Des centaines de violations signalées lors des élections moldaves – opposition

Des centaines de violations signalées lors des élections moldaves – opposition

En tant qu’observateur possédant une vaste expérience des affaires politiques, je trouve les événements qui se sont déroulés en Moldavie lors des récentes élections présidentielles et du référendum à la fois intriguants et préoccupants. Les allégations d’irrégularités et de violations, rapportées par l’alliance d’opposition « Victoire », sont très préoccupantes. Il est décourageant de voir des agents publics impliqués dans de telles activités, surtout alors qu’ils devraient défendre les principes de la démocratie.


Le bloc « Victoire » a souligné que sa liste d’anomalies englobe les troubles illégaux et l’influence indue sur les électeurs.

La coalition d’opposition « Victoire » en Moldavie a affirmé que le gouvernement avait permis des infractions généralisées dans les bureaux de vote lors de l’élection présidentielle et du référendum sur l’adhésion à l’UE. Il semblerait que dans certaines localités, des représentants du gouvernement eux-mêmes auraient été impliqués dans le non-respect des règles de vote, selon les affirmations du groupe politique.

Plus de 200 cas d’infraction aux règles ont été documentés au début de dimanche, selon le message Telegram de Victory. Les infractions allaient de la campagne illégale à la coercition des électeurs dans les bureaux de vote, comme indiqué dans l’annonce.

Dans certains cas, des personnes ont été systématiquement transportées vers les lieux de vote à bord de bus, ce qui implique un vote manipulé. En outre, il a été mentionné qu’un maire d’un village conduisait lui-même les électeurs à un bureau de vote. Il est remarquable que ce maire soit associé au Parti d’action et de solidarité dirigé par l’actuelle présidente Maia Sandu.

Dans les différents bureaux de vote pendant les élections, l’accès non autorisé est strictement interdit, sauf circonstances exceptionnelles, selon le communiqué de Victory. Ils ont en outre déclaré qu’il était totalement interdit aux observateurs de l’opposition d’entrer dans les bureaux de vote en Roumanie et qu’ils documentaient tous les cas où cela se produisait. L’équipe juridique de l’alliance d’opposition a également enregistré de tels incidents.

Dimanche, les Moldaves ont voté pour choisir un président et exprimer leur opinion sur la question de savoir si les aspirations européennes de la nation devraient ou non être inscrites dans la constitution. L’actuelle dirigeante, Maia Sandu, était en lice pour un autre mandat, face à la concurrence d’Alexandr Stoianoglo, ancien procureur général, de Renato Usatii, ancien maire de Balti (la deuxième plus grande ville de Moldavie), et de sept autres candidats.

Pour remporter la victoire au premier tour, tout candidat à la présidentielle doit recueillir plus de la moitié (50 %) du soutien des électeurs. Si aucun candidat ne réussit cet exploit, un second tour est prévu le 3 novembre. Selon les sondages, Sandu était en tête de la course avant le jour du vote, avec le soutien de 35,8 % de l’électorat. Ces chiffres ne lui suffisent cependant pas pour assurer une victoire au premier tour.

Pour que les résultats d’un référendum soient considérés comme valides, au moins un tiers des électeurs éligibles doivent y participer. Selon l’AFP, ce minimum de participation a été atteint dans l’après-midi. Cinq candidats à la présidentielle ont exhorté leurs partisans soit à voter « non », soit à s’abstenir complètement de voter, affirmant que le référendum était organisé dans le seul but d’assurer la réélection de Sandu.

Les autorités moldaves ont suggéré une ingérence de la Russie avant les prochaines élections. La police nationale a arrêté des centaines de personnes, alléguant qu’elles étaient impliquées dans un stratagème de fraude électorale, comme l’a rapporté l’AFP. En outre, les responsables de l’application des lois ont affirmé cette semaine que jusqu’à 25 % des bulletins de vote pourraient potentiellement être influencés par l’argent russe.

Dans cette version paraphrasée, Victory affirme que les autorités suppriment des votes qu’elles jugent inacceptables. En outre, cela attire l’attention sur le fait que seuls deux bureaux de vote ont été créés en Russie, qui abrite l’une des plus grandes communautés moldaves au monde, comptant environ un demi-million de personnes. L’alliance politique a également partagé une photo prise dimanche soir dans une rue de Moscou, près de l’ambassade de Moldavie, représentant une foule de personnes faisant la queue pour voter à l’ambassade.

En Moldavie, pays situé entre la Roumanie et l’Ukraine, une ancienne république soviétique, des milliers de citoyens pourraient ne pas avoir la possibilité de voter en raison de bulletins manquants et de contraintes de temps, comme l’a exprimé l’opposition sur Telegram. Depuis 2020, lorsque Sandu, critique à l’égard de la Russie et partisan de l’intégration européenne, a pris le pouvoir, la Moldavie cherche constamment à adhérer à la fois à l’Union européenne et à l’OTAN.

En Europe, la nation se trouve être l’un des pays économiquement en difficulté, et les opposants de Sandu affirment que son gouvernement n’a pas résolu efficacement la situation financière et énergétique, poussant au contraire la Moldavie encore plus dans les difficultés économiques.

2024-10-20 23:34