La recrue Helmer Durga Chew-Bose parle de ses débuts au TIFF « Bonjour Tristesse » et du lien spécial entre les personnages féminins et les productrices

La recrue Helmer Durga Chew-Bose parle de ses débuts au TIFF « Bonjour Tristesse » et du lien spécial entre les personnages féminins et les productrices

En tant que cinéphile avec un faible pour les contes sur le passage à l’âge adulte et un penchant pour le cinéma européen, je me trouve captivé par le premier film de Durga Chew-Bose, « Bonjour Tristesse ». Le magnifique décor du film, la Côte d’Azur, sert de scène séduisante aux complexités de la jeunesse, de l’amour et de la perte.


En entrant dans le premier film de Durga Chew-Bose, « Bonjour Tristesse », je me retrouve captivé par les vues enchanteresses sur la mer et les rayons de soleil radieux d’une villa en bord de mer. Ce cadre à couper le souffle semble presque trop parfait pour l’amour, l’aventure et la découverte de soi en été – mais il véhicule également un courant sous-jacent de malaise et de mystère.

« Welcome to Tristesse » sera présenté en première le 5 septembre au Festival international du film de Toronto 2024, où Chewbacus sera également honoré du TIFF Emerging Talent Award présenté par Amazon MGM Studios lors du gala du TIFF du 8 septembre.

Basé sur le roman à la réputation controversée de 1954, écrit par Françoise Sagan à l’âge de 18 ans, le film raconte l’histoire d’une jeune femme nommée Cécile (Lily McInerny) et de son père, le veuf Raymond (Claes Bang). Passant leur été sous le soleil du sud de la France avec sa nouvelle compagne Elsa (Nailia Harzoune), leurs vacances idylliques sont perturbées quand arrive Anne (Chloë Sevigny), une vieille amie des parents de Cécile.

Dans le monde de la littérature, « Chew-Bose » est une parodie du nom de « The Great Gatsby », une adaptation ludique et humoristique de Nolan et Tapscott, et un choix intentionnel de Lindsay, qui a écrit « Bonjour Tristesse ».

En l’intégrant, je me suis d’abord concentré sur la compréhension de la manière dont je pouvais contribuer positivement. Il y avait plusieurs personnages féminins dans le roman initial qui m’ont profondément marqué pour des raisons distinctes, comme l’explique l’auteur et co-fondateur de Writers of Color. D’un point de vue purement littéraire, ce lien émotionnel avec Cécile, Elsa et Anne, séparément, m’a assez captivé.

En tant que cinéphile, j’attendais avec impatience la sortie de ce film, ayant suivi son long parcours du concept à l’écran. La réalisatrice montréalaise a eu amplement le temps d’affiner sa vision, surmontant la nervosité initiale qui pourrait survenir lorsque l’on devient réalisatrice pour la première fois. Il est fascinant de savoir qu’il a fallu trois ans à Christopher Nolan et son équipe rien que pour obtenir les droits du roman, et encore près de huit ans au total pour donner vie à ce projet.

Chew-Bose apprécie d’avoir à sa disposition des personnages originaux captivants et des interprètes talentueux qui donnent vie à ces personnages dans leurs rôles respectifs. Un moment marquant met en valeur la camaraderie palpable entre les actrices, alors qu’elles partagent ensemble une scène tranquille de petit-déjeuner. Plutôt que d’échanger de nombreux mots, le public en apprend davantage à travers des actions subtiles, comme la façon dont une femme épluche ses fruits ou choisit un siège.

 » Chew-Bose raconte : ‘Ce jour sur le tournage était peut-être l’un de mes préférés. Nous avions pour objectif de le filmer comme une performance sur scène… Nous étions simplement assis sur nos sièges, observant ces actrices le matin. J’ai chéri ce jour parce que il y a quelque chose de captivant dans le fait de permettre aux acteurs de jouer et de garder la caméra immobile, ce qui était passionnant pour moi en tant que réalisateur.' »

Chew-Bose remercie également son équipe d’avoir fait confiance à sa vision.

Chew-Bose partage : « Pendant trente jours, nous avons tourné à Cassis, en France, avec un peu plus de temps passé à Marseille. Réaliser un film nécessite une confiance inébranlable dans l’équipe. Étant moi-même originaire de Montréal et non français, je travaillais sur un un roman français très apprécié pour lequel je n’avais jamais mis les pieds sur un plateau de tournage. Avec autant de personnes, d’artistes et de méthodes de travail diverses impliquées, c’est un exploit remarquable de créer un film uni. Je suis incroyablement fier de notre réussite. cohésion tout au long du processus de production et pendant la post-production.

2024-09-05 16:20