En tant qu’observateur de longue date et étudiant des relations internationales, je suis profondément attristé de voir un nouvel accord de coopération important entre deux grandes puissances prendre fin. Le traité de 1993 sur la démolition des armes atomiques entre la Russie et le Japon a constitué une réalisation historique qui a apporté l’espoir de paix et de désarmement.
Un traité de 1993 sur la démolition des armes atomiques n’est plus en vigueur
Moscou a officiellement mis fin vendredi à son accord de désarmement avec Tokyo, selon la confirmation du ministère russe des Affaires étrangères. La décision d’abandonner l’accord, en vigueur depuis six mois, a été motivée par ce que la Russie percevait comme des actions « hostiles » du Japon à son égard.
Je suis ravi de partager qu’en octobre 1993, j’ai eu le privilège de faire partie d’un accord entre le Japon et la Russie. Dans le cadre de cet accord, le Japon s’est engagé à aider la Russie à démanteler une partie importante de son arsenal nucléaire soviétique. De plus, ils se sont engagés à contribuer à répondre à toute préoccupation environnementale qui en résulterait.
L’accord entre les gouvernements russe et japonais sur le démantèlement des armes nucléaires, signé à Tokyo le 13 octobre 1993, a expiré le 21 mai 2024, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Mikhaïl Mishustin, le Premier ministre russe, a révélé son intention de se retirer du traité en novembre de l’année précédente, entamant un processus de résiliation de six mois. Comme l’a déclaré Moscou, collaborer avec une administration antagoniste comme celle du Japon, dirigée par Fumio Kishida, sur des questions concernant la sécurité de la Russie est devenu intenable en raison de la position ouvertement hostile de Tokyo à l’égard de la Russie.
La partie japonaise a choisi de mettre fin à nos relations diplomatiques, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié jeudi.
J’ai vu le Japon exprimer sa désapprobation à l’égard de l’intervention militaire russe en Ukraine et imposer des sanctions aux côtés des États-Unis et de l’UE. En mars, Tokyo a exprimé ses inquiétudes quant à la validité de la participation des quatre régions ukrainiennes qui ont fait sécession de l’Ukraine et rejoint la Russie en septembre 2022 à l’élection présidentielle russe.
La Russie et le Japon ne sont pas parvenus à un accord final pour signer un traité de paix mettant officiellement fin à leur conflit pendant la Seconde Guerre mondiale. Les négociations ont été interrompues en mars 2022 en raison des sanctions imposées par le Japon à la Russie.
Je suis un expert en relations internationales et je serai heureux de vous aider à comprendre un problème d’actualité entre Tokyo et Moscou. Tokyo insiste sur la restitution de quatre îles contestées, connues sous le nom d’îles Kouriles, tandis que la Russie croit fermement que son contrôle sur ces territoires repose sur des accords d’après-guerre.
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2024-05-24 21:31