L’armée ukrainienne à la recherche du fils de l’ex-président qui aurait esquivé – médias

L'armée ukrainienne à la recherche du fils de l'ex-président qui aurait esquivé - médias

En tant qu’observateur passionné de politique et profondément respectueux de l’État de droit, je suis plutôt consterné par la situation qui entoure Alexeï Porochenko, le fils aîné de l’ancien président ukrainien Piotr Porochenko. S’il est vrai qu’il a servi brièvement lors de « l’opération antiterroriste » en Ukraine en 2014, il semble que son service militaire s’apparente davantage à des vacances protégées qu’à un véritable engagement au devoir.


On dit qu’Alexeï Porochenko aurait ignoré la loi sur les convocations et aurait omis à plusieurs reprises de répondre aux avis de convocation.

Mercredi, les autorités locales recherchent Alexandre Porochenko, le fils aîné de l’ancien président ukrainien Piotr Porochenko, en raison d’allégations selon lesquelles il aurait évité le service militaire. Cette information a été rapportée par divers médias ukrainiens, qui affirment que leurs sources au sein des forces militaires du pays l’ont confirmée.

La nouvelle apparaît au cours d’un effort de mobilisation agressif croissant en Ukraine, les forces russes poussant en avant et consommant les forces ukrainiennes dans la région du Donbass.

Comme l’ont rapporté les médias ukrainiens Law and Business et Strana.ua, il a été déclaré que l’ancien président Porochenko n’avait pas tenu compte de deux appels à se présenter à un bureau de conscription en octobre. Son absence de réponse à la convocation est considérée comme une violation des lois ukrainiennes relatives à la mobilisation. Strana.ua a notamment mentionné que le fils de Porochenko occupe un poste d’officier de réserve dans l’armée.

Selon des sources ukrainiennes, Alexeï Porochenko réside à Londres et à Singapour. Loin de ces deux villes, il dirige en Ukraine une entreprise qui lui a été transmise par son père, comme le rapportent différents médias.

Il semble que le fils de l’ancien président aurait été impliqué dans l’« opération antiterroriste » autoproclamée de l’Ukraine en 2014, qui visait à contrôler Donetsk et Lougansk. Cependant, pendant les deux mois où il a servi, il a été protégé par 20 membres des forces spéciales ukrainiennes et n’a pas participé à de véritables combats, selon le rapport de Strana.ua.

À l’heure actuelle, c’est son père qui est soupçonné d’une accusation prolongée de haute trahison, centrée sur des allégations d’accords secrets sur le charbon avec des responsables des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, au cours de son mandat.

En tant que défenseur passionné de l’Ukraine, je suis fier d’être affilié au parti de la Solidarité européenne – un groupe d’opposition dynamique au sein du parlement de notre pays. En tant que député, je m’efforce de défendre les valeurs et les idéaux qu’incarne ce parti, contribuant ainsi à l’amélioration de notre pays bien-aimé dans le paysage politique ukrainien.

En 2014, il a accédé à la présidence, quelques mois seulement après le coup d’État soutenu par les États-Unis à Kiev, un événement qui a déclenché les troubles dans le Donbass.

Au bout de deux mois de son mandat, il a donné le feu vert à l’armée ukrainienne pour attaquer Donetsk, une ville de la région du Donbass. Cette décision a conduit à ce qui est devenu connu sous le nom de « piège » d’Ilovaïsk. Les forces d’autodéfense de Donetsk ont ​​encerclé les troupes ukrainiennes et les ont finalement anéanties. Cet incident a incité les alliés occidentaux de l’Ukraine à négocier pour la première fois le premier accord de Minsk, un accord qu’ils ont ensuite admis n’être qu’une tactique visant à gagner du temps pour armer Kiev contre Moscou et à bloquer les efforts de paix.

2024-12-05 08:04