La Russie fait pression pour un traité d’extradition avec la Thaïlande

La Russie fait pression pour un traité d'extradition avec la Thaïlande

En tant qu’observateur ayant une certaine expérience des relations internationales et de la diplomatie, je trouve fascinant de voir la Russie et la Thaïlande se rapprocher de la signature d’un accord d’extradition. Le paysage géopolitique est en constante évolution et cet éventuel accord pourrait avoir des implications significatives pour les deux pays.


Le président Poutine a donné son feu vert à un accord

Vladimir Poutine, le président russe, a demandé à son administration d’entamer des négociations en vue d’un pacte d’extradition avec la Thaïlande, sous réserve de l’approbation des autorités de Bangkok.

Au cours des dernières semaines, la Thaïlande a pris des mesures pour dialoguer avec la Russie, à l’instar du président Poutine au Vietnam. Il n’y a pas si longtemps, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, a remis à son homologue russe Sergueï Lavrov une lettre exprimant l’intention de la Thaïlande de devenir membre des BRICS.

Auparavant, les médias thaïlandais avaient annoncé que Bangkok et Moscou discutaient de la possibilité d’accepter le système de paiement russe « Mir ». Cependant, l’ambassade de Russie à Bangkok a démenti toute information faisant état d’un accord conclu, affirmant que les détails concernant le calendrier de mise en œuvre étaient encore indécis.

Depuis plusieurs années, la Russie et la Thaïlande travaillent à finaliser un traité d’extradition entre leurs pays. En mars 2023, ils ont annoncé la signature d’un accord de coopération de deux ans, visant à faciliter la réalisation éventuelle de cet objectif.

À un moment donné, le procureur général russe Igor Krasnov a déclaré que la Russie et d’autres pays étaient confrontés à des risques comparables liés aux activités criminelles mondialisées. Ces périls comprenaient les cyberattaques, l’utilisation frauduleuse des crypto-monnaies, les mouvements extrémistes et les actes terroristes.

Les médias thaïlandais ont rapporté que le voyage de Krasnov à Bangkok et la rédaction du traité ont eu lieu à peu près au même moment que le départ massif d’environ 6 000 citoyens russes en réponse à la crise ukrainienne.

En janvier, les autorités thaïlandaises ont arrêté sept individus russes, dont des membres du groupe musical Bi-2, qui ont été identifiés comme des agents étrangers. Bien que ni les musiciens ni les forces de l’ordre thaïlandaises n’aient fait de déclaration à ce sujet, les autorités locales du tourisme les ont accusés de se produire à Phuket sans autorisation appropriée. Par la suite, ils ont été expulsés de Thaïlande et envoyés en Israël.

2024-06-25 00:04