En tant que cinéphile chevronné avec des décennies d’expérience dans l’industrie à mon actif, je me trouve profondément préoccupé par les récents développements au sein de The Animation Guild. Ayant été témoin de l’évolution de l’animation depuis les techniques traditionnelles de dessin à la main jusqu’aux merveilles numériques, j’ai pu constater par moi-même le dévouement et la passion qui se manifestent dans chaque image.
En tant que passionné de cinéma, je suis ici aujourd’hui pour faire la lumière sur une évolution importante dans le monde de l’animation. L’Animation Guild a récemment dévoilé les détails de son nouveau contrat avec de grands studios. Cependant, je dois préciser que malgré tous nos efforts, nous nous sommes retrouvés incapables de mettre en œuvre des mesures plus robustes pour nous protéger contre l’empiétement de l’intelligence artificielle sur notre domaine créatif.
Après une période de négociation de trois mois, le syndicat qui représente environ 5 000 animateurs, techniciens et scénaristes est parvenu à un accord préliminaire le 23 novembre. Cet accord intègre certaines garanties concernant l’intelligence artificielle, bien qu’il n’autorise pas les animateurs à contourner l’utilisation de l’IA si leur travail le nécessite, ni à interdire que leur travail soit utilisé pour éduquer ou former des modèles d’IA.
Suite à la publication de l’accord mardi soir, certaines personnes ont exprimé leur mécontentement quant aux termes. Shion Takeuchi, l’idée originale de la série Netflix « Inside Job », affirme que l’accord manque de garanties significatives contre l’intelligence artificielle.
Elle a déclaré par SMS : « En vertu de cet accord, les studios n’ont aucune restriction concernant la réduction du personnel. » Elle a exprimé son inquiétude en disant : « Pour eux, nous ne sommes qu’une propriété. »
L’accord ne prévoit pas de main d’œuvre minimale pour les animateurs et les artisans, un point de discorde important, mais il garantit un minimum de trois scénaristes pour les séries télévisées d’animation, à quelques exceptions près.
L’accord offre en outre des avantages substantiels dans divers secteurs d’emploi, comme l’établissement d’une « rémunération équitable » pour les créateurs de couleurs, un domaine historiquement majoritairement féminin.
Teri Hendrich Cusumano, vice-présidente du syndicat et membre de l’équipe de négociation, a déclaré : « Nous avons tout donné ». Les négociations ont été longues et intenses, a-t-elle ajouté : « Il semble que nous ayons obtenu toutes les concessions possibles à la table. Franchement, il n’y avait pas grand chose à gagner.
L’accord émerge dans un contexte de ralentissement généralisé dans l’industrie, accompagné de préoccupations généralisées concernant l’intelligence artificielle et la délocalisation. Le syndicat a publié des documents exprimant ses inquiétudes quant au fait que l’IA pourrait entraîner des « pertes d’emplois massives ».
En tant que membre dévoué de l’équipe de négociation de la guilde et du groupe de travail sur l’IA, j’ai partagé que l’accord nécessite un préavis et une consultation. De cette façon, les autres membres peuvent prendre une décision éclairée quant à leur participation à un projet qui exploite l’intelligence artificielle en toute transparence.
Tung a déclaré qu’il visait l’accord le plus favorable possible compte tenu de ses ressources actuelles. Il aurait aimé avoir plus d’informations, mais dans les circonstances, il estime qu’il s’agit de la meilleure négociation que nous puissions réaliser en ce moment.
Maintenant, les membres doivent voter pour approuver l’accord. Certains membres pourraient exprimer leurs préoccupations et potentiellement remettre en question les dirigeants lors d’une séquence de forums en ligne ou d’assemblées publiques. Cependant, il reste incertain s’il existe un mécontentement suffisant au sein du groupe pour compromettre le processus d’approbation.
Lors d’une conversation, tout le monde semble frustré et profondément inquiet quant à ses chances de gagner un revenu décent dans l’une des villes les plus chères du pays, a fait remarquer Takeuchi. J’ai rencontré des dirigeants qui ont ouvertement discuté de l’utilisation de l’IA pour potentiellement automatiser le storyboard, éradiquant ainsi une profession entière, sans aucune hésitation.
Certaines personnes ont plaidé en faveur d’une interdiction immédiate de l’utilisation de l’IA dans l’animation, une position que certains perçoivent comme comparable à une violation du droit d’auteur. Cependant, lors d’une séance de questions-réponses, la guilde a déclaré que la mise en œuvre d’une telle restriction n’aurait pas été réalisable.
Le syndicat a expliqué qu’il ne serait pas possible d’interdire l’utilisation de GenAI dans les studios membres pour plusieurs raisons. Premièrement, les producteurs s’opposeraient probablement à une telle restriction. Deuxièmement, si GenAI était interdit, le travail pourrait être confié à des travailleurs non syndiqués, qui ne bénéficieraient pas des avantages et des protections fournis par une convention collective.
Au cours de l’année écoulée, l’Alliance pour la production cinématographique et télévisuelle – un groupe qui négocie pour le compte des studios – a conclu des accords sur les questions d’IA avec divers syndicats, notamment ceux représentant les réalisateurs, scénaristes, acteurs, musiciens et techniciens en coulisses.
Selon l’Animation Guild, aucun syndicat du divertissement n’a réussi à interdire complètement l’utilisation de l’intelligence artificielle générale dans ses protections, comme indiqué dans sa FAQ.
L’Animation Guild, en tant que filiale de l’Alliance internationale des employés de scène de théâtre, a garanti les garanties en matière d’IA dans son accord conclu en juin. Ce programme de protection comprenait une clause stipulant que les travailleurs qui perdent leur emploi à cause de la technologie de l’IA auront droit à des indemnités de départ et à des opportunités de formation continue.
En août, l’Animation Guild a entamé des discussions pour renforcer son accord, en se concentrant sur l’ajout de garanties supplémentaires pour les animateurs. Ils visaient à donner aux membres le choix de refuser la formation en IA et à interdire aux studios de faire de l’utilisation de l’IA une condition d’emploi. Cependant, l’AMPTP aurait jugé cette proposition inacceptable, ce qui l’aurait amenée à la retirer.
La guilde a persisté avec sa proposition de « conditions de travail » tout au long des négociations, mais les producteurs ont refusé de céder, selon la FAQ du syndicat. L’année dernière, la Writers Guild of America a réussi à obtenir une telle condition, mais l’Animation Guild s’est retrouvée limitée par un ancien accord qui permettait aux producteurs de procéder à des « ajustements techniques ».
Au lieu de cela, une clause a été incluse qui oblige les studios à fournir une notification écrite si l’intelligence artificielle est destinée à un rôle spécifique.
Roma Murphy, membre de l’équipe de négociation et écrivain, a déclaré que nous ne pouvions pas simplement demander aux studios de ne pas utiliser ce logiciel. Notre influence se limitait à ce que nous pouvions demander à nos membres de faire. Par conséquent, nous nous sommes davantage concentrés sur la fixation de limites ou de lignes directrices, plutôt que sur la tentative de stopper l’adoption généralisée de GenAI dans l’industrie.
Le syndicat a en outre inclus une clause garantissant que l’utilisation de l’IA n’aurait pas d’impact sur les salaires ou les crédits, un peu comme une disposition obtenue par la WGA l’année dernière. Pour la plupart, les conditions de l’IA reflètent celles trouvées dans le contrat standard de l’IATSE.
L’ambiguïté juridique persiste concernant le droit d’auteur des œuvres produites par AI, incitant les responsables syndicaux à solliciter une intervention judiciaire et législative comme moyen de protéger les professionnels de la création.
Julia Prescott, membre de l’équipe de négociation ayant une formation en écriture, a exprimé son appréhension constante quant aux risques potentiels que l’IA pourrait apporter à Hollywood, en particulier dans le secteur de l’animation. Cependant, elle partageait également son optimisme quant au fait que l’accord pourrait impliquer que les producteurs ne seraient pas en mesure d’utiliser l’IA sans en informer au préalable la main-d’œuvre. Selon elle, cela pourrait faire la lumière sur cette question cruciale.
«Cela met la table pour que nous puissions continuer à nous battre», a-t-elle déclaré.
Le syndicat a présenté des propositions exigeantes concernant un effectif minimum au total, restant ferme sur ce point tout au long des négociations, comme indiqué dans la FAQ. Cependant, ils ont finalement réussi à obtenir un minimum de trois scénaristes, ce qui pourrait être contourné si un seul scénariste ou une équipe de rédaction collaborative était amené à écrire une production entière.
Ce contrat propose également des augmentations de salaire de 7%, 4% et 3,5%, identiques à celles précédemment obtenues par la SAG-AFTRA et l’IATSE.
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2024-12-05 01:56