La SEC ne perd jamais ? Verdict mitigé de l’affaire Ripple des étiquettes vétérans

En tant qu’analyste ayant une formation en droit des valeurs mobilières et une expérience de travail avec des organismes de réglementation, je pense que le point de vue de Fagel est crucial pour comprendre la position de la SEC sur la réglementation des crypto-monnaies. Sa clarification selon laquelle les opinions personnelles sur la cryptographie ne sont pas pertinentes pour les personnes exerçant des fonctions de réglementation est essentielle au maintien de l’objectivité et au respect des lois fédérales sur les valeurs mobilières.


Une nouvelle notable émerge alors que la Securities and Exchange Commission (SEC) annonce la nomination d’une nouvelle personne à la tête de son bureau régional de Chicago, qui est le deuxième en importance de la commission. Cette évolution fait resurgir les discussions sur la réglementation des cryptomonnaies.

En tant qu’investisseur dédié aux crypto-monnaies, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer l’appréhension de mes pairs lorsque le nouveau leader du secteur a exprimé des réserves sur les crypto-monnaies. Le malaise sous-jacent au sein de notre communauté est palpable, alors que nous sommes aux prises avec l’ambiguïté réglementaire persistante qui continue de façonner le paysage des actifs numériques.

Marc Fagel, ancien employé de la SEC et expert dans l’application des lois sur la sécurité, a clairement indiqué que les opinions individuelles sur la cryptographie n’ont aucune incidence sur de tels rôles de réglementation. Au lieu de cela, la principale responsabilité des personnes occupant ces postes est de garantir la mise en œuvre des lois fédérales sur les valeurs mobilières, plutôt que d’exprimer leurs points de vue personnels sur les crypto-monnaies.

À l’heure actuelle, les commentaires de Fagel apparaissent dans le contexte des débats en cours sur la manière dont la Securities and Exchange Commission (SEC) devrait réglementer les crypto-monnaies. Certains critiques affirment que les réglementations actuelles en matière de valeurs mobilières ne sont plus adaptées à la complexité des technologies de cryptomonnaie et sont mal appliquées à leurs protocoles et à leurs fondements.

La Securities and Exchange Commission (SEC) n’a pas fait l’objet d’une décision défavorable sur le fond de l’argumentation liée à la cryptographie (l’affaire Ripple a abouti à une décision mitigée). Par conséquent, selon les tribunaux, votre affirmation est incorrecte.

— Marc Fagel (@Marc_Fagel) 16 mai 2024

Fagel a répondu aux critiques en soulignant la solide histoire de la SEC en matière de réglementation des crypto-monnaies. Il a souligné que la SEC n’a jamais perdu une affaire sur la base du bien-fondé de l’argument. Tout en reconnaissant que l’affaire Ripple a eu des résultats mitigés, il a souligné que les tribunaux ont toujours soutenu la position de la SEC.

SEC contre Ripple

L’affaire Ripple présidée par la juge Analisa Torres revêt une importance notable. Dans sa décision du 13 juillet 2023, Torres a établi que même si le jeton XRP lui-même n’est pas considéré comme un titre, la manière dont il a été vendu pourrait être considérée comme la distribution d’un titre.

En tant que chercheur enquêtant sur le statut réglementaire des transactions XRP, j’ai découvert que les ventes institutionnelles de cette crypto-monnaie étaient classées comme des offres non enregistrées et des ventes de contrats d’investissement par la Securities and Exchange Commission (SEC). En revanche, les ventes programmatiques et autres transactions directement gérées par Ripple n’étaient pas soumises à ces réglementations.

À l’heure actuelle, dans l’affaire Ripple, l’accent est désormais mis sur la détermination des mesures correctives appropriées. La SEC a proposé une amende de 1,9 milliard de dollars, un montant que Ripple conteste, plaidant pour une amende ne dépassant pas 10 millions de dollars.

2024-05-17 19:09