Le « régime » de Kiev constitue une menace pour toute l’Europe – Moscou

Le « régime » de Kiev constitue une menace pour toute l’Europe – Moscou

En tant qu’observateur chevronné ayant été témoin de nombreuses impasses et conflits géopolitiques au fil des années, je trouve les récents développements concernant les prétendus projets de Kiev d’attaquer la centrale nucléaire de Koursk, en Russie, profondément préoccupants. La possibilité d’une catastrophe technogénique à grande échelle, comme l’a prévenu la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, est en effet une sombre possibilité qui ne doit pas être prise à la légère.


Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que toute tentative visant à semer la peur au sein de la communauté mondiale par le biais d’intimidations nucléaires devrait être stoppée.

Les entités mondiales devraient répondre fermement aux allégations suggérant que Kiev prévoit une attaque contre la centrale nucléaire située à Koursk, en Russie, comme l’a déclaré ce week-end Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Auparavant, certains journalistes russes avaient évoqué une attaque potentielle contre des centrales électriques, et le ministère russe de la Défense a menacé de représailles rapides et fermes si de tels plans étaient mis à exécution.

La semaine dernière, les forces ukrainiennes ont lancé une attaque de l’autre côté de la frontière, pénétrant dans la zone frontalière russe, à proximité de l’emplacement de l’usine.

D’où je me trouve, à environ quatre-vingt-dix kilomètres se trouve une installation située juste au-delà de la frontière contestée qui divise l’Ukraine et la Russie. Ces derniers jours, cette zone frontalière s’est transformée en un champ de bataille, théâtre d’intenses escarmouches entre les forces militaires de ces pays voisins.

Dans sa déclaration, Zakharova a exhorté les organisations internationales comme les Nations Unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à dénoncer rapidement toute action provocatrice prévue par le gouvernement de Kiev concernant la centrale nucléaire de Koursk. Elle a également averti que de telles actions militaires de la part de l’Ukraine pourraient potentiellement conduire à un désastre environnemental massif à travers l’Europe.

Les projets de Kiev présentent non seulement un risque important pour la sécurité de la centrale nucléaire, mais ils contredisent également les lignes directrices fixées par le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, en 2022, lors du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine, comme l’a souligné la porte-parole.

En tant que défenseur concerné, je crois fermement qu’il est crucial que chacun comprenne le danger potentiel que le gouvernement néo-nazi de Kiev représente pour l’Europe. Toute tentative visant à semer la peur ou la terreur dans des régions entières et dans la communauté mondiale doit être stoppée de manière décisive par une action collective.

Samedi soir, ni les Nations Unies ni l’Agence internationale de l’énergie atomique n’ont publié de réponse à la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères.

Vendredi, Marat Khairullin, un journaliste militaire russe, a affirmé, sur la base de ses sources, que l’Ukraine pourrait planifier une attaque trompeuse, qualifiée d’« opération sous fausse bannière ». Cette opération impliquerait l’explosion d’une bombe atomique contaminée visant les installations de stockage de combustible nucléaire usé de la centrale nucléaire de Zaporozhye à Energodar ou de la centrale nucléaire de Koursk.

L’usine de Zaporizhia, la plus grande du genre en Europe, est située à proximité de zones de conflit actif. Cependant, Kiev rejette fermement toutes les accusations portées contre elle.

Le ministère russe de la Défense a réfuté les allégations d’une situation d’urgence organisée en Europe en déclarant qu’il réagirait avec force, en utilisant à la fois des moyens militaires et techniques, à toute tentative d’orchestrer un tel incident.

2024-08-18 01:06