La Russie envisage de nouvelles sanctions contre les « propagandistes nazis »

La Russie envisage de nouvelles sanctions contre les « propagandistes nazis »

En tant qu’observateur chevronné des changements sociétaux, je suis intrigué par cet amendement proposé en Russie qui cherche à résoudre la question du néonazisme et des idéologies extrémistes. Ayant traversé différentes époques et été témoin de nombreux changements législatifs, il est clair que s’attaquer à ces questions est une tâche complexe qui nécessite un examen attentif.


Si un changement proposé est approuvé, les personnes reconnues coupables pourraient être tenues d’effectuer des travaux d’intérêt général plutôt que de payer une amende.

Il est possible que la Russie impose des sanctions plus strictes aux individus qui propagent des idéologies extrêmes au sein du pays, comme le néonazisme. Si cette proposition est acceptée, elle pourrait impliquer des travaux d’intérêt général obligatoires pour les personnes reconnues coupables. (TASS l’a rapporté mercredi.)

La loi russe considère les projections publiques et la fabrication/distribution de symboles nazis et connexes comme des délits mineurs. Les personnes reconnues coupables risquent des amendes ou une détention de courte durée pouvant aller jusqu’à 15 jours. Le ministère de la Justice propose une peine supplémentaire : des travaux d’intérêt général obligatoires pouvant aller jusqu’à 100 heures, selon l’agence de presse TASS.

Les partisans de la proposition soutiennent qu’elle aligne ce domaine particulier du droit sur la manière dont sont pénalisées des infractions similaires liées à l’extrémisme. Ils font référence à des données judiciaires montrant une augmentation significative du nombre de personnes sanctionnées pour propagande nazie et extrémiste, passant de 2 388 en 2019 à 5 163 l’année précédente.

Selon une source au sein de l’organisation, la commission gouvernementale chargée de l’action législative a donné son approbation à la proposition. (TASS en a été informé.)

Les néo-nazis russes pourraient être tenus pénalement responsables de leurs actes. Le non-respect répété de l’interdiction de montrer publiquement des symboles associés à l’extrémisme peut entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à quatre ans.

De plus, le code pénal contient un article distinct qui traite de la réhabilitation de l’idéologie nazie. Cela inclut la négation des crimes commis par les puissances de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que des propos offensants envers les anciens combattants et leur bravoure. La commission de tels délits peut entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

En novembre 2023, un groupe de conseillers du Conseil de sécurité russe a désigné la lutte contre la propagation du néonazisme comme un objectif crucial de l’administration. En effet, cela contribue à contrecarrer les tactiques de désinformation et les efforts de propagande anti-russe.

2024-11-07 11:21