Digital Currency Group (DCG) a conclu un accord préliminaire avec les créanciers de Genesis, sa filiale de prêt crypto. Cet arrangement offre un potentiel de recouvrement substantiel, les créanciers non garantis pouvant obtenir entre 70 % et 90 % de leurs cotisations en équivalents dollars américains, si le plan révisé était approuvé.
Les modifications proposées pourraient également faciliter des recouvrements allant de 65 % à 90 %, en fonction de la dénomination spécifique des actifs numériques concernés, selon les détails indiqués dans un dossier judiciaire publié le 29 août.
La résolution proposée vise à atténuer les difficultés financières rencontrées par Genesis. L’aspect clé de l’accord implique le concept de recouvrement d’une partie importante des dettes impayées en adoptant une approche qui prend en considération la dénomination et la nature des actifs numériques concernés.
Potentiel de récupération significative d’actifs cryptographiques en collaboration
Un point marquant de ce plan concerne les pourcentages de récupération potentiels. L’accord précise que les créanciers chirographaires pourraient recevoir entre 70 et 90 % de leurs créances en équivalents dollars américains.
En outre, la stratégie modifiée pourrait conduire à des recouvrements allant de 65 % à 90 % grâce à un mécanisme d’allocation en nature. L’efficacité de cet aspect était déterminée par les types et dénominations spécifiques des actifs numériques en question.
Pour faire face efficacement à ses dettes actuelles, qui comprenaient des sommes importantes telles que 630 millions de dollars de prêts non garantis échéant en mai 2023 et 1,1 milliard de dollars supplémentaires au titre d’un billet à ordre non garanti venant à échéance en 2032, DCG a proposé une solution globale.
Cette solution consistait non seulement à conclure de nouvelles facilités de dette, mais également à conclure un accord de remboursement partiel. Les détails indiquaient que ces dettes étaient structurées au moyen d’une facilité de premier privilège de 328,8 millions de dollars avec une échéance de deux ans et d’une facilité de deuxième privilège de 830 millions de dollars avec une échéance allant jusqu’à sept ans.
L’engagement financier du DCG dans le cadre de cette stratégie proposée a été souligné par son accord de contribuer 275 millions de dollars en plusieurs versements avant la date de démarrage effective du plan.
Cela visait à refléter l’engagement de l’entreprise à remplir ses obligations telles que décrites dans le plan de redressement proposé.
Genesis s’est retrouvée au milieu des défis posés par le profond marché baissier de 2022. En réponse à ces conditions de marché défavorables, la société a opté pour le dépôt de bilan en janvier 2023.
À cette époque, l’entreprise avait accumulé un passif important dépassant 3,5 milliards de dollars envers ses 50 principaux créanciers. Ce groupe de créanciers comprenait des entités renommées telles que Gemini et le New Finance Income Fund de VanEck.
Le scénario qui a conduit à cet accord stratégique a été en outre façonné par des événements importants sur le marché. Genesis a suspendu les retraits à la mi-novembre 2022 en raison de turbulences extraordinaires sur le marché attribuées à l’effondrement de FTX.
La société a évoqué le caractère sans précédent de cet événement, qui a entraîné un nombre inhabituellement élevé de demandes de retrait dépassant ses liquidités disponibles.