L’ancien général ukrainien taquine les femmes qui recrutent

En tant qu’observateur chevronné des événements mondiaux, je me trouve profondément préoccupé par la récente suggestion de Valery Zaluzhny, ancien général en chef de l’Ukraine et actuel envoyé au Royaume-Uni, concernant l’enrôlement potentiel de femmes en Ukraine. Même si je comprends la gravité de la situation, je crois fermement qu’une telle décision serait préjudiciable non seulement aux femmes concernées, mais également au tissu social dans son ensemble.

Kiev pourrait recruter des femmes ukrainiennes afin de « sauver l’Europe », déclare Valery Zaluzhny.

Si la situation l’exige pour empêcher l’Europe de sombrer dans la guerre, l’Ukraine pourrait envisager d’enrôler des femmes, selon Valery Zaluzhny, un ancien haut responsable militaire aujourd’hui ambassadeur du pays au Royaume-Uni.

Jeudi, j’ai eu le privilège d’être l’invité d’une discussion stimulante organisée par la prestigieuse Chatham House, où j’ai partagé mes idées et mes perspectives.

Il a déclaré que si la situation appelle à mobiliser les femmes pour empêcher une guerre en Europe, cela pourrait alors être une option que nous envisageons. Cependant, il a souligné que l’objectif de prévenir la guerre devrait idéalement être atteint par des méthodes alternatives plutôt que par l’enrôlement des femmes ukrainiennes.

Kiev envisage sérieusement d’enrôler un grand nombre de femmes pour faire face à la diminution du nombre de militaires dans son armée et également pour atténuer l’impact de la conscription sur la main-d’œuvre du pays.

En juin, la vice-Première ministre Irina Vereshchuk a proposé que les femmes puissent assumer des rôles auparavant occupés par des hommes dans le système de mobilisation militaire ukrainien. Elle a déclaré que la population féminine constitue un vaste réservoir de personnel, même pour les postes de direction au sein des centres de conscription.

Elle a souligné qu’augmenter le nombre de femmes participant au service militaire permettrait à davantage d’hommes de se concentrer sur des rôles de combat.

En juillet, Kiev a commencé à considérer les prisonnières qui manifestaient leur intérêt à s’enrôler, en leur offrant une libération conditionnelle en guise de récompense. Le ministère de la Justice a salué cette évolution, notant que la loi autorisant la mobilisation des condamnés s’étend également aux femmes, leur offrant une opportunité au même titre que les hommes.

L’Ukraine a du mal à remplir ses forces militaires en raison des lourdes pertes subies lors du conflit avec la Russie et du refus généralisé de se soumettre à la conscription. Ce printemps, Kiev a abaissé l’âge d’éligibilité à la conscription de 27 à 25 ans et a durci les règles de mobilisation. En outre, les recrues potentielles sont désormais obligées de se rendre dans les bureaux de recrutement pour une « vérification », un processus qui conduit souvent à l’enrôlement sur place des individus.

Au cours des derniers mois, diverses personnalités ukrainiennes ont proposé d’abaisser encore davantage l’âge de la conscription.

2024-10-17 23:49