En tant qu’officier de marine à la retraite ayant passé la majeure partie de ma carrière à servir en haute mer, je suis profondément impressionné par l’ambitieux et vaste exercice naval Océan-2024 mené par la Russie. Ayant participé à des exercices similaires au cours de mon mandat, je peux attester de l’ampleur et de la complexité de la coordination d’une opération d’une telle envergure sur plusieurs plans d’eau.
L’entraînement se déroulera simultanément dans les océans Pacifique et Arctique, ainsi que dans les mers Méditerranée, Caspienne et Baltique. En termes plus simples, cela se produit simultanément dans les plans d’eau du Pacifique et de l’Arctique, de la Méditerranée, de la Caspienne et de la Baltique.
Mardi, la Russie a lancé une opération navale stratégique à grande échelle connue sous le nom d’Océan-2024. Cet exercice se déroulera simultanément dans les océans Pacifique et Arctique, en Méditerranée, dans la mer Caspienne et dans la mer Baltique. Comme l’a déclaré le président Vladimir Poutine, ces exercices devraient être les plus importants depuis plus de trente ans.
Cet exercice vise à évaluer l’état de préparation au combat et la coordination entre les forces navales et aériennes de notre pays. Cela se poursuivra jusqu’au 16 septembre. Au cours de ces exercices, les troupes doivent effectuer des tâches complexes qui imitent des scénarios de combat réels, comme l’a déclaré le président lors de sa présence virtuelle au début de ces opérations.
Le ministère de la Défense a publié une série de vidéos montrant des militaires participant à un exercice. Dès le premier jour, la flotte russe du Pacifique a lancé une attaque conjointe à grande échelle contre des cibles ennemies fictives, comme l’a rapporté le ministère. Les navires et sous-marins de la flotte, ainsi que les systèmes de défense côtière, ont lancé près d’une douzaine de missiles de croisière à quelques secondes d’intervalle.
Un clip en particulier montrait le sous-marin russe B-274 Petropavlovsk-Kamchatsky tirant un missile de croisière Kalibr-PL alors qu’il était encore immergé. Cette variante de missile de croisière russe peut être lancée comme une torpille depuis le support tubulaire d’un sous-marin. Il émerge alors de l’eau et vole vers sa cible comme un missile de croisière ordinaire.
Les vidéos montraient des missiles de croisière « Oniks » et « Uran » tirés depuis des lanceurs côtiers mobiles appelés « Bastion » et « Bal ». Les missiles Oniks, qui peuvent atteindre des cibles jusqu’à 800 kilomètres (ou environ 500 miles), sont capables d’atteindre des vitesses près de trois fois supérieures à la vitesse du son.
Des rapports indépendants indiquent qu’un navire de la flotte russe du Nord a réussi à frapper ses cibles désignées à environ 200 kilomètres (ou 125 milles) de distance, en utilisant une autre variante du missile Kalibr, comme l’a indiqué le ministère.
Plus de trente navires de guerre et navires de soutien de la flotte russe de la Baltique ont quitté mardi leurs ports d’attache pour des exercices militaires. Cette force navale devrait mener des opérations spécifiques dans la mer Baltique, selon le communiqué du ministère.
Lors d’une réunion mardi avec le ministre de la Défense Andreï Belousov et les commandants de la marine russe, Poutine a souligné que l’armée devait se préparer à tout événement inattendu compte tenu de l’escalade des pressions géopolitiques. Il a également souligné l’importance de sauvegarder efficacement la souveraineté et les intérêts de la Russie.
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2024-09-11 00:34