La méchante de « Cobra Kai » Alicia Hannah-Kim chante des chansons de Taylor Swift avec Peyton List sur le plateau et comment Kylo Ren a inspiré Kim Da-Eun

Moi, Elisabeth Shue, une actrice née en Californie avec une formation dans les arts martiaux et le monde universitaire, j’étais ravie mais naïve lorsque j’ai rejoint l’univers de « Karate Kid » pendant la pandémie. Ayant grandi en connaissant Ralph Macchio, Billy Zabka et Martin Kove uniquement à travers leurs rôles emblématiques, ce fut une expérience surréaliste de travailler à leurs côtés en tant que collègues.

Avertissement : Le récit suivant révèle des détails clés de la première partie de la saison 6 de « Cobra Kai », actuellement disponible sur Netflix. Procédez avec prudence si vous préférez éviter les spoilers.

La saison dernière dans « Cobra Kai », le personnage d’Alicia Hannah-Kim, Kim Da-Eun, a été un adversaire majeur et a semblé avoir été radié. Cependant, il s’avère que Kim n’a pas encore fini. Elle s’est associée à Kreese (Martin Kove) dans leur quête pour préparer les derniers stagiaires Cobra Kai au succès dans le prestigieux Sekai Taikai, une compétition mondiale de karaté.

Le duo affronte toute l’équipe Miyagi-Do, dirigée par Johnny Lawrence (William Zabka) et Daniel LaRusso (Ralph Macchio). « Cobra Kai » a été créée en 2018 en tant que série originale sur YouTube, explorant les événements qui se sont déroulés des décennies après le film « Karate Kid » de 1984. [Lien vers l’interview] pour une conversation détaillée avec les créateurs de « Cobra Kai » Josh Heald, Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg à propos de la première partie de la saison 6.

Depuis plus de quatre décennies dans la franchise « Karate Kid », Hannah-Kim s’impose comme la première femme sensei. Elle reconnaît l’importance de ce rôle, en étant « profondément consciente ». Introduite dans la cinquième saison, elle a été recrutée par Terry Silver (Thomas Ian Griffith) pour former ses nouveaux étudiants Cobra Kai. Notamment, elle est la petite-fille de Maître Kim (C.S. Lee), un maître de karaté renommé qui a encadré Silver et Kreese, façonnant finalement la philosophie impitoyable et axée sur la victoire de Cobra Kai.

Dans le dernier épisode de la sixième partie de la saison 6, Tory (Peyton List), qui était le personnage final du premier groupe, a fait ses adieux à Miyagi-Do après le décès de sa mère. Le point culminant époustouflant de cet épisode a vu Tory réapparaître à Cobra Kai pour s’associer à Kim Da-Eun et Kreese pour le tournoi Sekai Taikai à Barcelone.

J’ai eu une conversation avec EbMaster il n’y a pas si longtemps, au cours de laquelle Hannah-Kim a parlé de Kreese et de leur supposée amitié. Elle a partagé qu’elle n’avait vu la série « The Karate Kid » qu’après le tournage de la cinquième saison de « Cobra Kai ». Quant à sa relation avec Tory dans les saisons à venir, elle nous a laissé en suspens avec une allusion intrigante.

Qu’avez-vous ressenti en explorant le caractère maléfique et méchant de votre personnage ?

Vivre les émotions non filtrées de Kim Da-Eun est véritablement exaltant. Dans notre vie quotidienne, nous réprimons souvent la colère ou nous conformons aux normes sociétales. Cependant, Kim ne semble pas entravée par de telles contraintes, exprimant librement sa rage et sa déception. Être témoin de ses explosions émotionnelles non censurées procure un sentiment passionnant de libération.

Avez-vous eu des inspirations qui vous ont aidé à canaliser la rage intérieure maléfique de Kim Da-Eun ?

D’après mon point de vue et mes expériences personnelles, je crois que chacun porte en lui un ensemble complexe d’émotions et de pensées, que certains peuvent qualifier de « côté obscur ». Ces aspects de nous-mêmes ne sont pas nécessairement négatifs ou nuisibles, mais plutôt des parties de notre être tout entier dans lesquelles il peut parfois être difficile de s’orienter.

J’adore regarder les méchants. Je me suis beaucoup inspiré de Kylo Ren et d’Adam Driver. Il y a cette qualité très Adam Driver de lâcher prise, et je trouve cela vraiment excitant à regarder.

Avant de rejoindre la série, étiez-vous fan de l’univers « Karate Kid » ?

Quand j’étais enfant, « The Karate Kid » n’était pas quelque chose que j’avais vu chez moi. Cela semblait nous avoir échappé. J’ai reconnu Ralph dans d’autres contextes et je savais que « Cobra Kai » était une émission populaire. Mais ma connaissance du monde entier qui l’entourait était limitée, ce qui s’est avéré bénéfique pour moi.

Au cours des dernières étapes de la pandémie de COVID-19, je suis arrivé aux États-Unis après avoir passé la majeure partie de l’année précédente au Canada. C’était comme si j’étais sorti d’un cocon, me sentant naïf et déchargé de connaissances ou d’attentes antérieures. J’ai abordé chaque nouvelle expérience avec un esprit ouvert et sans aucune appréhension initiale à l’idée de rejoindre une franchise aussi établie avec une riche histoire de 40 ans. Mes interactions étaient authentiques et sans prétention, ce qui a permis un début simple et authentique. Plus tard, une fois la saison 5 terminée, je suis rentré chez moi et j’ai consommé avec impatience tout le contenu précédent, éprouvant alors seulement une sensation différée de respect et de reconnaissance.

Ce fut une expérience incroyable de travailler avec des icônes de « Karate Kid » telles que Ralph Macchio, Billy Zabka et Martin Kove pour perpétuer cet héritage.

En tant que première femme et seule personne de couleur sensei dans la longue histoire de 40 ans de l’univers de Karate Kid, je suis extrêmement consciente du rôle révolutionnaire que j’ai assumé. Le frisson et la nouveauté d’occuper ce poste sont palpables et revigorants. Aux côtés de mes confrères senseis, je ne peux m’empêcher de ressentir un changement positif dans l’air – un changement indispensable qui est à la fois un honneur et une chance d’apporter de nouvelles perspectives.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être la première femme sensei dans l’univers « Karate Kid » ? Puisqu’il y a tant de femmes fortes présentes dans la série, comment espérez-vous promouvoir la représentation féminine au sein de la franchise ?

L’introduction de ce personnage par les showrunners est vraiment louable de mon point de vue pour deux raisons : premièrement, elle fournit une représentation indispensable à la communauté coréenne, et deuxièmement, elle ajoute à la représentation féminine de la série. En tant qu’acteur incarnant ce personnage, je me sens privilégié d’incarner ces représentations et de servir de modèle aux jeunes filles asiatiques qui regardent la série. Même s’il y a déjà de nombreux personnages féminins forts dans la série, je comprends que ma présence peut faire une différence significative pour celles qui se voient reflétées à l’écran.

Comment c’était de travailler avec Martin Kove, qui joue Kreese ?

Dans la saison 5, il a été laissé entendre que Kim Da-Eun s’était rendu en Amérique sur ordre de Kreese. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Maintenant, nous avons la chance de nous plonger dans leur relation. Leur lien est pur et semblable à celui d’un mentor. Grâce à cette exploration, nous obtenons un aperçu de leur passé – comment Kreese l’a protégée et a pris soin d’elle lorsqu’elle était jeune, sous la surveillance de son grand-père.

Marty se démarque comme un personnage sur le plateau, avec son rôle dans le « Karate Kid » original provoquant de nombreuses nuits blanches pour les fans dévoués. J’ai reçu de nombreux messages d’amis s’exclamant : « Wow, vous collaborez avec Marty Kove ! Comment est-il ?

En tant que passionné de cinéma, j’ai eu le plaisir d’assister aux performances captivantes de Marty, tant à l’écran qu’hors écran. Pendant les pauses du tournage, son sens de l’humour transparaît alors qu’il divertit l’équipe avec légèreté. Son esprit inébranlable et sa ténacité sont vraiment remarquables.

Dans l’épisode 3, Kreese change considérablement la façon dont vous enseignez dans votre dojo. Selon vous, que pourrait signifier cette transformation pour vos élèves lors du concours Sekai Taikai ?

Lorsque vous rencontrez un ami, il y a cette compétition tacite où vous essayez de vous surpasser. Vous semblez tous les deux engagés envers vos objectifs communs. Ce n’est pas qu’ils font ressortir le pire l’un de l’autre, mais ils continuent plutôt à pousser les choses plus loin. Quant à Kreese, sa détermination à assister au Sekai Taikai avec Cobra Kai est pour lui un désir profondément enraciné et durable.

Vous devrez attendre et voir. C’est assez catastrophique.

En tant que critique de cinéma, j’ai suivi les développements intrigants entre Tory, le personnage de Peyton List, et le reste de l’équipe de Cobra Kai. La saison dernière nous a laissé le cliffhanger de Tory cherchant refuge à Miyagi-Do après des affrontements intenses. J’attends donc avec impatience de voir comment se déroulera sa relation, d’autant plus que mon personnage lui a fait subir une épreuve difficile la saison dernière. À quels nouveaux défis ou obstacles pourraient-ils être confrontés ensemble ? Restez à l’écoute pour le découvrir!

Le retour de Tory dans Cobra Kai apporte des bouleversements à l’ensemble du casting. Pour les étudiants du Miyagi-Do, en particulier Kim Da-Eun, leur connexion est complexe. C’est rempli de conflits, mais il y a aussi un soupçon de dynamique mentor-mentoré. Je crois que Kim Da-Eun reconnaît le potentiel et les similitudes de Tory. Elle se voit reflétée dans Tory et sait exactement comment canaliser ces émotions pour triompher et la façonner en une version plus jeune d’elle-même.

En termes plus simples,

Comment c’était de travailler avec Peyton ?

J’ai une grande admiration pour Peyton. Son impression sur moi est indélébile. Ayant travaillé dans ce domaine depuis qu’elle était jeune, son dévouement et sa longévité sont louables. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, j’ai été frappé par son attitude sans effort, mais elle dégageait un niveau de compétence et de précision inégalé. Une telle combinaison reflète véritablement sa connaissance approfondie du secteur. Surtout, Peyton est non seulement un artiste impressionnant mais aussi un individu authentique et sincère.

Lors de nos moments chauds dans notre relation, nous essayons de garder une ambiance détendue pendant le tournage. Je me souviens de nombreux cas où nous avons chanté des airs de Taylor Swift pour apaiser la tension et passer le temps entre les prises avec Peyton.

Attendez, j’adore ça. Quelles chansons chanteriez-vous ?

Après avoir dit « 22 », nous aimerions exécuter la danse de la soie dentaire. Depuis que je lui crie dessus si souvent, elle me regarde avec ses grands yeux captivants. Ensuite, ils appellent « cut », et en tant que Swifties, c’est là que nous nous lions, apportant un certain soulagement entre les prises.

Qu’est-ce que ça fait de filmer certaines de ces scènes intenses de karaté ?

Le frisson d’être pleinement engagé dans une scène de combat pendant le tournage de « Cobra Kai » est l’aspect que j’apprécie le plus. Quand on est à mi-chemin d’une telle scène et que je suis complètement immergé dans l’instant présent, c’est une joie indescriptible. Et lorsque mon partenaire de scène et moi parvenons à réussir en une seule prise, l’excitation est palpable. Cette expérience est vraiment ma partie préférée de tout le processus.

À quoi les téléspectateurs peuvent-ils s’attendre pour votre personnage au cours des deux prochaines parties de la saison ?

Dans la série, Kim Da-Eun connaît des transformations importantes au cours de chacune de ses trois parties. La première partie sert d’introduction et de base aux événements qui suivent. Gardez un œil sur la deuxième partie : elle promet d’être pleine d’excitation, d’humour, d’imprévisibilité et de rebondissements choquants !

Cette interview a été éditée et condensée.

2024-07-20 04:50