En tant que critique de cinéma possédant une solide expérience du cinéma européen, j’ai eu le privilège d’être témoin de l’évolution de films véritablement révolutionnaires et stimulants au fil des années. La programmation à venir de films espagnols, britanniques, chiliens, argentins et français ne fait pas exception.
En tant que cinéphile ayant participé à plusieurs festivals de films internationaux au fil des ans, je suis ravi de partager mon enthousiasme concernant la programmation du Festival du film de Saint-Sébastien de cette année. Avec deux originaux Netflix et de nouvelles productions des réalisateurs estimés Mike Leigh, Joshua Oppenheimer, Gia Coppola et Edward Berger, la compétition pour le très convoité Golden Shell s’annonce féroce. La diversité des talents et des styles de narration offrira à coup sûr une expérience cinématographique inoubliable. J’ai hâte de me plonger dans ces chefs-d’œuvre artistiques et d’assister à la magie qui se déroule sur grand écran.
La compétition principale de ce festival attire particulièrement des réalisateurs de renom tels qu’Oppenheimer avec Tilda Swinton dans « The End », et Gia Coppola avec Jamie Lee Curtis et Pamela Anderson dans « The Last Showgirl », tandis que « Conclave » de Berger dispose d’un casting impressionnant. avec Ralph Fiennes, Stanley Tucci et Isabella Rossellini.)
Destination : Toronto et Telluride, suivis de Saint-Sébastien, le film « The End » réalisé par Oppenheimer met en vedette Tilda Swinton, George MacKay et Michael Shannon. Ce film se déroule dans une époque post-apocalyptique, mais au lieu d’être sombre, il est décrit comme un « âge d’or » mélodieux.
Le film « Conclave », réalisé par le réalisateur Edward Berger du célèbre « All Quiet on the Western Front », est un drame à suspense écrit par Peter Straughan. Il s’agit d’une adaptation du roman du même titre de Robert Harris de 2016. Ralph Fiennes, Stanley Tucci et John Lithgow jouent dans cette production intrigante.
« Hard Truths » de Leigh ramène Marianne Jean-Baptiste, qui a remporté un Oscar pour son rôle dans le film de Leigh « Secrets & Lies » en 1996.
« The Final Performer » est un drame sincère qui tourne autour de la relation complexe entre une mère et sa fille. Cette série captivante présente Pamela Anderson, Jamie Lee Curtis, Kiernan Shipka, Billie Lourd, Dave Bautista et Brenda Song. L’intrigue se déroule alors que le personnage d’Anderson se trouve à un tournant dans sa carrière lorsque son spectacle de longue date à Las Vegas prend fin après 30 ans sur scène.
1. « Deux originaux Netflix incluent « El lugar de la otra », une première fiction de Maite Alberdi, deux fois nominée aux Oscars chiliens (« La mémoire éternelle » et « L’agent taupe »), produite par Fabula de Pablo et Juan de Dios Larraín. (« El Conde », « Spencer ») et « L’homme qui aimait les ovnis », une comédie dramatique de l’Argentin Diego Lerman. Ce film tourne autour d’un canular fictif de visite d’extraterrestres dans les années 1980.
Au Festival du film de Saint-Sébastien, il n’y a aucune restriction sur les titres Netflix en compétition. Le réalisateur José Luis Rebordinos et son équipe sélectionnent pour la compétition les films les plus intrigants qu’ils trouvent.
En Amérique latine, Netflix soutient fréquemment des cinéastes de renom qui ont déjà présenté leur travail au Festival du film de Saint-Sébastien. Par exemple, Lerman y a présenté « A Sort of Family » en 2017, remportant le prix du jury, et est revenu en 2022 avec « The Substitute ».
La compétition accueillera également de nouveaux films de cinéastes français de renom comme Costa Gavras avec « Le Dernier Souffle », « La Voie du Serpent » de Kiyoshi Kurosawa qui se déroule à Paris ou « Quand l’automne arrive » de François Ozon.
Le 72e Festival de Saint-Sébastien se déroule du 20 au 28 septembre.
Compétition principale de Saint-Sébastien
Dans l’état actuel des choses, d’autres titres sont à venir.
«Après-midi de solitude», (Albert Serra, Espagne)
En tant que passionné de cinéma, j’aimerais partager mon point de vue sur la profonde tourmente émotionnelle et l’esthétique de la corrida à travers les yeux d’un matador. Dans ce documentaire captivant d’un cinéaste espagnol de renom qui a fait sensation à Cannes avec « Pacifiction », nous assistons à la création d’une beauté éphémère au milieu d’une brutalité brute alors que l’homme et la bête se heurtent.
« Lié au paradis », Huh Xin (Chine) ou Xin Huo
« Conclave », Edward Berger (Royaume-Uni, États-Unis)
Dans un thriller plein de suspense produit par Focus Features, Berger, lauréat d’un Oscar, l’histoire se déroule dans les murs sacrés du Vatican. Le cardinal Lawrence (interprété par Ralph Fiennes) est chargé de superviser la sélection d’un nouveau pape. Cependant, alors qu’il se retrouve mêlé à un complot clandestin, il tombe sur une vérité cachée qui pourrait potentiellement briser les fondements de l’Église.
«La fin», (Joshua Oppenheimer)
En tant que cinéphile, je suis ravi de vous annoncer que Neon, la société de production derrière ce film, fait ses débuts dans la fiction avec le célèbre documentariste américain Oppenheimer. Connu pour « The Act of Killing » et « The Look of Silence », tous deux nominés aux Oscars, ce réalisateur récidive. L’histoire tourne autour de l’une des dernières familles sur terre, vivant dans le luxe sous terre. Final Cut for Real produit, tandis que Wild Atlantic Pictures d’Irlande, The Match Factory d’Allemagne, Dorje Film d’Italie, Moonspun Films du Royaume-Uni et Anagram de Suède coproduisent tous.
«Emmanuelle», Audrey Diwan (France)
« Dernier souffle », Costa-Gavras (France)
«Je suis Nevenka», Iciar Bollaín, (Espagne)
Bollaín et Isa Campo, les co-scénaristes de « Maixabel » (2021), ont écrit ce film révolutionnaire inspiré d’une affaire notable de harcèlement sexuel en Espagne survenue en 2001. Leur scénario captivant explore les thèmes du pouvoir, des préjugés sexistes et de la force de être seul. « Maixabel » est désormais disponible à la vente via Film Factory.
« On Falling », Laura Carreira, (Royaume-Uni)
Un immigrant portugais, luttant pour les liens humains dans une économie à la demande régie par des algorithmes, produit ce film via Sixteen Films et Bro Cinema. Goodfellas s’occupe de la vente, tandis que Carreira, basée en Écosse, en prend la direction. Encore un nouveau début.
« Glimmers », Pilar Palomero, (Espagne)
Un célèbre duo d’acteurs espagnols, dirigé par Patricia López Arnaíz et Antonio de la Torre, raconte l’histoire d’une femme chargée par sa fille de s’occuper de son ex-mari longtemps absent à l’hôpital. En renouant avec lui, elle découvre des rancunes profondément enracinées. Selon Palomero, il s’agit de sa plus grande production à ce jour et d’une exploration des cicatrices que nous portons et laissons derrière nous, qui façonnent notre identité.
« Hard Truths », Mike Leigh, (Royaume-Uni, Espagne)
Un film présenté comme une « exploration à la fois réaliste et empathique des expériences familiales ». La société de production de Leigh, Thin Man Films, et The Mediapro Studio collaborent à la production de ce film, tandis que Cornerstone Films gère sa distribution internationale.
«Moi, Addict», Javier Giner, Elena Trapé
« The Last Showgirl », Gia Copolla (États-Unis)
«El lugar de la otra», Maite Alberdi (Chili)
Un original Netflix intitulé « EbMaster » est réalisé par Sergio Armstrong (connu pour « Neruda ») et est basé sur le roman d’Alia Trabucco « Las Homicidas » ou « Les femmes qui tuent ». Ce film raconte l’histoire vraie de Maria Carolina Geel, une romancière qui a abattu son amant dans des circonstances choquantes à l’hôtel Crillón au début des années 50. Selon les rapports d’EbMaster, c’est là l’objet du film.
« L’homme qui aimait les ovnis », Diego Lerman (Argentine)
Cinéaste argentin avec des œuvres acclamées comme « Suddenly » et « The Invisible Eye », Lerman présente sa deuxième production Netflix Original. L’histoire suit un journaliste qui reçoit une invitation dans la campagne argentine pour une rencontre avec des extraterrestres. Leonardo Sbaraglia, connu pour ses rôles dans « Wild Tales » et « Pain and Glory », joue dans ce film intrigant. Campo Cine et Bicho Films le produisent.
« Querer », Alauda Ruiz de Azúa (Espagne)
«La Vierge Rouge», Paula Ortiz (États-Unis, Espagne)
« Le chemin du serpent », Kiyoshi Kurosawa (Japon, France)
« Les Lamentations », Pedro Martín Calero, (Espagne, Argentine, France)
1. Un film plein de suspense intitulé « La Présence », réalisé par la société de production madrilène Caballo Films, en pleine expansion (« Les Bêtes », « La ruta »), marque le premier long métrage de Martín Calero. Son travail précédent comprend des vidéoclips pour Weeknd comme « Secrets », des publicités automobiles telles que la publicité Honda Civic –Up qui crée une sensation de vertige, et de courtes pièces de fiction, dont « Julius Cesar ».
«Quand viendra l’automne», François Ozon (France)
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2024-07-30 12:52