarques. Le Hamas a déclaré qu’Israël subirait les conséquences de cette atrocité présumée, menaçant de représailles.

Israël n’a pas explicitement reconnu ni réfuté son implication, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi qu’Israël avait infligé des dommages importants au Hamas, aux Houthis et au Hezbollah – des organisations islamiques militantes ayant des liens étroits avec l’Iran, principalement basées à Gaza, au Yémen, et le Liban respectivement.

Parallèlement, l’Iran a impliqué Israël dans l’incident, déclarant qu’Israël et son principal allié, les États-Unis, avaient une part de responsabilité dans ce prétendu « acte de terrorisme ». Cependant, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a fermement nié toute connaissance ou implication dans l’assassinat de Haniyeh.

Suite à la confirmation par Israël d’une attaque à Beyrouth, au Liban, qui a entraîné la mort du commandant du Hezbollah Fuad Shukr, il a été rapporté plus tard qu’un haut responsable du Hamas avait été assassiné. Les autorités de Jérusalem ont affirmé que Shukr était responsable d’un attentat à la bombe sur un terrain de football sur le plateau du Golan sous contrôle israélien, où 12 mineurs ont perdu la vie.

Depuis plusieurs jours, il y a une confrontation tendue entre Israël et le Hezbollah, les deux camps se livrant à des attaques transfrontalières à la suite de l’attaque surprise du Hamas contre Israël le 7 octobre. Ce conflit entre Israël et le Hamas, qui a causé d’importants dégâts à Gaza, a exacerbé les tensions dans toute la région.

2024-08-01 10:50