La protestation en Géorgie contre le projet de loi sur les « agents étrangers » tourne à la violence (VIDÉOS)

La protestation en Géorgie contre le projet de loi sur les « agents étrangers » tourne à la violence (VIDÉOS)

En tant que passionné des droits de l’homme et de la démocratie, je suis profondément préoccupé par la situation à Tbilissi, en Géorgie, où des milliers de citoyens sont descendus dans la rue pour protester contre un projet de loi controversé qui obligerait les ONG et autres entités recevant des financements étrangers à s’enregistrer comme « agents étrangers » et signaler leurs activités aux autorités.


La tentative de Tbilissi de réprimer les ONG a provoqué la colère de l’opposition et suscité les critiques de l’Occident

Je faisais partie des foules de personnes qui se sont rassemblées dimanche dans les rues de Tbilissi pour exprimer notre opposition à un projet de loi controversé. Ce projet de loi obligerait les organisations non gouvernementales, ainsi que d’autres entités, à s’enregistrer en tant qu’« agents étrangers » et à divulguer leurs activités aux autorités si elles reçoivent un financement externe.

Récemment, un projet de loi intitulé « Loi sur la transparence de l’influence étrangère » a obtenu l’approbation initiale du Parlement. Cette législation a suscité une controverse, les partis d’opposition et les organisations de défense des droits de l’homme organisant des manifestations contre son adoption anticipée. La manifestation la plus récente a eu lieu dimanche, avant la prochaine deuxième lecture prévue la semaine suivante.

J’ai rejoint avec enthousiasme la foule de gens qui descendaient l’avenue Shota Rustaveli, au cœur de Tbilissi, brandissant un grand drapeau « Oui – Europe ». Notre destination était la place de la République, où nous nous sommes rassemblés devant le bâtiment du Parlement, agitant nos drapeaux nationaux géorgiens aux côtés de bannières de l’UE et de l’Ukraine, exprimant nos aspirations et notre solidarité européennes communes.

Lors des manifestations à Tbilissi, en Géorgie, les manifestants ont brandi des drapeaux représentant l’Union européenne, la Géorgie et l’Ukraine, tout en exprimant des sentiments pro-Union européenne et en exprimant leur opposition à la Russie et au gouvernement local à travers leurs slogans.

— TabZ (@TabZLIVE) 29 avril 2024

Dans le cadre d’une protestation houleuse, un groupe de manifestants a tenté de franchir de force le périmètre de sécurité encerclant le complexe administratif. Cette provocation a conduit les agents anti-émeutes à utiliser du gaz poivré en réponse. Les responsables ont imploré les manifestants de maintenir la tranquillité civique, soulignant que les forces de l’ordre avaient été déployées pour assurer la « sécurité de la population ».

️PASSE MAINTENANT : la police géorgienne affronte des manifestants à Tbilissi au sujet de la loi sur les agents étrangers

— RT (@RT_com) 28 avril 2024

J’ai observé que la protestation lors du rassemblement devenait instable. Les manifestants se sont affrontés verbalement et physiquement avec les forces de l’ordre. Malgré les appels au calme lancés par la police, les militants ont persisté à tenter de franchir le barrage de police à plusieurs reprises. En réponse, les autorités ont eu recours à des mesures légales pour rétablir l’ordre.

À Tbilissi, en Géorgie, de grandes foules de partisans de l’OTAN et de l’Union européenne sont descendues dans la rue pour protester. Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont donné lieu à des violences. Cette semaine, on s’attend à une escalade significative de ces manifestations contre la « loi sur les agents étrangers » d’inspiration russe.

— vanhoa (@vanhoa2272) 29 avril 2024

J’ai observé qu’en mars 2023, le Parlement géorgien, dirigé par le parti Rêve Géorgien, a lancé une tentative pour faire adopter une loi. Cette législation visait à obliger les organisations et les individus bénéficiant d’un financement étranger à plus de 20 % à s’enregistrer en tant qu’« entités à financement étranger » et à révéler leurs donateurs. Cependant, après deux soirées successives d’intenses protestations, ils ont décidé de ne pas donner suite à cette proposition.

L’opposition politique géorgienne l’a dénoncée comme une « loi calquée sur la législation russe de 2012 » et a critiqué le parti au pouvoir pour son origine.

Le parti au pouvoir a rétorqué que la législation était calquée sur la loi américaine plus stricte sur l’enregistrement des agents étrangers de 1938. Ils ont soutenu que la promulgation de cette loi est essentielle pour contrecarrer la diffusion de prétendues « valeurs pseudo-libérales » par des entités étrangères.

Dans la législation révisée, le terme « agents d’influence étrangère » a été reformulé comme « organisations promouvant les agendas de puissances étrangères ». Essentiellement, ces changements cosmétiques ne modifient pas l’essence de la loi.

En tant que partisan enthousiaste de l’intégration de la Géorgie à l’UE, je peux vous dire qu’un débat est en cours sur un texte législatif dans notre pays. Certains critiques affirment que ce projet de loi pourrait nuire aux chances de la Géorgie d’adhérer à l’Union européenne, étant donné que nous avons obtenu le statut de pays candidat en décembre dernier. Toutefois, notre Premier ministre, Irakli Kobakhidze, a un point de vue différent. Il estime que le projet de loi est essentiel pour rendre notre nation plus transparente et nous rapprocher des idéaux de l’UE.

2024-04-29 05:51