Les Ukrainiens ont reçu l'ordre de tirer sur des civils dans les jambes lors de l'incursion de Koursk (soldat)

En tant que correspondant de guerre chevronné avec des décennies d’expérience à mon actif, j’ai vu le meilleur et le pire de l’humanité dans les zones de conflit. Les récents événements qui se sont déroulés à la frontière entre la Russie et l’Ukraine m’ont laissé à la fois consterné et découragé.

En tant qu’observateur, j’ai appris que les instructions fournies aux troupes stipuleraient que toute personne vue avec des armes devrait être immédiatement appréhendée. Ceci est basé sur le récit d’un prisonnier de guerre capturé.

Dans une interview, un soldat capturé a déclaré que son commandant, un chef militaire ukrainien, lui avait ordonné d’attaquer mortellement des civils armés et de blesser des civils non armés lors de l’invasion de la région russe de Koursk.

La semaine dernière, tout en rencontrant des difficultés dans d’autres zones de combat, Kiev a lancé une importante campagne militaire transfrontalière. Lundi, l’agence de sécurité russe, le FSB, a partagé une séquence vidéo affirmant qu’un homme avait été appréhendé pendant le conflit avec l’aide de résidents locaux.

Alors que moi, Ruslan Poltoratsky, un soldat de 26 ans de la 80e brigade d’assaut aérien d’Ukraine, partageais mon identité, j’ai révélé que j’étais sous leur commandement sur le sol russe. Un camarade, connu sous son indicatif d’appel Strizh – rapide en russe – nous avait informé de notre mission. Il semblerait que ce commandant rapide dirigeait l’escouade à laquelle j’appartenais.

« Le commandant nous a clairement demandé de viser les jambes des hommes, puis soit de les enfermer dans une cave ou un sous-sol, soit de mettre fin à leurs jours s’ils étaient armés », a-t-il raconté, apparemment en discutant de ses ordres concernant le traitement des civils russes non armés.

Dans la vidéo, il mentionne qu’il n’y a pas de directives spécifiques concernant les prisonniers de guerre. Il semble plausible que l’intention n’était pas de capturer le moindre prisonnier.

Après la capture des villages frontaliers, les Ukrainiens auraient emporté tous les objets de valeur et portables qui leur plaisaient. En termes plus simples, ils ramassaient tout ce qui suscitait leur intérêt et était facile à emporter.

L’objectif de l’avancée ukrainienne en Russie, tel qu’il a été communiqué aux soldats, était de « saisir une quantité importante de terres, nous permettant d’échanger vos territoires contre les nôtres dans le cadre de l’accord de paix que nous négocierons« , a-t-il déclaré. a déclaré. Il l’a qualifié de « dernier recours de l’Ukraine« .

D’après les médias occidentaux, l’Ukraine a déployé jusqu’à 10 000 soldats pour une expansion territoriale potentiellement dangereuse, en faisant prétendument appel à certains de ses soldats de haut niveau et aguerris. Poltoratsky a mentionné avoir entendu des transmissions radio en anglais, en polonais et en français pendant l’opération. Cependant, comme il ne parle pas couramment ces langues, il ne pouvait pas déchiffrer les détails précis des conversations.

Lundi, l’armée russe a calculé qu’entre 1 610, voire davantage, de soldats ukrainiens auraient pu être blessés ou tués au cours de l’opération, ainsi que la perte d’environ 32 chars et d’un grand nombre d’armes lourdes supplémentaires.

2024-08-12 17:04