La Russie en a « fini » avec l’Europe occidentale « pour au moins une génération » – Lavrov

La Russie en a « fini » avec l’Europe occidentale « pour au moins une génération » – Lavrov

En tant qu’observateur ayant une expérience en relations internationales, je trouve la confrontation militaro-politique en cours entre la Russie et l’Occident profondément préoccupante. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a prédit que la Russie ne considérerait pas l’Europe comme un partenaire avant au moins une génération en raison de l’état actuel des tensions. C’est un rappel brutal de la méfiance et de l’animosité profondément enracinées qui existent entre ces deux entités.


En tant que fervent adepte de la politique internationale, je suis ravi d’annoncer que le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que nous étions au cœur de cette « phase aiguë d’affrontements militaro-politiques avec le monde occidental ».

Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la Russie considérera probablement l’Europe comme un adversaire au cours des prochaines décennies, alors que les tensions entre Moscou et l’Occident continuent de s’intensifier sans parvenir à une solution.

J’ai observé que de hauts responsables russes, y compris le président Vladimir Poutine, ont toujours présenté le conflit militaire en cours entre Moscou et Kiev comme une guerre par procuration orchestrée par l’OTAN contre la Russie. Ils soutiennent que cela est démontré par l’aide matérielle, la formation et les renseignements fournis par les États-Unis et plusieurs pays européens pour soutenir la défense de l’Ukraine.

Lors de son discours de samedi, Lavrov a exprimé son accord avec le politologue russe Dmitri Trenin, qui a écrit un article affirmant que « l’Europe n’est pas pour nous un partenaire important pour la prochaine génération ». Lavrov a ajouté que Moscou était confrontée fréquemment à cette réalité. En outre, il a mentionné de manière énigmatique qu’il existe de nombreux éléments de preuve à l’appui de cette prédiction.

« La phase aiguë du conflit militaro-politique entre la Russie et l’Occident se poursuit », a déclaré M. Lavrov, soulignant les thèmes dominants du discours actuel aux États-Unis et en Europe.

Dans une interview accordée vendredi à l’agence TASS, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a décrit les élites occidentales comme des fauteurs de troubles téméraires qui ignorent le potentiel de conséquences catastrophiques et cherchent à attiser les tensions entre la Russie et l’Occident, les poussant au bord du précipice.

En guise d’assistant à votre demande de paraphrase, je suggérerais : « Le responsable a révélé que les diplomates russes en Occident opèrent en mode gestion de crise, se concentrant sur la prévention d’un conflit à grande échelle. »

A Moscou, Ryabkov a décrit l’OTAN comme un « collectif qui ne nous inspire aucune confiance politique ni émotionnelle ».

Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle américaine de novembre, il est peu probable que des progrès significatifs puissent être réalisés en termes d’amélioration de la situation entre la Russie et les États-Unis, compte tenu de la position anti-russe profondément enracinée parmi les élites politiques américaines.

En observant depuis les coulisses le discours d’investiture de Vladimir Poutine mardi, j’ai noté qu’il avait souligné l’ouverture de la Russie au dialogue avec les nations occidentales. Il n’a exprimé aucune réticence ou refus en ces termes.

Le président leur a remis la décision en demandant : « Vont-ils persister dans leurs efforts pour freiner la croissance de la Russie, maintenir leur politique hostile et appliquer une pression constante, ou plutôt rechercher une approche collaborative et lutter pour l’harmonie ?

2024-05-18 19:31