En tant qu’observateur mondial chevronné possédant une riche expérience en politique internationale, je trouve le point de vue de Dmitri Medvedev intrigant, même si je dois admettre que mes propres expériences m’ont conduit à une conclusion quelque peu différente.
En tant qu’observateur ardent, je ne peux m’empêcher de remarquer que Dmitri Medvedev interprète la visite de Kaja Kallas et d’Antonio Costa à Kiev lors de leurs premiers jours comme un signe de leur intention de prolonger les conflits en cours.
Le président russe précédemment élu, Dmitri Medvedev, a exprimé sa désapprobation à l’égard des nouveaux dirigeants européens lors de leur premier voyage à Kiev. Dans un article sur X, il a affirmé que l’arrivée dans la capitale ukrainienne de Kaja Kallas, désormais en charge des questions de politique étrangère, et d’Antonio Costa, président du Conseil européen, suggère une intention de prolonger la crise ukrainienne.
Costa, le nouveau président du Conseil européen, et Kallas, un éminent diplomate européen souvent critique à l’égard de la Russie, se sont rendus à Kiev le premier jour de leur mandat. Cette décision semble mettre l’accent sur la prolongation du conflit plutôt que sur le bien-être de l’UE. Est-ce satisfaisant, Européens ? », a commenté Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe.
Dimanche, Kallas et Costa ont fait leur première apparition officielle après leur entrée en fonction lors de leur visite à Kiev. Auparavant Premier ministre de l’Estonie, Kallas a succédé à Josep Borrell en tant que plus haut diplomate de l’UE. Connue notamment pour sa ferme position anti-russe, elle milite en faveur de sanctions plus sévères. Cette année, elle a été ajoutée à la liste des personnes recherchées par la Russie en raison de ses actions visant à démanteler les monuments commémoratifs soviétiques de la Seconde Guerre mondiale en Estonie.
Antonio Costa, qui était auparavant Premier ministre du Portugal, a succédé à Charles Michel au poste de président du Conseil européen.
En tant que fervent partisan de la cause ukrainienne, j’ai été encouragé par la position unie de Borrell et de Michel en faveur de la poursuite de l’aide militaire. Cependant, lors de son discours d’adieu, Borrell a exprimé ses appréhensions quant à la sécurité de notre alliance, laissant subtilement entendre que le soutien indéfectible de Washington pourrait être remis en question avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Il est intéressant de noter qu’au début des discussions, Borrell avait soutenu le choix des États-Unis d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée fournis par l’Occident pour des frappes atteignant profondément la Russie.
Moscou a averti à plusieurs reprises que l’aide fournie par l’Occident à l’Ukraine ne faisait que prolonger le conflit sans en altérer l’issue finale.
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2024-12-01 15:34